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LE VOYAGE AU NEPAL de Myriam et Albane

Article mis en avant

23 Février-16 Mars 2023

Myriam et Albane

A la rencontre de Sanir, Layul, Passang, Krishna,Pema dawa,

Takla et tous les autres…

Enfin, nous sommes ma fille Albane et moi à Charles de Gaulle très tôt, pour réaliser un rêve de jeunesse : voir le toit du monde, sa majesté, l’Hymalaya !

Albane m’a motivée en venant avec moi ! Sa parfaite maîtrise de l’anglais et son habitude
de voyager à l’étranger en réservant, grâce à Internet, presqu’au jour le jour nuitées,
déplacements , visites… nous a facilité ce périple…
L’aube se lève ce 24 février et je découvre la chaîne hymalayenne sur l’aile de l’avion qui approche Katmandou, tandis qu’Albane dort.

Après une sieste dans un petit hôtel, nous allons prendre une boisson dans un bar et nous grimpons les marches de l’immense stupa de Swayambhunath accompagnées de nombreux singes et touristes du pays et étrangers… Les yeux immenses du Boudha sur le monde et l’environnement à couper le souffle nous plongent de suite dans la spiritualité et l’art omniprésents et rythmant la vie quotidienne des népalais…Partout, des vendeurs, des boutiques, de l’encens, des temples, des prières, des gongs, des peintures , des drapeaux, et un mariage (pas osé prendre des photos, nous arrivions …): un festin de couleurs pour nos yeux…

Nous dégustons un beau fruit, un dragon , sans gout en rentrant à l’hotel et des sandwichs qu’on nous a donnés dans l’avion puis repartons pour une petite ballade vers Tamel

Le lendemain, nous changeons d’hotel, parcourons Thamel, dégustons de fameux “momos” et allons le soir dans un bar ou un groupe de musique new age avec une chanteuse, se produit.

Dans la rue, des enfants mendient, ils ont faim disent ils, 3 garnements de 5-6 ans… Albane et moi rentrons avec eux dans une boutique, genre boulangerie-pâtisserie-snack et leur proposons des gâteaux. Mais non, ils veulent des paquets de pain de mie. Albane en achète 3 et leur distribue. Sous nos yeux et ceux de la vendeuse amusée, ils déguerpissent en riant et sans demander leur reste ! Nous les reverrons 2 rues plus loin dans l’encadrure d’une porte en train de manger…

Pema, le filleul de Martine (à gauche) avec Takla, le coordinateur de l’Association

Le 26, nous rencontrons Pema Dawa le filleul de Martine et Takla le guide nous indique un de ses confrères pour un trek de 4 jours dans le Langtang. Ils nous offrent des momos autour d’un verre, l’accueil est chaleureux et je survole la conversation en anglais… Ma fille traduit quand nécessaire et j’ose quelques mots, le bonheur de découvrir ce pays tout en couleurs, ce peuple d’une grande gentillesse, ne me quittera pas, tout au fil des jours…

Nous visitons Bodnath, quartier tibétain avec son grand stupa, toujours les yeux de Budha, les moulins à prières, les boutiques d’art et d’artisanat pleines à craquer, les petites ruelles qui nous ont menées vers un bel hotel où se pratiquait du yoga chaque matin dans un temple attenant. L’accueil et la visite se déroulent très agréablement mais nos moyens et nos projets ne nous permettent pas d’y séjourner.

La nuit suivante, nous dormons dans une auberge de jeunesse, le Yaketi yak, plus confortable et plus propre mais nous serons réveillées en pleine nuit par des cris et des lamentations de femmes à l’extérieur..?


Le 27, nous prenons le car pour aller dans la réserve de Chitwan au sud et découvrons la pénibilité des trajets en bus pour sortir de la capitale…

Nous rencontrons Anna, une jeune femme belge, enceinte de 5 mois, qui connait le Népal.
Elle a laissé fils et compagnon pour venir 2 semaines marcher et voir les éléphants, seule…
Beaucoup de femmes seules ou de mère avec leur fille comme nous, c’est rassurant de voir qu’il y a de tels pays dans le monde où on se sent relativement en sécurité !
Une journée pour peu de kms sur une route, rarement correcte, parfois une piste mais surtout une circulation dense et des dépassements dangereux de camions, cars, minibus, jeeps et motos, avec beaucoup d’accidents…
Notre hôtel à Sauraha, réservé pour 4 nuits, est confortable et au calme près du fleuve…
Le soir, nous allons à un spectacle de musique et danses des Tharu, une ethnie haute en couleur, proche de l’Inde.

rencontre de deux ours dans le parc du Chitwan

Le parc de Chitwan est immense mais les visites se font dans un périmètre réduit pour protéger faune et flore. Nous décidons de faire un safari à pied malgré les dangers, avec 2 guides.

Nous prenons d’abord des pirogues et approchons des crocodiles qui semblent dormir et apprécions de nombreux oiseaux, pélicans, échassiers et merveilleux paons qui nous éblouissent en nous faisant la roue !
La marche sans dénivellé, reste accessible pour qui aime la nature : forêt et savane, jaunie par les feux et parsemée d’immenses arbres avec des fleurs de coton rouges (c’est le printemps)
Les rhinocéros noirs sont nombreux et impressionnants ! Nous les avons approchés de près et vu un éléphant de loin… très dangereux ! Un jeune israéliens en vélo et deux villageoises ont été tués 2 semaines auparavant… Les guides, s’ils veulent garder leur job, préfèrent nous en éloigner !
De nombreux troupeaux de daims aux cornes immenses, près de points d’eau, des singes blancs et noirs dans les arbres… une mangouste sur le chemin et des empreintes de tigres à ne pas croiser, cette journée s’est avérée très palpitante !

Le jour suivant, nous prenons une jeep avec d’autres touristes dont une famille sympa avec 3 jeunes enfants qui ont parcouru l’Inde et y retourne, 6 mois de périple ! Bravo !
Nous verrons des Paons, des buffles ou bisons, des crocos, des rhinos et … deux ours noirs qui longent notre jeep à l’arrêt ! Silence, ils ne sont pas très grands mais si l’idée leur venait de se lever sur les pattes arrière, ils pourraient ??? Tout se passe bien, ouf… Un peu plus loin, un ours à collier se frotte tranquillement le dos contre un arbre…

Le dernier jour, nous louons des vélos, la circulation reste tranquille dans ce village, pour aller voir des éléphantes sauvées par une association “Stand-up éléphant”… Ici comme en Inde, des éléphants sauvages sont cassés  mentalement pour transporter des touristes et travailler ! On nous explique que ces animaux sauvages, très intelligents ne se domptent pas.
Nous aurons une démonstration de soins apportés aux pieds d’une éléphante qu’on laissait mourir parce qu’elle ne pouvait plus travailler… Patience, approche en douceur et récompenses !

Le 3 mars retour à Katmandou dans une autre auberge où nous dormirons en dortoir, ce qui permet aussi de faire quelques rencontres… Le soir, restau japonais délicieux et prix mini, groupe de musique avec des morceaux de Deep Purple, groupe mythique de ma jeunesse…

Le samedi, enfin, Passang est là à nous attendre avec les katas de bienvenue, pour aller à la Namgyal School voir Sanir mon filleul et Layul, la filleule de mon amie Evelyne qui ne viendra jamais au Népal…

J’ai du mal à y croire et c’est avec beaucoup d’émotions, de délicatesse et timidement que nous nous apprivoisons … cadeaux qu’ils emportent tout de suite dans leurs dortoirs, sans les ouvrir devant nous ! C’est ainsi au Népal et nous le savions.
Ils nous font visiter leur classe; les structures extérieures. Terrains de foot (Sanir dans son dernier courrier m’a dit être capitaine de son équipe), de basket et de volley(choix de Layul). Dans la cour centrale comme c’est jour de repos mais aussi de lessive, toutes les vêtements pendent aux balcons…
On leur enseigne aussi la musique, plusieurs langues…

Terrains de volley et de basket à la Namgyal

Sanir parle anglais déjà bien mieux que moi ! Layul semble si fragile et encore plus timide que Sanir… Ma fille a été très touchée et l’aurait bien prise sous son aile ! Elle a 3 soeurs et la seule à l’école, quel poids, quelle responsabilité pour elle !

Je remarque qu’il y a des affiches en anglais dans la classe de Sanir avec l’invitation à se respecter et des mantras tibétains ainsi que “Thank you” au dessus du porche qui entre dans la cour.
Partage d’un repas à coté de l’établissement. Passang “s’empiffre” avec les doigts, Sanir déguste et Layul mange comme un p’tit oiseau… Nous aurions voulu le même plat qu’eux, un bon Dhal amélioré, mais Passang a mal compris et nous avons eu un genre d’omelette.
Peu importe, notre souhait était simplement de leur faire plaisir et de les voir savourer leur plat qui apparemment sortait de l’ordinaire. Nous avons partagé une de nos tablettes de chocolat pour le dessert.
Nous les quittons déjà et leur promettons de revenir le samedi suivant avec des nouvelles de Shyabrubesi où vivent leur famille. !

Le 5, nous partons pour le Langtang, Shyabrubesi est à 113kms… une journée éprouvante nous attend ! Le bus est dans un no man’s land à la périphérie de Katmandu où tout le monde attend longtemps.

Sans doute, n’y a t il pas de déchetterie au Népal et on brûle par terre au milieu de gravats des petits tas de papiers, alus, plastiques,emballages…
Le bus klaxonne dans la longue banlieue en sortant de Katmandou pour finir de le remplir !
“Carotte”(nous l’avons prénommé ainsi parce qu’il avait une sorte de petite carotte sur sa casquette) celui qui fait payer et accompagne le chauffeur, met la radio à tue- tête, chants pop indiens stridents, nasillards et “cucus”… insupportables à nos oreilles et Albane ose aller lui demander poliment de baisser un peu… Elle obtiendra un non catégorique et devra finir le voyage avec une grosse migraine, les boules quiès au fond du sac à dos dans la
soute à bagages…
Nous savions que les déplacements en bus sont pénibles… sortir de Katmandu dans une circulation qui bouchonne, poussière (piétons et élèves en tenue scolaire qui marchent et vivent tout le long de la route), puis route défoncée au bord de précipices…en proie au vertige, s’abstenir ! Je me suis installée du côté qui bordait la route pour profiter du paysage car j’aime les montagnes et les paysages escarpés, je n’ai pas été déçue !

Ouf, nous arrivons à bon port et sommes reçues chez la maman de Sanir avec son frère Samir, 26 ans, pas de confusion possible. La mère de Sanir fait très jeune..? Nous avons parlé de Sanir, visionner des photos sur les téléphones… Ils nous ont offert du honey limon ginger (boisson chaude que je bois souvent depuis que je suis rentrée…) et des biscuits pour Losar, le nouvel an tibétain. Nous ne verrons pas son père qui travaille à la centrale
hydraulique chinoise.
Un cousin, nous a dit à l’hôtel où nous dormons que l’aide apportée pour les études de Sanir était une bonne chose.

Krishna, notre guide arrive et nous prévoyons le départ tôt le lendemain matin, je loue des bâtons pour les 4 jours de trek.
Grand beau temps pour une belle montée vers la récente Guesthouse appartenant à Krishna.

Avec Krishna, près de Nagtali


Nous avons laissé le maximum à l’hôtel, Albane porte un sac avec le strict nécessaire et comme Krishna a un sac encore plus petit, il me propose de prendre le mien tout aussi léger. C’est la première rando en montagne où je ne porte rien , je me sens privilégiée et même si mon souffle est bruyant et court, avec des arrêts réguliers, de l’eau pour s’hydrater, je suis très heureuse de retrouver mes capacités et le plaisir de crapahuter, de surcroit dans
l’Himalaya !
Après la rude montée, un long chemin plat, à l’ombre de la forêt nous amène au village où nous mangeons de délicieux momos préparés avec soin par Krishna qui avait sondé nos goûts culinaires en marchant…
Après un peu de repos, il nous accompagne vers le lac sacré avant la nuit. Calme et sérénité, fraîcheur d’un grand vent dans les drapeaux colorés… Nous croisons des femmes chargées de hottes de feuilles sèches, qui servent de litière aux vaches et yacks…
Les cultures en terrasses et les chemins empierrés pour y accéder demandent un travail certainement harassant et sont bien entretenus. Peu de pousses visibles au début de ce printemps…

Nous rencontrons un groupe d’allemands avec leur coach sportif et leurs jeunes porteurs très joyeux qui non seulement partent plus tôt, portent comme des bêtes de grosses charges mais font et distribuent à manger avant de se nourrir eux- mêmes ! Tous rêvent de devenir guide, moins dur et mieux rémunéré !

Chapeau bas, les gars ! Ils font 15 jours de trek et marchent 2 fois plus vite que moi…
Nuit un peu froide, peu confortable et des odeurs d’excréments avant de nous endormir ?
Nous repartons au petit matin avec un temps idéal pour la marche… des népalais, casseurs de rochers sur le bord du chemin, des casseuses de cailloux avec 2 jeunes enfants plus loin au bord d’un ravin et des gabions plus bas pour servir de murs … Bientôt un car passera par là pour amener les villageois qui font le trajet à pieds, quelques uns en moto, dans des
coins reculés où la vie de labeur en sera un tant soit peu adoucie sans doute..?!
Monter, descendre et on recommence ! Nos chevilles, nos genoux, nos cuisses sont solides et tiennent le coup.

Nous arrivons à Chilim, une guesthouse pas tout à fait terminée, la plus belle et la plus confortable que nous ayons faite. La grand mère porte des boucles d’oreilles énormes en or, c’est son héritage, le dur labeur d’une ou plusieurs vies ! Nous partageons un repas sympa dans une cuisine vétuste autour du vieux poêle !

C’est reparti pour notre dernière montée vers Tatopani puis Naghtali à 3200m. Un temple se construit avec des matériaux sculptés, piliers en bois, pierres… Albane discute longuement avec un artisan…

Ici, on travaille dur mais on prend le temps de faire du beau: de l’artisanat d’art !

La dernière montée, la dernière heure nous inflige une sorte de grêle (seule fois où nous souffrirons une petite heure du froid !)et c’est le temps d’arriver chez Sonam et Pema où l’on mange comme des rois…

Pema en cuisine dans le lodge à Nagtali

Thomas un allemand qui a parcouru l’Inde, aide à l’insertion des immigrés en Suisse profite du lieu depuis plusieurs jours et attend d’être plus en forme
pour redescendre. Il est très en colère contre une randonneuse qui a un guide et un porteur pour plusieurs semaines ! Pour lui, l’esclavage moderne est insupportable !
A 6 heures, Krishna nous réveille pour voir le lever du soleil sur le Tibet ! Un 360 degrés à nous couper le soufle Waouhhh !!!Merci l’univers de nous faire un tel cadeau en ce dernier jour au Langtang ! Le Tibet et ses sommets sont tout proches…

Nous ne pouvons pas faire le dernier village prévu pour un trek de 5 jours car il nous faut rentrer vendredi pour voir nos jeunes samedi. Krishna a essayé plusieurs fois de nous convaincre en vain !

Arrêt dans un temple où le village célèbre un décès, on nous invite à nous poser au milieudes enfants et de leurs mères, les moines récitent des prières (écrites à la main en tibétain sur des bandes de papiers) dans le brouhaha… Les hommes restent dans l’entrée…

Moulin à eau bucolique qui chante l’écoulement du torrent sur le chemin.
Dans des villages, des chapeaux, des ceintures et des étoles faites main nous sont proposés mais trop chers, les touristes en sont friands sans doute. Nous ferons nos achats avant le départ.

Le descente de 1700m de dénivelé aura raison de nos jambes ! Courbatures dans le bus le
lendemain…
Krishna nous quitte après bien des échanges et des “peut être, reviendrai-je ?”
Je te souhaite, bon vent cher Krishna, les confidences sur ta vie difficile nous ont touchées et nous espérons qu’elle va s’améliorer …

Nous allons dire au revoir à la maman de Sanir qui nous offre le fameux thé salé au beurre de yack ! D’origine vendéenne, élevée aux tartines de beurre salé avec confiture, j’ai apprécié ce breuvage que beaucoup trouvent écoeurant ! Qui sait si nos origines peuvent un jour trouver écho dans un partage à l’autre bout du monde ?
Samir ne travaille pas, bricole dans son village ( garage et électronique) et à l’air heureux chez ses parents !

Dans le car qui nous ramène vers Katmandou , je dis adieu aux sommets lumineux du Tibet et du Népal !
Le retour en bus est moins bruyant avec ou sans les boules quiès… un arrêt repas le moins goûteux du séjour et une égratignure sur un taxi qui nous a valu trois quart d’heure de parlotes entre les chauffeurs et les policiers dans la poussière en bord de route nous font renoncer à repartir la dernière semaine…

Samedi 11, retour à la Namgyal school avec Passang. Nous allons manger des Pizzas à Bodnath avec Sanir et Layul . Passang a choisi ce qui fait plaisir aux enfants et ce qu’il aime surtout. Nous allons ensuite acheter des vêtements aux ados et ils choisissent.

Leurs goûts s’affirment et nous espérons, Albane et moi, leur avoir fait vraiment plaisir ! Pas facile quand même… pour eux si timides et pour nous qui sentions l’influence forte de Passang qui surveille tout et leur fait écrire les lettres au sponsor, comme ils disent !
Nous avons discuté de leurs projets .Sanir semble évoquer le social ainsi que Layul mais ils sont si jeunes, nous espérons qu’ils affineront cela avec la maturité.
Il a bien fallu quitter pour de bon nos protégés, nous reverrons nous ? Ils ne sortent de la Namgyal School, que pour rentrer chez eux par cette longue route cahotique 2, 3 fois par an ?

Maintenant, nous l’avons empreintée et nous savons que les chinois font un tunnel pour sortir plus vite de Katmandou et améliorent les routes… Bien sûr les tibétains exilés auNépal ont peur de l’emprise chinoise et en même temps ils leur donnent du travail etaméliorent les conditions de vie … rien n’est simple dans ce pays et nous nous gardons bien de juger !
Au retour en taxi, avec Passang qui dormait dans le taxi, nous sommes descendus encatastrophe de la voiture qui allait perdre une roue au milieu du traffic ! Il nous a bien fallu en reprendre un autre …
Nous sommes restées à Katmandou et ses alentours le reste du séjour, à déguster des momos, spécialités japonaises, coréennes et autres (petits restaus très bon marché) et du“honey lemon ginger” que je fais depuis très souvent… Je buvais du citron chaud au miel mais j’y ajoute désormais des petits morceaux de gingembre confits, ma boisson préférée !
Revisite de Durbar square où Passang avait envie d’aller et achats de pashminas pour l’association, dans un quartier qu’il semblait ne pas bien connaître…
Visite de Durbar Square qui garde les stigmates du grand tremblement de terre.

D’ailleurs, nous avons visionner sur une TV d’un hôtel ce terrible tremblement qui aenglouti tout un village. Les villages noirs du Langtang ne sont plus les mêmes depuis… Il reste des photos d’avant, aujourd’hui presque tous les toits noirs en bois ont été remplacés par de la tôle peinte en bleu à moindre coût…
Longs massages toniques dans une association qui forme des aveugles afin qu’ils soient autonomes et aient un revenu.
Visite de Pashupatinath, sadous, crémations, multitudes de temples de toutes dimensions…
Interdit d’entrer dans le temple hindou avec l’hipopotame en or que nous apercevons. Des gardes armés barrent l’entrée… Une jeune Pema voit notre déception, nous explique de l’attendre, qu’elle va faire quelque chose pour nous ? Lorsqu’elle revient, elle nous dit qu’elle a prié pour nous et nous donne une offrande de fleurs ! Nous en sommes tout émues, la remercions et poserons son offrande près d’un petit temple à Katmandou en rentrant en
faisant des voeux pour elle…

Le Stupa de Pashupatina

Nous passerons la dernière journée à finir nos emplettes et à visiter le musée et une exposition toute proche de plusieurs artistes modernes dont un photographe qui fait des portraits noir et blanc extraordinaires !

La première semaine s’est déroulée lentement puis le reste a défilé trop rapidement…
La pollution dans tout le pays nous a marquée : dans Katmandou, les commerçants balaient devant leur porte leur partie de trottoir et mettent les poussières dans des poubelles qui vont on ne sait où ?
Dans la savane, beaucoup de feux, pour disent ils fertiliser, empêcher que la nature prenne le dessus et qu’elle devienne inaccessible… Le tourisme, les safaris, les randonnées font vivre la population. En montagne jusqu’à 3200m d’altitude (le plus loin et haut où nous sommes allés) tout le long des chemins, des torrents, des terrasses, dans les villages, papiers, plastiques et verres sous nos pas et autour des guesthouses si ce n’est un mur de bouteilles entassées. La civilisation passe par là et nous avons vu des enfants qui quémandaient de l’argent, nous ne leur en avons pas donné… loin de nous en vouloir, une petite fille nous a proposé un bonbon que nous avons refusé et sitôt le bonbon sorti de son papier, ce dernier a été jeté par terre devant une jolie fontaine déjà bien encombrée…
Il faudrait une prise de conscience et toute une organisation pour nettoyer tous ces pays où la survie passe avant tout et il y a tant à faire… D’ailleurs, au vu des innombrables commerces et guesthouses, la pandémie a dû considérablement accroître la pauvreté donc la mendicité et la corruption…

Albane dit qu’il faudrait payer le kg de déchets à ceux qui les ramasseraient pour les porter dans des déchettereries à créer…
Je garde dans mon coeur la grande gentillesse des népalais, leur sourire, qui même s’ils nous demandent si nous les voulons comme guide, chauffeur…etc, à tous les coins de rue, n’insistent pas devant notre refus et nous accompagnent qq mètres sur le chemin pour nous questionner comme de grands enfants curieux pour savoir d’où nous venons, où nous allons, combien de temps..?
A l’aéroport, nous nous faisons bousculer et doubler par de jeunes indiens… et retrouvons groupes et couples de français…
Je ne sais si j’y retournerai mais je souhaite avant tout soutenir Sanir jusqu’à ce qu’il obtienne un travail qui lui conviendra. J’aimerais aussi lui offrir la possibilité de venir en France et l’accueillir chez moi quand il sera adulte, s’il en a envie bien sûr, et lui faire visiter quelques régions de France.
Le temps passe mais tout est toujours aussi Présent. Bonheur et Nostalgie se mêlent…
Les plus belles photos s’imposent à moi sur l’écran intérieur et intime de mon cerveau chaque jour depuis notre retour …
J’ai reçu depuis 3 fois des nouvelles , d’abord via Passang puis quand Sanir est rentré pour les vacances chez lui. Il utilise le téléphone de son frère ou de sa mère depuis 1 an et demi car il a sa propre page facebook, ce qui nous permet d’échanger nouvelles et photos et j’en suis ravie !

Myriam

Mission au Népal

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Novembre 2022

Annie, Sébastien, Anne, Pierre, Monique.

Les vidéos du voyage

Mission au Népal en novembre 2022

Annie, Sébastien, Anne, Pierre, Monique.

Nous quittons Paris le 29 octobre au soir. Après une escale de jour de 12 heures à Doha pendant laquelle nous avons pu visiter ce nouvel aéroport conçu dans la démesure propre au Qatar, nous prenons le vol pour Katmandou en compagnie de très nombreux travailleurs népalais qui rentrent chez eux puisque les chantiers de la coupe du monde de foot se terminent.

Ce n’est qu’à 3 heures du matin le 31 octobre que nous arrivons à notre hôtel habituel dans le quartier de Bodnath à Katmandou.

Après une journée de récupération, nous partons le 1er Novembre pour le Langtang accompagnés de Passang et de Takla ainsi que du papa de Mingmar Lama qui sera porteur pendant notre périple. Comme en 2018, nous avons prévu de rencontrer les familles des enfants parrainés. Pour gagner Shyabrubesi en bus, le temps de route est toujours aussi long et nous avons bien du mal à atteindre les 20 km/h de moyenne. .

La ville semble bien remise des dégâts causés par le tremblement de terre de 2015 . Beaucoup de nouveaux hôtels ont été construits et des groupes de touristes sillonnent les rues.

Nous faisons halte chez la maman de Sanir dont l’activité principale est le tissage.

Passang nous fait visiter l’ancienne maison de sa famille , c’est une maison très modeste située à la sortie du village. Sa famille avait 90 yacks .

Cette fois nous gagnons Gatlang en jeep ce qui nous permet d’arrêter dans le village de Goljung . Nous y rencontrons le grand père de Migmar Lama qui vient d’une lignée de lamas très importants

Nous ne voyons que le papa de Nyima car la maman travaille dans les champs. Nous rencontrons également la maman d’Ashmita . C’est une femme qui semble fatiguée. 

Passang nous confirme que sa santé est précaire.

Des femmes du village nous ont préparé un Dal Bhat que nous dégustons entourés de villageois.

Avant d’arriver à Gatlang , nous nous arrêtons près du lac de Parivati Kunda. C’est un lac sacré, un pèlerinage important y a lieu tous les étés. On peut s’y purifier aux 108 fontaines . .

Je pense que l’on a tous été marqués par ce lieu et ses milliers de drapeaux à prière .

Après une nuit passée à Gatlang, , nous arrêtons à Chilime. Les parents de Pemba et de Yangchen et Kanchi nous ont préparé un repas festif que nous prenons dans la pièce de vie de la maison de Pemba.

D’autres familles sont également présentes dont la maman d’une autre Kanchi ..C’est un moment très chaleureux que nous partageons avec beaucoup d’émotion. Anne et Sébastien font la connaissance des parents de Kanchi, la petite qu’il parraine .

Grâce aux centrales hydroélectriques construites dans la région, 600 emplois ont été créés et le niveau de vie des familles s’est amélioré.

Nous avons la confirmation que Pemba n’a pas continué dans l’école d’infirmière qu’elle avait commencé, elle est retournée à la Namgyal en classe 11 management et commerce. Je regrette que l’on n’ait pas été prévenu plus tôt. La petite sœur de Pemba est à la CPS. Nous passons la nuit dans un lodge à Goggang et profitons d’un paysage magnifique sur les sommets du Langtang.

Le 4 novembre nous arrivons à Tatopani qui cette fois mérite bien son nom puisque la source d’eau chaude a rejailli quelques jours avant notre passage. Quel plaisir de voir les enfants du village s’amuser dans les bassins mais les adultes en profitent également. Malgré la couleur bien ocre de l’eau nous ne résistons pas non plus.

Annie a pu visiter la maison de Mingmar Lama mais la maman vit surtout à Katmandou afin de pouvoir s’occuper de ses enfants quand les écoles sont fermées.

C’est avec plaisir que nous retrouvons également les parents de Tsemshoe. Le papa est toujours Lama et la maman est ravie de nous retrouver. Ils sont très contents du parcours de Tsemshoe. qui est en classe 10 cette année.

Le soir au lodge la soirée est animée de chants et musique de porteurs d’un autre groupe de touristes hébergés dans un lodge voisin et qui sont venus nous égayer la soirée.

Le lendemain nous atteignons Nagtali et son paysage grandiose à 360 degrés sur les sommets du Langtang. Nous retrouvons les parents de Passang Dicky qui tiennent le lodge. Mais d’autres lodges ont été construits et quelques touristes sont présents.

Avant d’atteindre Thumann, nous faisons halte à Briddam. Le village a été entièrement reconstruit et sur le lieu de l’ancien temple, on en reconstruit un nouveau ainsi qu’un lieu de méditation et un lodge.

Le soir à Thuman, nous retrouvons la famille de Mingmar Wangmo qui nous héberge dans un nouveau lodge plus rudimentaire que le précédent.

Dans le village, nous rencontrons 2 autres familles. Celle de Dawa dont les parents élèvent 17 yacks. Ils passent l’hiver dans une maison très simple du village avec une seule pièce.

Nous rencontrons Dawa qui doit regagner l’école de Shyabrubesi le lendemain . Il est en classe 8 et vit en ville avec son grand frère.

Il n’a pas pu aller à la Namgyal car les parents n’ont pas de connaissance à Katmandou pour l’héberger quand l’école est fermée et ses parents sont souvent en alpage assez loin . Les parents ont bien du mal à vivre avec la vente de leur lait car la laiterie locale achète le lait à prix très bas. C’est une famille très pauvre.

Dans la famille de Tsewang, grâce au travail du papa dans une centrale hydroélectrique proche, le niveau de vie s’est amélioré. Nous arrivons lors d’une réunion de femmes bien joyeuse et la grand mère de Tsewang est en pleine forme malgré se 83 ans.

Visite de la Conscience Primary School

Elle a eu lieu le dernier jour au Népal pour Anne et Sébastien, juste avant de prendre l’avion. Nous avons été très bien reçu : danses des enfants ( de qualité), danse collective, bon repas…

C’était très joyeux . Les enfants semblent en très bonne santé. A leurs vêtements et chaussures on voit que le niveau de vie des familles s’est amélioré. .

Lors de la visite de l’école, nous avons remarqué que le plafond de l’un des dortoirs est encore très humide et a besoin de travaux. Le nouveau petit dortoir est en fait une pièce de repos pour les enfants pendant la journée.

Nous avons fait la connaissance rapide de Tseten qui restait en retrait et que Passang ne nous a pas présentée. C’est la sœur de Passang, C’est elle qui dirige l’école et elle vit sur place.

Visite de la Namgyal School

Le jour de notre visite des personnalités importantes étaient reçues à l’école si bien que nous n’avons pas pu être reçus par le directeur.

Nous avons pu voir les enfants parrainés ainsi que les 3 enfants de Dhorpatan qui y sont scolarisés. Nous avions tout notre temps car les cours étaient annulés ce jour là. Ils vont tous très bien et en 3 ans ont beaucoup changé. A la demande de certains parrains, nous leur avons suggéré de donner plus de nouvelles à leur sponsor.

Dhorpatan

Notre séjour y a été très court. Seulement 2 jours pleins.

Premier jour : le directeur de l’école a organisé une rencontre avec les parents, les enfants , les enseignants et nous. C’était une bonne idée mais nous étions en campagne électorale et justement le député du coin se trouvait à Dhorpatan avec son équipe. Une partie des habitants étant à l’école, ils s’y sont invités et la réunion prévue s’est transformée en meeting électoral. Le directeur a peu apprécié… On a quand même pu prendre la parole et assister au spectacle de danse prévu.

Nous nous sommes retrouvés l’après midi pour une réunion plus calme avec les délégués de parents et les enseignants. Nous avons informé l’équipe que nous n’aiderons plus l’école en 2024.

L’école a actuellement 182 élèves et 45 enfants sont scolarisés dans des écoles près de Dhorpatan jusqu’au niveau 3.

Il y a 8 classes de la nursey à la classe 8 et 5 enseignants gouvernementaux, 2 de l’Arche de Dolanji et 4 payés par la municipalité. Il y a aussi un agent d’entretien.

Depuis la rentrée, une petite collation est servie gratuitement au moment de midi pour tous les enfants jusqu’au niveau 6. : Samosa, chapati, une banane par semaine….

Beaucoup d’enfants continuent leur scolarité à Bobang après la classe 8. C’est un village situé plus bas. Avant, c’était surtout les filles qui arrêtaient pour se marier mais ce n’est plus le cas car le mariage avant 18 ans est devenu strictement interdit. (prison pour les parents).

Les nouveaux locaux.

Sur les deux nouveaux bâtiments financés par le gouvernement, un seul est utilisable malgré quelques fuites d’eau pendant la mousson., l’autre a beaucoup trop de malfaçons. L’entreprise est partie sans finir le chantier.

Nous avons pu discuter avec les deux enseignants que nous salarions pour savoir ce qu’ils feront après 2023. Sherab nous a prévenu qu’il pensait ne pas renouveler son contrat à la fin de l’année scolaire c’est à dire en avril 2023. Finalement, nous avons vu par la suite que son départ s’est précipité puisqu’il a arrête fin décembre. Sa situation personnelle semble difficile et il paraissait bien soucieux.

Gyan à l’intention de passer le concours pour devenir enseignant gouvernemental. Finalement, il a trouvé un poste intéressant à l’école de Bobang.

L’équipe enseignante est très reconnaissante de l’aide que l’on a apportée et aimerait faire un panneau au nom de l’Arche de Dolanji.

Nous avons prévu d’installer une bibliothèque à l’école. Le menuisier du village a été sollicité pour fabriquer les tables et les chaises et Takla achètera les livres à Katmandou.

Le second jour nous avons passé la matinée avec les deux jeunes garçons parrainés par des personnes de la région d’Alençon (parrainages gérés par Solhimal ). L’occasion de visiter la petite école neuve évangéliste qui manque aussi de moyens. La situation familiale de ces deux enfants est tellement difficile qu’il nous paraît nécessaire de répondre au vœu de la famille qui souhaite qu’ils soient accueillis dans un internat.

L’après midi nous sommes retournés à l’école et avons rencontré TulMaya, une jeune fille qui a de grandes difficultés à marcher.

La maman de TulMaya avec Monique Chantrel

Vu ses difficultés et ses conditions de vie misérable, nous avons décidé d’essayer de faire quelque chose. car elle n’avait jamais consulté de médecin, juste le chaman afin de connaître la nature de ses problèmes et améliorer ses conditions de vie. Notre départ étant prévu à 7 h le lendemain matin, sa maman a été contactée pour nous rencontrer le lendemain matin. Elle est arrivée vers 6 h15 après 2 h de marche et a donné son accord pour une prise en charge de sa fille. Elle en était même ravie.

Celle ci a commencé une quinzaine de jours plus tard mais les examens n’ont pas permis de trouver la raison de ses difficultés. Grâce à l’aide de l’association, elle vit maintenant dans une pièce de l’école, avec un certain confort : elle a un lit et un poêle pour cuisiner.

Impression personnelle

Nous n’avons pas trouvé à Dhorpatan les mêmes changements qu’au Langtang. . il n’y a pas de développement économique en vue et pour la population trop en difficulté la solution reste l’émigration principalement en Inde et ces départs posent parfois des problèmes familiaux importants : parents séparés, enfants délaissés…

Quelques avancées : une guest house et un petit hôtel pour accueillir les touristes qui semblent très peu nombreux. .

Un hôpital en construction. (on nous a dit qu’il y aurait du personnel).

Plus de maisons équipées en électricité .(100 rps par mois soit moins d’1 €).

La piste s’est légèrement améliorée grâce à la présence d’un camp militaire à Dhorpatan.

Beaucoup de dynamisme et de projets à l’école.

Monique

Pour VOUS le montage vidéo du VOYAGE réalisé par Pierre, Monique, Annie, Sébastien et Anne !

Trip to DOLPO by Monique, Pierre, Annie, Jean et Michèle. September-October 2019

After a flight from Paris to Delhi and then a delayed transfer to Kathmandu, Sonam, from the Shambala holidays agency greets us at the airport giving everyone, the first khata (scarf) to welcome our stay … He took care of the administrative aspect of our trip: trekking license, insurance ….

The setting was made in Bodnath, at the « Dragon Hotel ».

We quickly ask Takla our ex-pupil of « Dolanji Monastery in India » to get the necessary nepalese rupees for us. Ugyen makes us a quick but friendly visit. Then, Passang, the CPS Directing manager, picks us up to join his school further down the valley, where the kids and the whole team are waiting for us impatiently. We receive a very usual moving welcome made of dances by various groups of happy students, proud to show their talent to these « strangers » from so far away!

We thank Pierre for his initiative, what a surprise, he made the audience laugh with his magic accessory: the nose of a clown. Jean improvised an English rhyme mimicking the approach of the elephant. Then we organize the collective distribution of small school equipment, soft toys, small cars, then gifts given by the families who sponsor children. Photos are taken which will testify of these moments with the godparents. Annie meet her godson, both are deleted and emotional. The visit of the school show us the improvements due to the commitments of various donators: paved the courtyard, general equipment of the classes and we discover the new needs: in the dormitory the roof is leaking and the toilet area is refining

After some formalities, we go back to the airport to reach Nepalganj, a city close to India where we spend a short night. Takla’s local relationships make the passage of overweight bags easier… This flight for the small altiport of Juphal always surprises the regular travelers with the striking Himalayan mountains.

The air is fresh at 2400m hight, the bags are loaded on a « jeep » and we start our long trek by a half-day descent to Dunaï, the first town of Dolpo, Dunaï is in an isolated area where we can reach the school of Kagkot which is our main destination.On the next day, Dechen comes to visit us on the ground where we spent the first night under tents and invites us to her home. She carries her daughter on her back all day. Her husband works at the Bön school where their son is educated, but this « former Dolanji students » lives very modestly. We give her some clothes which are the donation from a generous french sports store.

 

 After meeting our muleteers and the kitchen team, we join the village of Tarakot during the day but then we have to face a strong rain, then end of the monsoon, which makes track slippery .

Once again, we notice the consequences of regular landslides that force up and down large. On the next day, as on the previous visit of Monique 6 years ago, the inhabitants of Kagkot sent us some horses to relieve our old bones. Seen from above, the steep slopes towards the river offer us some frights. Alternating horse and walking, we finally arrive in the Kagkot village (3300m).

We quickly discover the new buildings almost completed and intended to expand the boarding school. As a school teacher, Bishnu became the headmaster of a team of 7 motivated young teachers. The school hosts about forty students. We will spend 2 days discovering the various improvements in the classes (8 levels up to the 4th). Both dormitories are equipped with good beds financed by our fondation and made up locally. The cook that we pay prepares hot meals for the 18 students of the boarding school and the teaching staff. As a result, the school has gained a good reputation all around. We find that most of the beneficiaries of the boarding school are the children of the villagers. They had couragously rebuilt their houses on the plateau near the school, sheltered from the rock falls of the old village. During a general meeting, including Shenang, the District Chief, we talked about the building of the first part of the boarding school and of the accommodate children from remote villages. During another meeting, we talked about the future needs of Kagkot school. We decided, however, to agree an additional 4 months salaries for 2 volunteer teachers.

Thus, the students will be taught during 11months and the education will go on.

In the evening, we also celebrated together the Monique’s 70th birthday the « Arche de Dolanji »president whith a cakes good as our french cake

Our project is to continue our discovery of high villages of this Daulaghiri massif.

Bishnu, the headmaster of Kagkot school, meet us to visit the school equipement. Indeed, schools have been built, but the few appointed teachers do not stay; cold and isolation make them return home while continuing to collect their salaries ! Only decent housing, improved travel opportunities will help this teachers to stay in the village as in Kagkot.

Once again on the way, we walk through the villages of Pimri then Gharen, as described in the report of 28.11.2011, to reach Seri at 4000m hight. The harvest of barley offers magnificent views. Here, a school was built and operated funded by the Karuna Shechen NGO of Mathieu Ricard, the secretary of the Dalai Lama. It welcomes 42 students. Here we are welcome and meeting the teachers is interesting. We attend the children’s meal and then a quality dance performance in this magnificent natural setting.

The village of Teren has been emptied of its rare inhabitants that are busy with crops picking. We need a day of high altitude and sometimes narrow path to reach Mukot from the Barbung River. It is the ultimate step of our stay, the village appears well isolated with 4300m hight, around of snow-covered of Himalayan ranch. An interesting exchange takes place in the house of the village chairman.

      This is again the opportunity to take information on the school situation. This has hardly changed since our last visit. It is therefore useful to mention the existence of the Kagkot boarding school. These homestays are moments of discovery of an austere lifestyle that only electricity is improved by using solar batteries.

In order to go back to Kagkot,it is not possible for us to walk and cross the Barbung , so we ask to go up and walk until the night falls. We go back to Kagkot and find the running water pipe as well as the shelter of a room for our evening meals.

We go back to the boarding school for an evening meal and notice that the children have no seats.

It is expected that one of the new parts will be equipped for this purpose. During a new meeting with teachers around Shenang, we confirm our commitment to cover the salaries of the 4 winter months for the 2 volunteer teachers. A list of needs by priority is submitted to us and discussed.

http://www.himalaya-nepal.com/voyage_au_Nepal_fichiers/le_Dashain.htm

This moment of family gathering is very important especialy when the country celebrates Dashain during 15 days.

A goat is offered to us by Shenang, but we prefer a bag of local apples. To our surprise, we are invited to participate in the ritual related to this festival that brings the children in a respectful silence of the tradition. Music and dance to which everybody participate with joy.

For the last time we go through the new village. Everybody is busy managing the yaks rented by an expedition.

Delightful farewells precede our departure, knowing that it will no doubt be difficult for us to return one day.

Back to Kathmandu with a touch of nostalgia but a new visit awaits for us. The « Namgyal School », located on the outskirts of Kathmandu, welcome children from the 6th class. We have to give the gifts entrusted by sponsors to 5 students. The headmaster receives us in his office and confirms the good results of these students who go along with those of the well-ranked establishment in the valley. The establishment regularly wins prizes during sport competitions

sports. During the visit, we attend the snack room of the pupils boys and girls separated in an impressive calm made of self discipline without prohibiting so much the conversations. We meet groups of students in rooms or dormitories well used to self-management. We leave the college with Passang (the CPS headmaster) who leads us there and gives us a list of needs that we will examine at the next board meeting.

The time to fill empty suitcases with gifts and clothes distributed.

Purchases of local crafts for sale in France will mainly take place in one of the many shops that surround the stupa of Bodnath.

Many invitations come one after the other « ex- Dolanji Monastery students »: at Ugyen and her husband’ home, then at Pema who runs a « guesthouse ». We also drive through the busy city to have the pleasure of meeting Tsewang’family . He works for a major NGO and gives us a glimpse of the top of its terrace of the nightlife of the city. In a revitalizing air, we share a meal with his great friend Takla, his childhood companion, Dolanji Monastery in India. Passang being with us.

During the last evening , we find Michel Houdan, member of the fondation, returning from a mission to Mustang, with the family of his godchild Yangchen.

In the early morning of October 20th, farewell greetings and warm thanks to Takla and Tirtha, the cook, are exchanged at the airport. Passengers departing for Delhi leave Katmandu, sad but happy to have lived so many unique and strong moments, near a people who is improving, a little thanks to our distant but faithful solidarity …

John Laurent

Voyage au Dolpo de Monique, Pierre, Annie, Jean et Michèle. Automne 2019

INFORMATION LECTEUR

Quelques informations complémentaires au texte sont accessibles en cliquant sur les liens ( https://www ….) Une page d’information doit s’ouvrir que l’on peut consulter et fermer en cours de lecture.

Après un vol sans histoires Paris – Delhi puis un transfert retardé vers Katmandou, Sonam, de l’agence Shambala holidays tout sourire nous accueille à l’aéroport en  remettant à chacun, la première khata (écharpe ) de bienvenue du séjour….. Il s’est chargé de l’aspect administratif de notre voyage : permis de trek, assurances….

L’installation  faite à Bodnath, https://www.routard.com/guide_voyage_lieu/4230-bodhnath.htm . les visites se succèdent au « Dragon hôtel » . On charge assez vite Takla notre guide ex élève de « Dolanji » d’acquérir les roupies népalaises indispensables . Ugyen nous rend une rapide mais sympathique visite.  Puis Passang, directeur de la CPS    , vient nous chercher  pour rejoindre son école plus  loin dans la vallée, où les enfants et toute l’équipe nous attendent avec impatience. Nous recevons un accueil toujours touchant fait de danses par divers groupes d’élèves  heureux et fiers de montrer leur talent à ces « étrangers »  venus de si loin…

Comment remercier sinon en prenant l’initiative pour Pierre de surprendre et faire rire l’assemblée avec son accessoire magique : le nez de clown. Jean improvisera une comptine anglaise mimant la démarche de l’éléphant. Vient le moment de la distribution collective de petit matériel scolaire, peluches, petites voitures,  puis des cadeaux confiés par les familles qui parrainent un enfant. Des photos sont prises qui témoigneront de ces instants auprès des parrains. Annie retrouvera ainsi son filleul ,ravi, dans une émotion partagée. La visite de l’école  nous fera constater les améliorations dues aux engagements des divers donateurs : cour pavée, équipement des classes mais aussi découvrir les nouveaux besoins : toiture infiltrée d’un dortoir, zone sanitaire à refaire…  Cette première séquence « émotion » augure bien du séjour malgré un ciel bas menaçant.

Quelques formalités réglées, vient le temps de retourner à l’aéroport pour rejoindre Nepalganj, ville toute proche de l’Inde où nous passons une courte nuit. Les relations locales de Takla faciliteront le passage de sacs en surpoids….. Ce vol pour le petit altiport de Juphal surprend toujours même les habitués par ce qu’il représente d’impressionnant avec  son arrivée entre les masses de l’Himalaya sur une courte piste .

L’air est frais à 2400m, les sacs chargés sur une « jeep », nous débutons notre long trek par une descente d’une ½ journée vers  Dunaï première ville du Dolpo, région toujours bien  isolée où se situe notre principal objectif : l’école de Kagkot. Le lendemain, Dechen vient nous rendre visite sur le terrain où nous avons passé  la première nuit sous tente et nous invite chez elle. Elle porte en permanence à dos la petite dernière. Son époux travaille à l’école Bön où leur fils est scolarisé, mais cette « ancienne de Dolanji » vit très modestement. Nous laissons les premiers vêtements  apportés, dons d’un généreux magasin de sport.

Après avoir fait connaissance avec nos muletiers et l’équipe de cuisine, nous rejoignons dans la journée le village de Tarakot mais l’étape suivante nous confronte à une pluie intense de fin de mousson rendant glissant le premier obstacle du parcours. Là aussi, nous constatons les effets d’éboulements constants qui obligent à monter  et redescendre de grands dénivelés. Le lendemain, comme lors de la précédente venue de Monique il y a 6 ans, les habitants de Kagkot ont envoyé des chevaux pour soulager nos vieux os. Vu de plus haut, les pentes abruptes vers la rivière nous offrent quelques frayeurs. Alternant cheval et marche, nous arrivons en vue du village (3300m).  Saisissante  sensation que d’arriver à cheval puis de marcher entre 2 rangées d’habitants aux habits colorés, offrant boissons, écharpes  et sourires  jusqu’à l’entrée de l’école….

Nous découvrons vite, sur la droite, les nouveaux bâtiments de l’internat presque terminés. Il permettra d’améliorer l’accueil de nouveaux enfants, disposera d’une pièce pour les repas et d’un modeste sanitaire.

Enseignant de l’école, Bishnu est devenu directeur d’une équipe de 7 jeunes enseignants motivés. L’école accueille une quarantaine d’élèves. Nous passerons 2 jours à découvrir les améliorations diverses dans les classes (8 niveaux jusqu’à la 4ème). Les deux dortoirs sont équipés de bons lits financés par notre association et assemblés localement. Le cuisinier que nous salarions prépare des repas chauds aux 18 élèves de l’internat et à l’équipe enseignante.  L’école a acquis de ce fait une bonne réputation à la ronde. Nous constatons que la plupart des bénéficiaires de l’internat sont les enfants des villageois. Ceux-ci ont eu le mérite de reconstruire intégralement leurs maisons sur le plateau proche de l’école, à l’abri des chutes de rochers de l’ancien village. Il nous faut donc ré exposer au cours d’une réunion générale incluant Shenang chef du district, cet  objectif majeur lié à la construction de la 1ère partie de l’internat : accueillir des enfants de villages éloignés. Une autre réunion permettra d’échanger autour des besoins à venir que nous enregistrons. Nous décidons cependant de donner un accord de principe au financement de 4 mois supplémentaires pour 2 enseignants volontaires. Ainsi, les élèves seront scolarisés 11mois et les connaissances réactivées. Le soir, nous fêtons également avec tous, le 70ème anniversaire de notre présidente honorée par un gâteau digne de ceux de la douce France…

L’entrée en classe est toujours précédée d’un moment de gymnastique et d’un chant patriotique. Souvent, un élève plus âgé est invité à animer ce rituel.

Nous sommes les invités d’honneur d’une belle fête de village, à laquelle nous participons en dansant et prenant la parole pour remercier de l’accueil qui nous est fait.

Notre projet prévoit de poursuivre notre découverte de villages d’altitude de ce massif du Daulaghiri. Bishnu, le directeur de l’école de Kagkot, se joint à nous afin de constater la réalité scolaire et tenter d’y remédier. En effet, des écoles ont été construites, mais les rares enseignants nommés ne restent pas ; froid et isolement les font retourner chez eux tout en continuant à percevoir leur salaire !! Seuls des logements décents, des possibilités améliorées de déplacement contribueront à fixer ces maître comme à Kagkot. De nouveau en route, nous passons les villages de  Pimri puis Garengaon décrits dans le compte-rendu du 28.11.2011, pour atteindre Seri à 4000m. La moisson de l’orge offre des vues magnifiques.

Ici, une école a été construite et fonctionne  financée par l’association Karuna  Shechen de Mathieu Ricard, secrétaire du Dalaï Lama.  Elle accueille 42 élèves. Nous y sommes bien accueillis, le contact avec certain enseignants est intéressant. Nous assistons au repas des enfants puis à un spectacle de danse de  qualité dans ce décor naturel grandiose.  Sur tout le parcours, Bishnu essaie d’échanger quelques informations sur  la scolarisation des enfants. Ces contacts mêlent sa culture hindouiste à celle tibétaine voire parfois animiste, très présentes  sur ce secteur.

Le village de Terengaon s’est vidé de ses rares habitants tous occupés aux récoltes. Il nous faut une journée de fort dénivelé et de cheminement parfois étroit pour atteindre Mukot depuis la rivière Barbung. Etape ultime du séjour, le village apparaît bien isolé à 4300m dans un écrin de sommets enneigés du massif. Les raisons déjà évoquées ont encore plus de sens ici. Un échange intéressant a lieu dans la maison du chef de village. C’est à nouveau l’occasion de prendre des informations sur  la situation scolaire. Celle ci n’a guère évolué depuis la dernière visite. Il est donc utile d’évoquer l’existence de l’internat de Kagkot. Ces visites chez l’habitant sont  des moments de  découverte d’un mode de vie austère que seule l’électricité améliore à l’aide batteries solaires.

Pour retourner à Kagkot,  l’impossibilité de traverser à gué la Barbung oblige à remonter  et marcher jusqu’à la nuit tombée. Nous refaisons étape à Kagkot où nous retrouvons l’eau courante (au tuyau) et l’abri d’une pièce pour les repas du soir. Nous retournons voir l’internat lors d’un repas du soir et réalisons le manque de places assises pour les enfants. Il est en principe prévu qu’une des nouvelles pièces soit équipée à cet effet.   Au cours d’une nouvelle réunion avec les enseignants autour de Shenang, nous confirmons notre engagement pour la prise en charge des salaires de 4 mois d’hiver  pour les 2 enseignants volontaires. Une liste de besoins par priorité nous est soumise et discutée.

http://www.himalaya-nepal.com/voyage_au_Nepal_fichiers/le_Dashain.htm.

Le pays fête Dashain  15 jours durant      Ce moment de réunions familiales est très important ; une chèvre est offerte par Shenang à laquelle nous préférons un sac de pommes locales. A notre grande  surprise, nous sommes invités à participer au rituel lié  à cette fête qui rassemble les enfants dans un silence  respectueux de la tradition. Musique et danses auxquels tous se mêlent sans complexe.

Une dernière fois nous parcourons le nouveau village tout occupé à canaliser des yaks loués par une expédition.

        Des adieux émouvants précèdent notre départ sachant qu’il nous sera sans doute difficile d’y retourner un jour.                                                                                

Retour à Kathmandou avec un brin de nostalgie mais une nouvelle visite nous attend. La « Namgyal School » accueille à la périphérie de Kathmandou  les enfants dès la 6ème. Nous avons à remettre les cadeaux confiés par des parrains à 5 élèves . Le directeur nous reçoit et confirme les bons résultats de ces élèves qui vont de pair avec ceux de l’établissement bien classé dans la vallée. L’établissement remporte régulièrement des prix lors de compétitions sportives. Lors de la visite, nous assistons au goûter des élèves garçons et filles séparés dans un calme impressionnant fait d’auto discipline sans interdire  pour autant les conversations. Nous croisons des groupes d’élèves dans des salles ou dortoirs bien habitués à s’auto gérer. Nous quittons le collège avec Passang (directeur de la CPS )  qui nous y a conduit et nous remet une liste chiffrée de besoins que nous examinerons au prochain conseil d’administration.

      Vient le temps de remplir les valises vides des cadeaux et vêtements distribués.Les achats d’artisanat local destiné à la vente en France vont principalement s’effectuer dans l’une des nombreuses boutiques  qui entourent le stupa de Bodnath. Les invitations se succèdent chez les anciens de Dolanji :chez Ugyen et son mari, puis chez  Pema qui gère une « guesthouse ». Nous traverserons aussi la ville encombrée pour avoir le plaisir de rencontrer la famille de Tsewang. Celui-ci travaille pour une importante ONG et nous  donne un aperçu du haut de sa terrasse de la vie nocturne de la cité. Dans un air revivifiant, nous partageons un repas en compagnie de Takla son grand ami, compagnon d’enfance au monastère de  Dolanji en Inde, ainsi qu’avec Passang.  Le dernier soir, nous retrouvons Michel Houdan, membre du CA de l’association, de retour d’une mission au Mustang, en compagnie de la petite famille de sa filleule Yangchen.

De bon matin, ce 20 octobre des adieux et remerciements chaleureux  à Takla et Tirtha, le cuisinier, sont échangés à l’aéroport. Les passagers en partance pour Delhi embarquent tristes mais heureux d’avoir vécu autant de moments uniques et forts, près d’un peuple qui avance, un peu grâce à notre solidarité lointaine mais fidèle…

 

   

Voyage à Dhorpatan, printemps 2018

Du 15 avril au 15 mai 2018, plusieurs membres de l’Arche de DOLANJI sont allés au Népal.

Plusieurs destinations différentes étaient au programme dont la visite à Dhorpatan afin de rencontrer l’équipe des enseignants, d’effectuer la distribution des uniformes et des bottes et de faire le, point sur les besoins de l’école.

Lors de ce déplacement nous avons eu la chance de bénéficier d’une très bonne météo.

Le Voyage à Dhorpatan:

Nous étions quatre membres du conseil d’administration à faire le voyage : Monique et Pierre Chantrel, Martine Buissier et Annie Cochet , nouvelle venue au Conseil d’Administration qui venait au Népal pour la première fois. Takla, notre guide habituel nous accompagnait.
A Pokhara nous nous sommes arrêtés au camp tibétain de Tashi Palkiel. En effet, depuis le printemps 2017 l’argent destiné à Dhorpatan n’est plus géré par le camp tibétain de Tashiling mais par celui de Tashi Palkiel. C’était pour nous l’occasion de faire connaissance avec le responsable du camp : Karma Sopa et le comptable, Tashi qui nous ont accueillis très chaleureusement.
Après quelques péripéties de voyage dus à la panne de notre jeep, nous sommes arrivés très tardivement, de nuit, à Dhorpatan.

Dès le lendemain matin, nous nous sommes rendus à l’école.

Quelle surprise! Une partie des bâtiments étaient démolis, de nouveaux étaient en cours de construction et les moins abimés avaient été réparés et améliorés :                peintures murales, moquette, nouveau mobilier.

Enfin les enfants de Dhorpatan allaient bientôt pouvoir disposer de bâtiments corrects pour travailler. En attendant que suffisamment de classes soient disponibles, une partie des cours se fait toujours à l’extérieur, dans la cour.
Le grand élan de reconstruction que nous avions remarqué un peu partout est donc arrivé jusqu’à Dhorpatan.
Nous avons été surpris d’apprendre que l’effectif de l’école avait diminué d’une centaine d’enfants cette année. En effet, de nouvelles écoles ont été construites dans les villages voisins permettant aux enfants d’être scolarisés plus près de leur domicile (L’attrait pour l’école évangéliste avec internat située à Dhorpatan explique aussi en partie cette diminution des effectifs.) .

En Mai 2018, presque 350 enfants étaient inscrits à l’école.
Une autre petite école située à 30 minutes de marche de l’école principale a commencé à fonctionner. Elle accueille une vingtaine d’enfants scolarisés en grande section, CP, CE1, afin de leur permettre d’avoir une école près de leur domicile. Faute de local adapté, la classe a lieu provisoirement dans une ancienne étable mais un nouveau bâtiment est en construction..
Notre séjour à Dhorpatan se fait en l’absence du directeur d’école parti chercher les livres pour la nouvelles année scolaire. Les quatre enseignants salariés par l’Arche de Dolanji organisent notre accueil. Nous faisons connaissance avec Sherab, le nouveau professeur d’anglais qui s’est très bien intégré dans l’équipe enseignante.

Avec eux, nous organisons la distribution des uniformes et des bottes. Il nous faudra une journée complète. Cette distribution est un grand moment pour les enfants et leurs parents. Presque tous les parents des plus jeunes enfants étaient présents et les plus grands se sont empressés de retourner chez eux pour montrer leur nouvelle tenue à leurs parents.
Après la distribution des uniformes, nous effectuons la distribution des crayons collectés dans des écoles proches d’Alençon. Elle nous a permis de remettre des crayons de couleur à chaque enfant des petites classes et deux crayons à tous les autres.
Cette opération pourra être renouvelée car il y a peu de matériel dans les trousses des petits écoliers de Dhorpatan.

Les quatre jours passés à Dhorpatan nous ont permis de développer les liens avec l’équipe enseignante, de mieux connaître les conditions de vie dans ce village qui malgré l’amélioration de la piste reste toujours bien isolé.

La population y est particulièrement pauvre, tributaire des récoltes de pommes de terre. Si la récolte est mauvaise, au printemps, beaucoup d’enfants ne peuvent plus apporter à l’école quelques pommes de terre pour se restaurer le midi. Ils se contentent d’un repas le matin et d’un autre le soir. C’était le cas lors de notre visite.
A notre retour, nous avons fait halte à la ville la plus proche, Burtibang, petite ville en plein développement.
Nous avions rendez vous avec Sir Prakash Ojha représentant le responsable de l’éducation du district. Il était accompagné de Sir Chak Bahadur le directeur de l’école de Dhorpatan et de Sir Deepack Thapa, élu local de la nouvelle municipalité de Dhorpatan.

Nous avons eu un échange très fructueux en faisant le constat que la dynamique impulsée par nos actions, celles du gouvernement et celles des élus locaux était bien réelle et doit encore se développer.
Une demande a été faite auprès des élus locaux afin que la nouvelle petite école près de Dhorpatan (Chhentung) obtienne un agrément, que le nombre d’enseignants soit augmenté à l’école de Dhorpatan, que l’école soit équipée d’ordinateurs et que des actions soient menées auprès des parents concernant les soins, l’hygiène et la nourriture.

Nous verrons quelle suite sera donnée à ces demandes mais le pays semble mettre une priorité sur le développement de l’éducation ce qui permet d’être optimiste.

Pour Annie, cette visite était une découverte totale. Voici en conclusion, les impressions qu’elle a eues de cette visite :
« Découvrir Dorpathan est une nouvelle et belle histoire qui commence… Aussi je vais me limiter à la rencontre avec l’école: les enfants avec leur sourire, leur vivacité, le partage avec eux sur le chemin de l’école, les parents accompagnant leurs petits pour l’essayage des joggings: les échanges de regards et leur entraide, beaucoup d attention de part et d‘autre…. l’accueil des enseignants avec leur écoute…
J’ai découvert aussi toute la logistique que les membres de l’association ont du mettre en place avec de nombreuses années de suivi et de régularité… pour en être là aujourd’hui et la suite del’évolution.
De vue plus large j’ai saisi un peu comment on peut être différent après avoir
partagé avec l’entourage de beaux moments. Je reste prête à y retourner pour poursuivre mon initiation népalaise….


En fond de tableau, je garde les étendues de prairies, de champs de pommes de terre, les montagnes les cours d eau, l’ accueil de nos hôtes, la jeep en panne et le rapatriement en tracteur , le ciel étoilé, la confection des momos… A Katmandou, le stupa…les achats d’artisanat … »

Au fil de nos visites, de véritables liens se tissent aussi bien avec les enfants qu’avec les familles et les enseignants qui restent les piliers de l’école. « L’Arche de Dolanji» est connue et reconnue dans cette vallée perdue. Il est vrai que nous y sommes présents depuis plus d’une dizaine d’années et les changements positifs constatés à chaque visite ne font que nous encourager à continuer de permettre à tous ces enfants d’avoir accès à l’école et d’y trouver des conditions d’accueil qui s’améliorent d’années en années.

                                                                                                  Monique Chantrel

 

 

Namasté ! Tashidelek ! Hello !

To all our English speaking friends.

 

From April 15 to may 15 2018,some members of “arche de dolanji” foundation went to Nepal: Monique and Pierrot Chantrel, Martine Buissier, Annie Cochet along with 4 sponsors Isabelle, Roselyne, Christine and Marie-Lys (that we call “godmothers” in French)

 DHORPATAN

Monique, Pierrot, Martine and Annie visited Dhorpatan school after the departure for France of the sponsors.

We were happily surprised at discovering the works in progress ,new classes with colourful paintings, carpets on the floor and new tables. There are less  children this year, about 350 ;new schools have been built in neighbouring villages and some children go to the Christian boarding school of the village.

We found out a small school of about 20 children, located about 30 minutes from the main Dhorpatan school. It is too far away for the younger ones to walk to the main school and a new building is being built and will be better for the young ones.

We did not meet the head master who was away getting books for the new school year and we were welcomed by the 4 teachers that “arche de dolanji” employs.We met the new English teacher Sherab ,who is doing well in the teaching team.

During our stay, we distributed the uniforms and the boots bought by Takla, to all children as well as pens, pencils that had been given to us by some local French schools.

We stayed in Dhorpatan for 4 days then on our way back, we stopped at Burtibang where we met Sir Prakash Ojah who is responsible for the education of the district. He met us with Sir Chak Bahadur (Dhorpatan’s headmaster)and Sir Deepak Thapa (the representative elected in the new Dhorpatan township).

We had a fruitful conversation together, enhancing how dynamic our actions were, how the relationship between the government ,the elected local people and “arche de dolanji” foundation were and have to be continued in the future.

We made a list of actions to be held in the near future such as an agreement for the small Chhentung Dhorpatan school ;we asked for an increased number of teachers ,some computers and local actions with the parents concerning care ,hygiene and food in Dhorpatan main school.

We are working hard in France to get some money to help Dhorpatan school .

 

During our different visits, we have been able to build good connections with the children ,the parents and the teachers. Our foundation is well-known is this far away valley. We have been coming and helping Dhorpatan school for about 10 years and are happy to see some positive changes . We do hope that it will continue.

Let’s hope for a better change in the future concerning education for all Nepalese children .

Annie,a new member of the foundation came to Nepal for the first time and discovered Dhorpatan.

She writes:”Discovering Dhorpatan is a new and beautiful story that is only beginning….meeting the children ,their smiles, their dynamism,sharing with them along the path to the school,the parents with the younger ones when we gave the uniforms,help with one another,the teachers and the way they deal with the children ,so nice and respectful… I also discovered the work that the arche de dolanji members have been doing year after year… I am ready to go back to Nepal and to Dhorpatan!”

 

 

Voyage au Langtang: printemps 2018

Du 15 avril au 15 mai 2018, plusieurs membres de l’Arche de DOLANJI sont allés au Népal.

Plusieurs destinations différentes étaient au programme dont La découverte du Langtang afin de permettre la rencontre des familles d’enfants
parrainés par l’Arche de Dolanji et des parrains présents.

Le Voyage au Langtang

La région du Langtang est située au nord de Katmandou. En 1976, le Langtang est devenu le premier parc national du Népal situé dans l’Himalaya. Au Nord, cette région jouxte le Tibet chinois. Les habitants du Langtang sont de culture tibétaine.
Cette région a été particulièrement frappée lors du tremblement de terre d’avril 2015: beaucoup de maisons, d’écoles, de temples ont été détruits.
La plupart des enfants de la Conscience Primary School (CPS) sont originaires de cette région. Cette école est située à Nayapati, dans la vallée de Katmandou. Actuellement 16 enfants y sont parrainés par l’intermédiaire de l’Arche de Dolanji. (12 à la CPS et 4 à la Namgyal School, école qu’ils intègrent dès la sixième).


Notre groupe était composé de trois membres du conseil d’administration (Monique et Pierre Chantrel et Martine Buissier) et 4 marraines ( Isabelle, Roselyne, Christine et Marie-lys ).
Dès le lendemain de notre arrivée, nous nous sommes rendus à la CPS afin que les marraines rencontrent leurs filleuls. Nous étions le mardi 17 Avril, un jour particulier pour les enfants, le jour de rentrée des classes après des vacances passées dans leurs familles.

Ils avaient besoin de reprendre leurs habitudes de vie à l’école tout en découvrant leur nouvelle classe. (Au Népal l’année civile commence en avril, ainsi que l’année scolaire).

Dans la cour, tous les enfants de l’école nous attendaient, ils nous ont accueillis en chantant et en nous remettant des Katas (Echarpes de bienvenue traditionnelles).

Dans l’après midi, nous avons distribué les peluches que nous avions apportées et une partie des jeux collectés dans des écoles françaises.

Voici le témoignage de Marie_Lys :
« Les enfants, un peu intimidés au départ, ont vite retrouvé leur naturel et leur gaîté. Les  filles nous ont fait une démonstration de danse, les garçons ont joué au frisbee. Bref c’était l’ambiance joyeuse de toute cour de récréation, sauf qu’il y avait parmi ces enfants, ceux dont nous venions de faire la connaissance et que nous sponsoriserons jusqu’à ce qu’ils atteignent le bac, et c’était bien émouvant. »
Pas de temps à perdre pour le petit groupe. Le mercredi 18 avril, nous prenons le bus pour leLangtang. Notre bus doit nous amener à la petite ville de Shyabrubesi, située à moins de 150 kilomètres de Katmandou mais il nous faudra 11 h pour y arriver, ce qui donne une idée de l’état des routes népalaises !
Christine témoigne : «je me souviendrait toujours de ce bus local bondé avec autant de voyageurs debout qu’assis ! Nous passions au bord de ravins très sereinement avec un conducteur très calme devant un volant aussi grand que lui !!
Un grand moment pour commencer notre trek ». 
Arrivés à Shyabrubesi, nous avons sorti nos bâtons de marche et commencé un périple de 7 jours de village en village à la rencontre des familles des enfants parrainés. Passang, le responsable de l’école nous accompagnait et organisait
les rencontres.

Je laisse la parole aux marraines qui  nous accompagnaient pour qu’elles vous donnent leurs impressions sur ces moments de rencontres et ces soirées
inoubliables passées ensemble, parents et marraines réunies atour d’un même projet, l’avenir des enfants.
Marie-Lys : « Rencontrer les parents de ces enfants, notre objectif était clairement là. Mais il fallait le mériter, monter par des chemins caillouteux et moi qui pensait que ce serait une promenade de plaisir, j’ai vite changé d’idée. Cependant ces chemins ont été aussi l’occasion de faire plus amples connaissances entre nous tous, Monique, Pierre, Martine, Isabelle, Roselyne, Christine, notre guide Dilip, Passang le directeur de l’école et moi-même.
Nous sommes vite devenus un groupe très soudé. Et les nombreuses pauses pour récupérer notre souffle nous ont permis d’admirer un paysage de montagne grandiose. 

Gatlang, Thangbuchet, Tatopani, Gonggang,Nagtali, Thuman, à chaque étape , lesvillageois nous accueillaient avec une telle gentillesse et générosité que notre fatigue s’envolait aussi vite. La barrière de la langue n’a jamais été un obstacle à des fous-rires partagés, surtout le soir où nous nous retrouvions tous pour chanter en Tibétain et en français, pour danser les danses de nos régions et pour goûter à leur plat qu’ils avaient la gentillesse de ne pas trop agrémenter de piment pour préserver nos palais d’européens.
Le matin nous nous retrouvions tous et la cérémonie d’adieu commençait. Le lama du village à l’aide d’une brindille trempée dans du coca, faisait des prières, puis nous versait dans nos mains jointes un peu de ce coca dont nous buvions une gorgée avant de le disperser. Alors on nous passait autour du cou, une Kata de couleur à chaque fois différente.


Isabelle : « Et lorsque après cette jolie cérémonie nous repartions voir un autre village, c’est souvent la larme à l’oeil que nous entonnions « Ce n’est qu’un au revoir mes frères ».
Notre action de parrainage a ainsi réellement pris tout son sens en allant au contact de tous ces enfants et de leurs familles. Nous avons partagé ensemble des moments inoubliables qui ont permis de créer des liens forts, signes d’une belle histoire qui ne fait que commencer »
Roselyne : « Ces écrits reflètent parfaitement ce que j’ai vécu avec vous dans cette aventure extraordinaire ; je partage l’intégralité des sentiments exprimés qui nous ont animés et nourris. Je garde aussi le souvenir des cultures de céréales en terrasses et des paysages de rhodos en fleurs. »


C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons quitté le Langtang, souvenirs de moments forts partagés avec les familles, de grandes soirées festives, de découverte
d’une culture si différente de la notre. Nous étions aussi très satisfaits de voir qu’enfin, après 3 ans, les villages étaient en pleine reconstruction. : maisons, écoles, nouvelles pistes, centrales hydroélectriques….De quoi donner l’espoir aux habitants de cette région.


A notre retour à Katmandou, nous avons passé une nouvelle journée à la CPS: chants, danses avec les enfants ravis de partager ces moments avec nous, distribution des vêtements apportés de France , partage d’une grande salade de fruits toujours appréciée des enfants qui ont peu l’occasion de manger des fruits.
                                                                                                    Monique Chantrel

 

 

Namasté ! Tashidelek ! Hello !

To all our English speaking friends.

From April 15 to may 15 2018,some members of “arche de dolanji” foundation went to Nepal: Monique and Perrot Chantrel, Martine Buissier,Annie Cochet along with 4 sponsors Isabelle, Roselyne, Christine and Marie-Lys  (that we call “godmothers” in French)

Conscience Primary School

We visited the Nayapati school managed by Passang Dhondup Lama as soon as we arrived

Marie-Lys writes about the visit:

“at first, the children were shy with us but very quickly they became joyful and smiling. The girls danced for us, the boys played  Frisbee, It was just like any other school playground. The difference is that we help some children having an education until grade 12. We were moved to meet them “.

On the day after ,we went to Shyabrubesi by bus the walked to Gatlang,Thangbuchet,Tatopani,Gonggang ,Nagtali and Thuman. We met the CPS children’s parents almost every evening ;they came to meet us and we were happy to know them. We enjoyed listening to Tibetan songs ,dancing with them and also singing in French for them . We mostly appreciated the Tibetan ceremonies in the morning , before leaving them and we were very much honoured at receiving colourful katas.

Meeting the CPS children’s parents was meaningful for us all. The trek was well organized by our French speaking guide and most of all by Passsang .Thank you !

We left the Langtang area with our hearts full of good memories and emotions.

We also were happy to see that all villages were in the process of being repaired  and rebuilt with new houses, new schools, new tracks and paths as well as hydro electrical companies.

We are hoping for better conditions of life for the Nepalese people.

When we came back to Kathmandu, we went to CPS school again ,we distributed clothes from France ,toys, games and we offered everyone a large fruit salad that the children loved .

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Nous avons  eu la possibilité : 

  • de  voir le fonctionnement de l’école : effectifs, besoins de matériel,
  • de rencontrer le nouvel officier du camp de réfugiés tibétains de Tashiling à Pokhara qui remplace Thupten  Choephel qui a été le coordinateur de notre aide pendant de nombreuses années.

Par ailleurs, nous avons  commencé les démarches pour la mise en place d’une ONG locale qui serait en mesure de travailler avec une ONG étrangère en particulier avec l’Arche de Dolanji.

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L’école
Les élèves :
456 enfants fréquentent l’école cette année  dont une petite majorité de filles. Très  tôt les garçons accompagnent leur père dans les déplacements en caravane.

Beaucoup d’enfants ont entre 1h et 1h 30 de marche pour arriver à l’école. Le taux
d’absentéisme est en moyenne de 10 à 15%, la période où il est le plus important étant l’hiver lorsqu’il y a de la neige et que les enfants sont bloqués dans leur propre village.

La plupart des enfants présents à l’école sont des dalits , la caste la plus basseou bien des Janajati qui est également une basse caste.

Les classes :
Au mois de mai, la classe 8 ( équivalent au niveau quatrième) ouvrira. Deux nouvelles classes ont été construites.

Le gouvernement n’a financé que 45% de cette construction, le reste est dû à un club de jeunes d’un village de la région et à l’aide matérielle des villageois qui ont fourni les pierres et le bois.

 

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 L’équipe enseignante nous a remis un projet de modernisation de l’école. L’arrivée de l’électricité permet d’envisager l’achat d’ordinateurs et d’une photocopieuse.

Il faudrait également construire un nouveau bâtiment avec une salle d’activité assez vaste . Les enseignants aimeraient avoir des uniformes et nous demandent d’en financer l’achat .
Ces demandes importantes seront examinées par le conseil d’administration de l’association.
Les enseignants :
Les salaires des 3 enseignants salariés par l’association ont été fixés en fonction de leur niveau de formation. Ils varient de 145 à 88 € par mois.

Ces enseignants habitent Dhorpatan avec leurs familles. Nous espérons donc qu’ils resteront et s’investiront dans leur travail. On m’a d’ailleurs assuré que leur taux de présence était supérieur à celui des 3 enseignants envoyés par le gouvernement. 3 autres enseignants payés par le comité de village travaillent à l’école.

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 La mise en place d’une ONG locale

Cette démarche est effectuée afin d’officialiser notre aide entre l’école administrée et fréquentée par une population népalaise et notre association. Jusqu’à présent , notre aide était uniquement gérée par le responsable d’un camp tibétain à Pokhara chargé également de la gestion du camp tibétain de Dhorpatan : Thupten .

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Mr Deepack Thapa – président du comité de village

Bien que l’école ne soit fréquentée et gérée que par des Népalais , seule la communauté tibétaine intervenait pour la gestion de notre aide. Grâce aux qualités de Thupten,.ce fonctionnement a toujours apporté entière satisfaction,permettant de rapprocher les communautés Népalaises et Tibétaines.
Pendant mon séjour, de nombreuses réunions ont eu lieu afin de mettre en place une ONG locale.
Parmi les 11 membres de la future ONG, figurent des responsables tibétains, des responsables
Népalais et des enseignants . il reste à trouver un secrétaire qui maitrise bien l’anglais et que l’on
puisse contacter facilement ; il faudra aussi prévoir l’ouverture d’un compte bancaire .

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Tsutrim Dorjee – Responsabe de Tashiling et de la communauté Tibétaine de Dhorpatan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Tashi Tseten

 

 

 

 

 

 Monsieur Tashi Tseten continuera à servir d’intermédiaire entre l’école et le
responsable du camp de Tashiling à Pokhara.


De retour à Katmandou,  nous avons  pu rencontrer Yungdrung, l’étudiant peintre que nous soutenons depuis quelques années ; il finira ses études au mois de Juillet prochain et doit travailler sur des projets de chantier de décoration de bâtiments.

Avant de partir, il ne nous restait plus qu’à effectuer quelques achats d’artisanat pour les différentes ventes prévues en France.

Cordialement à tous

MH

 

 

Tashi Delek ! Tsering ! Dondup !

 

       Tashi Delek ! Tsering ! Dhondup !

 

Que vos voeux se réalisent !   longue vie !    plein succés !  

                                                  (en Tibetain.)

 

Nous voici au départ d’une nouvelle année et nous sommes ravis de vous adresser nos voeux en vous remerciant de votre soutien à la cause des enfants de l’Himalaya.

 

Et puis , pour vous remercier, nous, les rédacteurs de ce blog,nous vous proposons un petit voyage , une rétrospective, comme cela se dit beaucoup  ces jours ci  dans les médias. Nous  vous invitons à suivre notre parcours,quelques une de  nos pérégrinations, depuis que nous avons commencé d’être parrains.

rassurez vous ,plus d’images  que de bavardage!

 

Tout a commencé il y à un siècle, enfin, disons dans les dernières années de ce cher 20°.

Nous avons alors démarré le parrainage d’un petit garçon à Katmandou (par l’intermédiaire d’une autre association).

Dans les mois qui ont suivi, nous avons reçu sa première lettre avec une photo de lui et des yaks de son village.

Au début de ce siècle, voulant parrainer également  une jeune fille , au hasard de rencontres, nous nous sommes adressé à l’arche de Dolanji; qui nous a tout de suite proposé d’aider une demoiselle scolarisée à Dolanji.

Avec les deux, nous échangions des lettres aussi souvent que possible.

                Enfin ,après deux ou trois ans, nous avons décidé d’aller les rencontrer ; donc départ pour l’inde et le Népal ensuite; Puis les événements et les voyages dans cette direction se multiplièrent et les rencontres aussi , alors  en voici quelques images…. 

( Bien sur l’association  n’intervient plus en Inde, mais nous y avons des souvenirs, les voici donc également)

N.B: les photos ont été prises lors de nombreux voyages à ces différents endroits et en des saisons différentes)

 

 

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Sur la route en arrivant de Solan,nous avons aperçu le monastère du camp de réfugiés Tibétains de Dolanji pour la première fois.

 

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  Depuis la guest house ou nous logions, nous apercevions l’école,  juste  en dessous de nous et sur sa gauche,en contre bas, les bâtiments du BCH .                                                                                


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Le kinder garden de Dolanji ou  Dawa Lhamo était très fière de son travail.

 

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il n’y à pas que l’école dans la vie des enfants.

 

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Il y a aussi les jeux,la toilette, ou les études religieuses pour les petits moines.

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Et comme partout les fillettes sont  coquettes, même sans coiffeur ,… 

 

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il y à les repas et la couture ou le tricot aussi,  en hiver, il fait froid, et il n’y a pas de chauffage, alors on se couvre.

 

 

A Sarnath:

Dans la banlieue de Varanasi, (ex Bénares) nous sommes allés rencontrer des étudiants  au centre des hautes études Tibétaines, certains d’entre eux  venaient de Dolanji.

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Les gâths au bord du Gange peuvent être très calmes,

mais  très fréquentés à d’autres moments, notamment lors de pèlerinages .

 

Sarnath est  à quelques kilomètres de Varanasi, c’est  un lieu de pèlerinage  Bouddhiste, c’est là dans le parc aux biches qu’il aurait tenu son premier prêche à des disciples.

Mais  c’est là aussi que nous allions rencontrer nos jeunes amis étudiants. dans un cadre magnifique et paisible, loin de l’agitation Indienne.

 

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c’est à quelques pas du centre Tibétains, un peu plus haut dans la même  rue, que nous allions faire une rencontre inoubliable, la BSS.   (la Boudha’s Smile School)

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Au Népal:

A Katmandou d’abord ou nous sommes allés rencontrer notre filleul .Sa grand mère à tenu à nous à héberger, elle le fait toujours depuis, quand nous y allons.

 

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Ils habitent dans la banlieue de Katmandou, à Boudha, un endroit de pélerinage Boudhiste et aussi un formidable lieu de rencontre entre ceux qui viennent du Tibet ,du Mustang , du Dolpo ou de Limi et qui croisent là ceux qui viennent de l’occident  de l’inde ou  bien d’ailleurs et tout ce monde tourne autour du grand Stuppa , il y à foule  particulièrement vers 17 heures et à cette heure là vous êtes certain d’y rencontrer une connaissance.

A Boudha également, il y à la »Manarasovar Academy » où sont scolarisées Pema et Palzom, dirigée par nos amies Miss Tsultrim et Miss Bijaya .

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Pendant les vacances d’hiver, l’école organise des picnics.

 

A PoKhara , avec d’autres amis, nous partageons des moments de fêtes et d’autres moments  plus sérieux…..mais toujours  de plaisir.

 

 

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Et puis Nous sommes allés à Dhorpathan avec Thupten, l’officier des camps de Tashiling et Dhorpatan, dont vous avez déja entendu parler.

 

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Enfin, nous  vous avons raconté notre voyage à Dhorpatan dans un précédent article, alors juste , quelques images,quelques souvenirs

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Au Tibet:

Il y à eu d’autres voyages encore…. mais l’ un d’entre eux nous a particulièrement marqués…….. Au Tibet. ou entre autre nous sommes allés  rencontrer la famille de notre amie…. qui vit en Inde  et n’a pas revu ses parents depuis plus de 25 ans, nous leur avons porté les seules photos qu’ils aient  eu d’elle depuis leur séparation.

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Pas de photo de ces rencontres, juste des souvenirs…………………………………….!

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Tashi delek..!.. Tsering..!….Dhondup..!

 

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               le sourire de cette jeune fille qui va à l’école de Dhorpatan est notre récompense à tous !

                                   

Voyage de Martine en Inde et au Nepal

 

 

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Compte rendu des visites au Népal et en Inde

Novembre /Décembre 2009

de Martine Buissier

 

 

   1) Rencontres avec 3 étudiants au Népal : ce sont tous des anciens de Dolanji dont nous avons décidé de financer les études

  •              Takla, 23 ans, originaire d’Humla (Nord-Ouest du Népal) :

 

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Takla est étudiant en 2ème année à « Katmandu Academy of Tourism and Hospitality ». Après quelques difficultés, il s’est orienté avec succès dans le tourisme en juillet 2008. L’association prend en charge sa scolarité, son logement et sa nourriture.

Sa formation dure 3 ans et devrait se terminer en novembre 2011. Il obtiendra un Bachelors Degree et pourra trouver un emploi de guide touristique assez facilement.

Il vit à Kathmandu avec son frère de 20 ans, étudiant en comptabilité, parrainé par ailleurs, il a un autre frère de 16 ans qui est en formation d’électricien et va repartir au printemps dans leur région d’origine. Takla est un élève excellent, motivé, coopératif, serviable, qui a beaucoup d’amis dans l’école, ce que confirme son directeur. Il a bien réussi ses examens de décembre 2009.

Il suit des cours pour perfectionner son anglais (cours payés par l’association) et travaille aussi bénévolement comme aide soignant dans un foyer d’enfants. Je lui ai suggéré de se trouver un emploi rémunéré pour commencer à se prendre en charge.

 

  • yungdrungYungdrung, 25ans, originaire de Dhorpatan.

Il étudie la peinture de thangkas à Katmandu dans une classe de 12 élèves, 3 jours à Swayambunat pour la peinture Bön et 3 jours à Bodnath pour la peinture bouddhiste. Il est au 1er niveau pendant 2 à 3 ans et quand son maître le jugera, il passera au 2ème niveau dans un atelier ouvert aux touristes. Il ne paie pas de frais de scolarité, l’association prend en charge ses frais de logement et de nourriture à Kathmandu depuis avril 2008.

C’est un jeune réservé, introverti mais souriant quand je prends le temps de rester avec lui.

De nationalité tibétaine et non népalaise, il perd beaucoup de temps dans ses études car il doit faire tamponner sa carte de séjour de réfugiés tibétains chaque année dans la ville où elle a été émise à l’origine, c’est à dire à Dolanji plus exactement à Nahan ou Solan, en Himashal Pradesh, le head office du district de Dolanji.

 

  •                      Phurbu, 22 ans, ancien de Dolanji originaire du Mustang.

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Il a terminé ses études au lycée de Pokhara tout en enseignant les mathématiques dans une école réservée aux enfants du Mustang. En octobre 2009, il a réussi la sélection d’entrée à l’EIA « Enlightened International Academy », à Pokhara : 28 étudiants ont été sélectionnés et il a commencé mi novembre, entrée décalée à cause de la grève générale. L’association a payé son inscription et ses frais de scolarité. Il étudie la comptabilité, l’informatique, l’économie et l’anglais. Il a un grand besoin de s’acheter un ordinateur et je pense que l’on pourrait lui faire un micro crédit, comme pour le VTT – qu’il a revendu dès qu’il a déménagé et s’est rapproché de son Institut. C’est un garçon sérieux et digne de confiance. (Le CA a donné son accord pour ce prêt).

                                                 2)   Rencontre avec Thupten à Pokhara (Népal)

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Représentant du gouvernement tibétain en exil, il intervient dans 4 camps de réfugiés : Tashiling à Pokhara, Dhorpatan, Mananga et Samdo, à la frontière tibétaine. Depuis 3 ans, il est notre coordinateur pour Dhorpatan, ce qu’il accepte de faire bénévolement. Il travaille à Pokhara mais sa famille (sa femme et ses 3 enfants) habitent à Kathmandu.

L’école népalaise de Dhorpatan compte maintenant 295 enfants inscrits (211 garçons et 84 filles…) et 3 professeurs payés par le gouvernement. Avec l’argent de l’association, il fera acheter et apporter au printemps des uniformes (des chemises marron, moins salissantes!) des bottes et des fournitures scolaires. Nous payons aussi le salaire d’un quatrième professeur et au printemps prochain, d’un professeur d’anglais en plus.

L’école tibétaine ne compte que 7 enfants mais répartis dans 2 hameaux éloignés, un professeur tibétain, rémunéré par nous, allant à mi-temps dans chacun des 2 endroits. Les tibétains ne veulent pas envoyer leurs enfants à l’école du gouvernement car on n’y enseigne pas le tibétain. Quand ils grandissent, les enfants tibétains sont scolarisés à Pokhara ou à Kathmandu (ou envoyés à Dolanji…)

 

 

                                        3)   Rencontre avec Kedar à Kathmandu

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Kedar est un acteur important de l’association « Action Dolpo » et il a accepté d’être provisoirement notre intermédiaire avec le village de Kagkot. Situé dans le district du Dolpo, il s’agit en fait de plusieurs hameaux faisant partie du même VDC (canton) de Mukot, au nord du Daulaghiri. Les hameaux sont situés à l’est du Dolpo, dans la vallée de Barbung, loin des treks touristiques et souvent « oubliés » par le gouvernement népalais pour le versement des subventions auxquelles ils ont droit. Il y a 10 à 20 familles par hameau.

Tsewang Tenzin, ancien chef de village et toujours très respecté, a contacté Kedar il y a quelques années pour la construction d’une école .Tous les habitants des villages alentour, très motivés, se sont mis d’accord pour que l’école commune soit à Kagkot, bien placé stratégiquement par rapport aux autres hameaux et dont l’école existante mais restée longtemps non opérationnelle sera plus facile et moins chère à agrandir. Une ligne téléphonique est désormais installée au village. Les villageois récoltent le bois environnant pour faire fabriquer par des charpentiers tables et bancs de l’école et sont désireux de s’impliquer dans ce projet d’école.

L’année scolaire officielle dure d’avril à novembre inclus soit 8 mois. En 2009, il y avait 54 enfants, 3 professeurs pour 4 niveaux (2 maternelles et 2 cours primaire), l’école a pu fonctionner de juin à octobre. En 2010, il y aura environ 70 élèves et 5 niveaux, moitié garçons et filles et les villageois souhaitent que l’école marche pendant les 8 mois. Le 31 juillet 2009, grâce à un premier versement de notre association, a eu lieu la distribution des fournitures scolaires achetées et acheminées par Kedar (photo ci-contre).

Le projet actuel consiste à assurer le fonctionnement de l’école en complétant la rémunération des 3 professeurs en place (comme cela se pratique au Népal où les ONG apportent un complément de salaire aux professeurs payés par le gouvernement), en prenant en charge le salaire d’un professeur/coordinateur en plus et d’un cuisinier, et à renouveler les fournitures scolaires et les uniformes.

                                               4) Les étudiant de Sarnath (Inde)

 

Les 12 étudiants que nous aidons sont tous aussi des anciens de Dolanji qui sont inscrits à l’Université tibétaineetudiants (CIHTS). Certains terminent ici leurs années de lycée (niveaux 11 et 12) puis choisissent leurs études : art et culture, médecine, philosophie. La plus ancienne est en 5ème année d’études de médecine tibétaine (qui durent 9 ans). Ils sont tous très épanouis t motivés et reconnaissants de l’allocation que nous leur donnons (12€/mois chacun) qui leur permet d’acheter livres (d’occasion souvent) produits de toilette ou autres produits de base qui leur sont nécessaires. La scolarité et la pension sont gratuites.

 


 

 

 

 

 

                              5) Buddha’s smile school (BSS : Sarnath, Inde)

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Rappel : il s’agit d’une école privée, dirigée par une indienne, Rajan Kaur Saini, accueillant des enfants de familles vivant dans des conditions de misère extrême. L’association a pris en charge depuis 3 ans les repas de midi préparés par le mari de Rajan, Sukdev, victime, en mai 2009, d’un grave accident de moto qui a nécessité l’amputation d’une jambe. Les repas ont continué à être préparés par ses employés et son beau-frère et servis sans interruption malgré cet accident. Sukdev, maintenant appareillé, a recommencé à travailler (photo ci-dessus).

 

Dans les 8 classes primaires, il y a toujours 220 enfants ; il y a une liste d’attente de plus de 10 enfants mais il n’y pas de place pour eux en l’état actuel des locaux.

Cette année 23 enfants, 8 filles et 15 garçons, ont été scolarisés en école secondaire : ils vont dans 2 écoles différentes, une pour filles à 45 minutes de Sarnath, de 7h30 à 13heures. Une pour garçons de 9h à 16 heures. Les 23 enfants reviennent à Buddha’s Smile School après leur cours pour des cours de soutien, d’études sous la surveillance de Rajan ou de Jagdish, son frère et « Principal » de l’école, seule présence masculine du personnel enseignant, compétent et dévoué. Le lavage des mains au savon (photo ci-contre) avant chaque repas, servi vers 11h, fonctionne bien. Rajan signale qu’il y a moins d’enfants malades cet hiver.

Je suis allée avec Rajan, Jagdish et deux professeurs rendre visite à la communauté Bengali, près de Varanasi. De nombreux enfants de ce groupe ethnique sont scolarisés à Buddha’s Smile School. Ce sont des ramasseurs d’ordures et de toutes sortes de tissus et objets, qu’ils revendent sur les marchés. Ils vivent au milieu de détritus, dans des huttes recouvertes de toiles et plastique et nous ont reçus avec joie et rires. Spectacle incroyable et émouvant. Rajan fait un travail important d’assistante sociale et les parents acceptent petit à petit de scolariser leurs enfants, sont heureux du repas quotidien qu’ils reçoivent à l’école et commencent à empêcher leurs enfants d’aller mendier dans les rues.

Le changement de comportement se fait sentir –ils sont curieux d’apprendre, de plus en plus propres et j’ai mesuré encore cette année l’importance de la scolarité de ces enfants des plus basses castes, d’intouchables et de sans- abri, grâce à l’aide d’association comme l’Arche de Dolanji, qui finance les 220 repas quotidiens. Ce repas est un argument de poids dans l’acceptation des parents à scolariser leurs enfants et à les empêcher de mendier. J’ai constaté encore une fois la nette différence entre les tout petits, arrivant sales, nus pieds parfois, et les plus âgés ; dès l’âge de 7 ans déjà, ils sont plus propres, plus soignés, coiffés et très heureux de venir à l’école et d’apprendre !

Martine Buissier. Chambéry.

 

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