Auteur/autrice : michel Page 1 of 6

Mission au Népal

Article mis en avant

Novembre 2022

Annie, Sébastien, Anne, Pierre, Monique.

Les vidéos du voyage

Mission au Népal en novembre 2022

Annie, Sébastien, Anne, Pierre, Monique.

Nous quittons Paris le 29 octobre au soir. Après une escale de jour de 12 heures à Doha pendant laquelle nous avons pu visiter ce nouvel aéroport conçu dans la démesure propre au Qatar, nous prenons le vol pour Katmandou en compagnie de très nombreux travailleurs népalais qui rentrent chez eux puisque les chantiers de la coupe du monde de foot se terminent.

Ce n’est qu’à 3 heures du matin le 31 octobre que nous arrivons à notre hôtel habituel dans le quartier de Bodnath à Katmandou.

Après une journée de récupération, nous partons le 1er Novembre pour le Langtang accompagnés de Passang et de Takla ainsi que du papa de Mingmar Lama qui sera porteur pendant notre périple. Comme en 2018, nous avons prévu de rencontrer les familles des enfants parrainés. Pour gagner Shyabrubesi en bus, le temps de route est toujours aussi long et nous avons bien du mal à atteindre les 20 km/h de moyenne. .

La ville semble bien remise des dégâts causés par le tremblement de terre de 2015 . Beaucoup de nouveaux hôtels ont été construits et des groupes de touristes sillonnent les rues.

Nous faisons halte chez la maman de Sanir dont l’activité principale est le tissage.

Passang nous fait visiter l’ancienne maison de sa famille , c’est une maison très modeste située à la sortie du village. Sa famille avait 90 yacks .

Cette fois nous gagnons Gatlang en jeep ce qui nous permet d’arrêter dans le village de Goljung . Nous y rencontrons le grand père de Migmar Lama qui vient d’une lignée de lamas très importants

Nous ne voyons que le papa de Nyima car la maman travaille dans les champs. Nous rencontrons également la maman d’Ashmita . C’est une femme qui semble fatiguée. 

Passang nous confirme que sa santé est précaire.

Des femmes du village nous ont préparé un Dal Bhat que nous dégustons entourés de villageois.

Avant d’arriver à Gatlang , nous nous arrêtons près du lac de Parivati Kunda. C’est un lac sacré, un pèlerinage important y a lieu tous les étés. On peut s’y purifier aux 108 fontaines . .

Je pense que l’on a tous été marqués par ce lieu et ses milliers de drapeaux à prière .

Après une nuit passée à Gatlang, , nous arrêtons à Chilime. Les parents de Pemba et de Yangchen et Kanchi nous ont préparé un repas festif que nous prenons dans la pièce de vie de la maison de Pemba.

D’autres familles sont également présentes dont la maman d’une autre Kanchi ..C’est un moment très chaleureux que nous partageons avec beaucoup d’émotion. Anne et Sébastien font la connaissance des parents de Kanchi, la petite qu’il parraine .

Grâce aux centrales hydroélectriques construites dans la région, 600 emplois ont été créés et le niveau de vie des familles s’est amélioré.

Nous avons la confirmation que Pemba n’a pas continué dans l’école d’infirmière qu’elle avait commencé, elle est retournée à la Namgyal en classe 11 management et commerce. Je regrette que l’on n’ait pas été prévenu plus tôt. La petite sœur de Pemba est à la CPS. Nous passons la nuit dans un lodge à Goggang et profitons d’un paysage magnifique sur les sommets du Langtang.

Le 4 novembre nous arrivons à Tatopani qui cette fois mérite bien son nom puisque la source d’eau chaude a rejailli quelques jours avant notre passage. Quel plaisir de voir les enfants du village s’amuser dans les bassins mais les adultes en profitent également. Malgré la couleur bien ocre de l’eau nous ne résistons pas non plus.

Annie a pu visiter la maison de Mingmar Lama mais la maman vit surtout à Katmandou afin de pouvoir s’occuper de ses enfants quand les écoles sont fermées.

C’est avec plaisir que nous retrouvons également les parents de Tsemshoe. Le papa est toujours Lama et la maman est ravie de nous retrouver. Ils sont très contents du parcours de Tsemshoe. qui est en classe 10 cette année.

Le soir au lodge la soirée est animée de chants et musique de porteurs d’un autre groupe de touristes hébergés dans un lodge voisin et qui sont venus nous égayer la soirée.

Le lendemain nous atteignons Nagtali et son paysage grandiose à 360 degrés sur les sommets du Langtang. Nous retrouvons les parents de Passang Dicky qui tiennent le lodge. Mais d’autres lodges ont été construits et quelques touristes sont présents.

Avant d’atteindre Thumann, nous faisons halte à Briddam. Le village a été entièrement reconstruit et sur le lieu de l’ancien temple, on en reconstruit un nouveau ainsi qu’un lieu de méditation et un lodge.

Le soir à Thuman, nous retrouvons la famille de Mingmar Wangmo qui nous héberge dans un nouveau lodge plus rudimentaire que le précédent.

Dans le village, nous rencontrons 2 autres familles. Celle de Dawa dont les parents élèvent 17 yacks. Ils passent l’hiver dans une maison très simple du village avec une seule pièce.

Nous rencontrons Dawa qui doit regagner l’école de Shyabrubesi le lendemain . Il est en classe 8 et vit en ville avec son grand frère.

Il n’a pas pu aller à la Namgyal car les parents n’ont pas de connaissance à Katmandou pour l’héberger quand l’école est fermée et ses parents sont souvent en alpage assez loin . Les parents ont bien du mal à vivre avec la vente de leur lait car la laiterie locale achète le lait à prix très bas. C’est une famille très pauvre.

Dans la famille de Tsewang, grâce au travail du papa dans une centrale hydroélectrique proche, le niveau de vie s’est amélioré. Nous arrivons lors d’une réunion de femmes bien joyeuse et la grand mère de Tsewang est en pleine forme malgré se 83 ans.

Visite de la Conscience Primary School

Elle a eu lieu le dernier jour au Népal pour Anne et Sébastien, juste avant de prendre l’avion. Nous avons été très bien reçu : danses des enfants ( de qualité), danse collective, bon repas…

C’était très joyeux . Les enfants semblent en très bonne santé. A leurs vêtements et chaussures on voit que le niveau de vie des familles s’est amélioré. .

Lors de la visite de l’école, nous avons remarqué que le plafond de l’un des dortoirs est encore très humide et a besoin de travaux. Le nouveau petit dortoir est en fait une pièce de repos pour les enfants pendant la journée.

Nous avons fait la connaissance rapide de Tseten qui restait en retrait et que Passang ne nous a pas présentée. C’est la sœur de Passang, C’est elle qui dirige l’école et elle vit sur place.

Visite de la Namgyal School

Le jour de notre visite des personnalités importantes étaient reçues à l’école si bien que nous n’avons pas pu être reçus par le directeur.

Nous avons pu voir les enfants parrainés ainsi que les 3 enfants de Dhorpatan qui y sont scolarisés. Nous avions tout notre temps car les cours étaient annulés ce jour là. Ils vont tous très bien et en 3 ans ont beaucoup changé. A la demande de certains parrains, nous leur avons suggéré de donner plus de nouvelles à leur sponsor.

Dhorpatan

Notre séjour y a été très court. Seulement 2 jours pleins.

Premier jour : le directeur de l’école a organisé une rencontre avec les parents, les enfants , les enseignants et nous. C’était une bonne idée mais nous étions en campagne électorale et justement le député du coin se trouvait à Dhorpatan avec son équipe. Une partie des habitants étant à l’école, ils s’y sont invités et la réunion prévue s’est transformée en meeting électoral. Le directeur a peu apprécié… On a quand même pu prendre la parole et assister au spectacle de danse prévu.

Nous nous sommes retrouvés l’après midi pour une réunion plus calme avec les délégués de parents et les enseignants. Nous avons informé l’équipe que nous n’aiderons plus l’école en 2024.

L’école a actuellement 182 élèves et 45 enfants sont scolarisés dans des écoles près de Dhorpatan jusqu’au niveau 3.

Il y a 8 classes de la nursey à la classe 8 et 5 enseignants gouvernementaux, 2 de l’Arche de Dolanji et 4 payés par la municipalité. Il y a aussi un agent d’entretien.

Depuis la rentrée, une petite collation est servie gratuitement au moment de midi pour tous les enfants jusqu’au niveau 6. : Samosa, chapati, une banane par semaine….

Beaucoup d’enfants continuent leur scolarité à Bobang après la classe 8. C’est un village situé plus bas. Avant, c’était surtout les filles qui arrêtaient pour se marier mais ce n’est plus le cas car le mariage avant 18 ans est devenu strictement interdit. (prison pour les parents).

Les nouveaux locaux.

Sur les deux nouveaux bâtiments financés par le gouvernement, un seul est utilisable malgré quelques fuites d’eau pendant la mousson., l’autre a beaucoup trop de malfaçons. L’entreprise est partie sans finir le chantier.

Nous avons pu discuter avec les deux enseignants que nous salarions pour savoir ce qu’ils feront après 2023. Sherab nous a prévenu qu’il pensait ne pas renouveler son contrat à la fin de l’année scolaire c’est à dire en avril 2023. Finalement, nous avons vu par la suite que son départ s’est précipité puisqu’il a arrête fin décembre. Sa situation personnelle semble difficile et il paraissait bien soucieux.

Gyan à l’intention de passer le concours pour devenir enseignant gouvernemental. Finalement, il a trouvé un poste intéressant à l’école de Bobang.

L’équipe enseignante est très reconnaissante de l’aide que l’on a apportée et aimerait faire un panneau au nom de l’Arche de Dolanji.

Nous avons prévu d’installer une bibliothèque à l’école. Le menuisier du village a été sollicité pour fabriquer les tables et les chaises et Takla achètera les livres à Katmandou.

Le second jour nous avons passé la matinée avec les deux jeunes garçons parrainés par des personnes de la région d’Alençon (parrainages gérés par Solhimal ). L’occasion de visiter la petite école neuve évangéliste qui manque aussi de moyens. La situation familiale de ces deux enfants est tellement difficile qu’il nous paraît nécessaire de répondre au vœu de la famille qui souhaite qu’ils soient accueillis dans un internat.

L’après midi nous sommes retournés à l’école et avons rencontré TulMaya, une jeune fille qui a de grandes difficultés à marcher.

La maman de TulMaya avec Monique Chantrel

Vu ses difficultés et ses conditions de vie misérable, nous avons décidé d’essayer de faire quelque chose. car elle n’avait jamais consulté de médecin, juste le chaman afin de connaître la nature de ses problèmes et améliorer ses conditions de vie. Notre départ étant prévu à 7 h le lendemain matin, sa maman a été contactée pour nous rencontrer le lendemain matin. Elle est arrivée vers 6 h15 après 2 h de marche et a donné son accord pour une prise en charge de sa fille. Elle en était même ravie.

Celle ci a commencé une quinzaine de jours plus tard mais les examens n’ont pas permis de trouver la raison de ses difficultés. Grâce à l’aide de l’association, elle vit maintenant dans une pièce de l’école, avec un certain confort : elle a un lit et un poêle pour cuisiner.

Impression personnelle

Nous n’avons pas trouvé à Dhorpatan les mêmes changements qu’au Langtang. . il n’y a pas de développement économique en vue et pour la population trop en difficulté la solution reste l’émigration principalement en Inde et ces départs posent parfois des problèmes familiaux importants : parents séparés, enfants délaissés…

Quelques avancées : une guest house et un petit hôtel pour accueillir les touristes qui semblent très peu nombreux. .

Un hôpital en construction. (on nous a dit qu’il y aurait du personnel).

Plus de maisons équipées en électricité .(100 rps par mois soit moins d’1 €).

La piste s’est légèrement améliorée grâce à la présence d’un camp militaire à Dhorpatan.

Beaucoup de dynamisme et de projets à l’école.

Monique

Pour VOUS le montage vidéo du VOYAGE réalisé par Pierre, Monique, Annie, Sébastien et Anne !

La Lettre de DOLANJI août 2022

Le 18 Aout 2022

Namasté!

Comme dans beaucoup de pays, le COVID a laissé des traces dans ce petit pays himalayen. Les touristes ne sont toujours pas revenus en nombre laissant toujours un grand nombre de personnes sans emploi donc sans revenu. Le conflit en Ukraine n’est pas non plus sans conséquence: l’inflation est très importante surtout pour les produits alimentaires et l’énergie : gaz, électricité, essence. La population ne voit donc pas ses conditions de vie s’améliorer et l’aide que nous apportons est bien utile et appréciée.

Voici des nouvelles de nos différentes actions.

La CPS

C’est avec un grand plaisir que nous vous envoyons les photos du nouveau petit dortoir entièrement financé par l’Arche de Dolanji. Les enfants auront ainsi plus de confort et d’espace pour dormir. La construction avait pris beaucoup de retard et c’est une satisfaction de voir ce projet terminé.

les enfants dans le nouveau dortoir

Bien que située à proximité de Katmandou, l’école possède un terrain qui permet de faire deux récoltes par an : l’une de blé l’autre de riz. Les enfants participent à la moisson et au battage ce qui leur permet de garder un lien avec leurs activités familiales.

la récolte

A la demande de Passang, le responsable de l’école, nous finançons un complément de nourriture afin de permettre aux enfants de manger plus de fruits et légumes et de remédier aux carences survenues pendant la longue période passée dans leurs familles.

devant les pastèques…

La nouvelle année scolaire a débuté avec du retard. Elle a eu lieu mi-juin car les examens avaient été retardés en raison de la longue fermeture scolaire due au confinement.

Cinq enfants ont quitté la CPS pour faire leur rentrée dans la classe 6 à la Namgyal. Un autre poursuit sa scolarité au Langtang, à Shyabrubesi.

Huit jeunes originaires de la CPS viennent de quitter la Namgyal. Ils avaient atteint le niveau 10 (équivalent à la seconde ) et ont choisi un nouveau cursus pour continuer leurs études secondaires.

Parmi ces 8 étudiants, l’une est parrainée par l’Arche de Dolanji.

Il s’agit de Pemba, la deuxieme à gauche sur la photo qui se destine à devenir infirmière. C’est une élève brillante et nous lui souhaitons une très belle réussite dans ses études. Parmi les enfants parrainés par l’Arche de Dolanji, Pemba est la première à quitter la Namgyal mais ce sera maintenant le cas à chaque rentrée scolaire car les premiers enfants parrainés ont beaucoup grandi.

Dhorpatan

L’école a été peu impactée par les problèmes de confinement et les examens ont eu lieu en février ce qui a permis de commencer l’année scolaire début mai avec environ 170 élèves.

Takla, notre coordinateur, a pris en charge l’achat des fournitures scolaires et des uniformes des enfants et a pu se rendre à Dhorpatan en avril pour acheminer le matériel.

les fournitures scolaires arrivent à l’école

Le matériel scolaire a été distribué en mai, peu après la rentrée scolaire.

A la demande de l’équipe enseignante, les survêtements ont remplacé les uniformes scolaires plus traditionnels mais moins adaptés aux régions montagneuses. Nous avons aussi équipé chaque enfant d’un bonnet bien chaud.

La construction des nouveaux bâtiments de l’école continue. Les enfants travaillent maintenant dans des classes neuves qui n’ont plus rien à voir avec les bâtiments très vétustes que nous avons connus et nous avons hâte de découvrir cette nouvelle école. Preuve donc que le gouvernement népalais met des moyens pour développer l’éducation dans les zones longtemps oubliées. L’école dispose même d’une salle de sciences mais comme le financement du matériel n’était pas prévu, l’Arche de Dolanji a pris en charge cet équipement. Nous avons également remplacé la photocopieuse de l’école qui ne fonctionnait plus. En raison de l’inflation importante actuellement au Népal, les salaires des deux enseignants que nous finançons ont été augmentés.

Kagkot

Grâce au dynamisme des deux enseignants chargés de la classe d’hiver celle ci a très bien fonctionné. Comme prévu, elle s’est terminée en février. La nouvelle année scolaire a pu reprendre en avril mais l’école a été fermée en mai en raison des élections locales et en en Juin pour aller à la cueillette du Yarsa Kumba, ce champignon que l’on trouve dans les hautes montagnes de l’Himalaya et qui est une source de revenus importante pour la population locale mais la cueillette n’a pas été bonne cette année.

Des enfants du village voisin de Pimri fréquenteront l’école de Kagot. Ils sont arrivés en juillet.

Le matériel pour l’école a été envoyé dès le mois de février et la distribution a pu se faire en avril. En plus des uniformes, les enfants ont été équipés d’une paire de chaussures. Comme à Dhorpatan, l ‘imprimante de l’école a du être remplacée.

Arrivée du matériel à l’aéroport de Juphal au Dolpo
Les fournitures scolaires à l’école…avant la distribution.

L’Arche de Dolanji continue de prendre en charge le salaire du cuisinier de l’internat

Actuellement, le charpentier de Kagkot est à l’oeuvre pour l’école. Il fabrique des tables et des bancs pour le réfectoire. Ceux ci sont financés par l’Arche de Dolanji.

Sheri

En 2021 nous avions investi dans une installation solaire dans cette école située à 2 jours de marche de Kagkot.

Nous avons également aidé cette école cette année mais de façon plus modeste.


A leur demande, nous avons financé les cartables des enfants, et équipé l’école d’un grand écran télé et de vidéos. Grâce à l’arrivée de l’électricité, les enfants de Sheri peuvent découvrir le monde qui les entoure mais dont ils sont si éloignés.

Actions et projets en France

Amchi Ugyen Buthi.

Mi -juillet, nous avons eu le plaisir d’accueillir en France Ugyen qui est Amchi, c’est à dire docteur en médecine tibétaine.

Elle s’est d’abord rendu à Prague pour participer à une conférence sur la médecine tibétaine. Elle a prolongé son voyage en Allemagne, Belgique puis en France.

Le 18 juillet lors d’un cours séjour près d’Alençon , elle a proposé de faire une conférence sur la médecine tibétaine. Une quarantaine de personnes étaient présentes.

Ugyen a su captiver le public par l’intérêt de son intervention, elle a aussi apporté beaucoup d’émotion par ses remerciements appuyés pour l’aide importante que l’Arche de Dolanji lui avait apportée lors de ses études.

Venant d’une famille très pauvre et d’un village perdu du Dolpo, elle a cotoyé les bancs de l’école pour la première fois à Dolanji alors qu’elle avait 10 ans. Elle a su surmonter toutes les difficultés et travailler avec beaucoup d’acharnement afin d’accéder aux études supérieures lui permettant de devenir Amchi.

Pour Ugyen et bien d’autres que nous avions aidés à Dolanji, c’est une réussite dont nous pouvons être fiers d’autant que beaucoup continuent à mettre leurs compétences pour aider au développement de leur pays et soutenir leur famille.

Marché de Noël solidaire 2022

Il aura lieu le 4 décembre à Alençon et l’Arche de Dolanji y tiendra un stand.

Voyage au Népal

Un voyage est prévu en Novembre 2022. Au programme: visite du Langtang avec rencontre des familles des enfants parrainés, voyage à Dhorpatan. Cinq personnes de l’Association participeront à ce voyage.

Comment soutenir nos actions ?

C’est grâce au soutien de tous nos donateurs que nous avons pu mener ces différentes actions et améliorer les conditions des écoliers. Je vous transmets tous leurs remerciements.

Si vous voulez faire un don à l‘Arche de Dolanji, vous pouvez envoyer un chèque et l’adresser à notre siège ou faire un virement sur le compte de l’association.

L’association étant reconnue d’intérêt général, tout versement donnera droit à un reçu fiscal qui sera envoyé au début de l’année 2023.

Monique CHANTREL présidente

et les membres du conseil d’administration.

Les adresses de l’Association:

L’ARCHE de DOLANJI 10 rue de la Libération 72610 CHAMPFLEUR

courriels: m.chantrel.dolanji@orange.fr

archededolanji@yahoo.fr

Pour plus d’informations, visitez et faites connaître notre site internet: http://archededolanji.org

La lettre de Dolanji décembre 2021

Namasté !

La situation au Népal reste difficile mais s’améliore avec la fin de la mousson et l’arrivée de quelques touristes. En plus de la crise sanitaire qui a sévèrement impacté l’économie du pays, celui ci a dû faire face à des problèmes climatiques : sécheresse au printemps provoquant des feux de forêts importants puis une mousson très longue et très forte qui ne s’est terminée qu’à la fin du mois d’octobre.

Aucun membre de l’association n’a pu se rendre au Népal en 2021 mais nous recevons régulièrement des nouvelles et avons pu continuer à agir.

En ce qui concerne Takla, notre guide et coordinateur sur place, nous avons décidé de lui verser un petit salaire en attendant qu’il puisse retrouver son activité de guide. Il s’est chargé de l’achat et de l’acheminement du matériel pour les écoles de Kagkot et de Dhorpatan ainsi que de l’achat et de l’envoi d’artisanat pour nos prochains marchés de Noël.

Voici donc des nouvelles de nos différentes actions.

Dhorpatan.

L’école a pu fonctionner de février à juin et a pu rouvrir début septembre. Les écoliers continuent de respecter les normes sanitaires et la classe a souvent lieu à l’extérieur mais c’est une habitude dans les écoles de montagne où l’on cherche à profiter de la chaleur du soleil.

D’après les informations reçues, la récolte de pommes de terre a été bonne cette année à Dhorpatan mais les habitants les plus pauvres sont repartis travailler en nombre en Inde et dans les émirats arabes.

A la demande du responsable du camp tibétain Tashi Palkiel de Pokhara, nous avons décidé l’achat d’une imprimante et d’un ordinateur portable pour la communauté tibétaine de Dhorpatan. Depuis le début de nos actions au Népal, la gestion de notre aide à Dhorpatan a toujours été faite gracieusement par les responsables de ce camp qui viennent de prendre également en charge la gestion de notre aide à l’école de Kagkot.

Kagkot

Le nouveau responsable du comité d’école est un jeune du village qui se nomme Thinley.

Les enfants et les enseignants de l’école

En raison du climat, cette école fonctionne normalement d’avril à fin octobre. Cette année, l’école a ouvert en avril mais a été fermée en mai et juin. La fermeture a eu lieu fin octobre mais deux enseignants ont été recrutés pour assurer une activité scolaire de novembre à fin février. C’est l’Arche de Dolanji qui prendra en charge les salaires de ces enseignants et du cuisinier puisque l’internat reste ouvert pendant cette période. Il accueille une vingtaine d’enfants.

Les fournitures scolaires, achetées en mars ont été acheminées très tardivement. Les problèmes sanitaires puis les difficultés liées à la mousson ont retardé la livraison mais nous demandons à Thinley d’améliorer ce point en 2022 d’autant que le matériel pour l’installation solaire qui est arrivé au Dolpo en mai n’est toujours pas arrivé à Kagkot. Il est actuellement entreposé à Dunaï , la petite capitale du Dolpo. C’est bien sûr une situation qui ne nous satisfait pas.

Sheri

Ce village du Dolpo est situé à 4200 m d’altitude et à 2 jours de marche de Kagkot. Lors de notre denier voyage en octobre 2019, nous avions visité l’école. iI s’agit d’un internat qui accueille une cinquantaine d’enfants venant de Sheri et des villages voisins. Bien qu’elle soir récente, cette école a de gros besoins pour améliorer la vie des écoliers. Après discussion avec le responsable de l’école, nous avons décidé de financer une installation solaire pour permettre aux enfants de bénéficier de l’éclairage des locaux et plus tard de pouvoir équiper l’école de matériel informatique.

Le matériel arrivé à Kathmandou est prêt à être acheminé

Dans cette région si éloignée, à 5 jours de marche de Dunai, la petite capitale située près de l’altiport, le gros problème est l’acheminement du matériel. Il a fallu attendre la fin de la mousson au Dolpo , c’est à dire le mois de septembre pour que le matériel puisse être acheminé et qu’un technicien puisse venir faire l’installation

L’école de Sheri, équipée de ses panneaux solaires

L’arrivée de l’électricité a été un grand moment de bonheur à l’école. Les enfants pourront étudier pendant les soirées. (Il fait nuit vers 19 h tous les soirs de l’année à Sheri). Bravo à l’entreprise de Katmandou qui a parfaitement géré ce travail.

une classe enfin éclairée !

La Conscience Primary School

Comme toutes les écoles de Katmandou, la CPS a été fermée une grande partie de l’année. Les enfants sont retournés dans leurs familles, au Langtang.

La rentrée scolaire avait bien eu lieu en avril mais seulement pour quelques jours. La bonne nouvelle est arrivée début Novembre : toutes les écoles de Katmandou avec internat ont pu ouvrir. Il en est bien sûr de même pour les plus grands qui sont scolarisés à la Namgyal School.

Quelques « anciens » de la C.S.P désormais à la Namgyal School

Pendant tout ce temps, la vie s’est organisée dans les villages. Passang, le responsable de l’école nous a demandé si on pouvait financer l’achat d’ordinateurs pour que les enfants puissent bénéficier de cours en visio.

Pour les familles au Langtang, la situation économique reste difficile car le tourisme ne permet toujours pas d’avoir suffisamment de ressources. En décembre, Passang, le responsable de la CPS, ira faire une distribution de nourriture financée par notre association.

La construction d’un nouveau dortoir a pris beaucoup de retard à cause des restrictions sanitaires. Elle vient de commencer . Ce projet est également financé par notre association.

Village de Shimikot

Ce village est situé dans la région d’Humla, tout à l’ouest du Népal. C’est le village de Takla notre coordinateur. A sa demande, nous avons accepté de financer l’achat de deux moulins électriques afin de permettre aux habitants de moudre leur grain sans être obligés de parcourir une longue distance pour atteindre un autre moulin dans un village voisin.

Actions et projets en France

Nous avons prévu de participer à des marchés de Noel. Nous serons le 5 Décembre au marché de Noël solidaire à la halle au Blé à Alençon et le 12 Décembre au marché de Noël de Fontenay le Louvets dans l’Orne. Nous avons dû faire venir de l’artisanat par avion et les frais de transport représentent une dépense importante. Si cela vous intéresse, il est aussi possible d’acheter cet artisanat à Chambéry, près de Martine.

Une expo photos mise en place par un de nos membres et abordant le thème de la solidarité internationale est présentée par les deux associations l’Arche de Dolanji et du Bessin au Népal. Nous l’avons présentée au collège de Fresnay sur Sarthe puis à la salle des fêtes de Bellême et sommes intervenus à l’école primaire de Bellême.

Lors de nos interventions, les écoliers  montrent toujours beaucoup d’intérêt et posent de nombreuses questions sur la vie dans ce pays. »

L’exposition se tiendra du 18 janvier au 4 Février à Alençon, à la Maison de la Vie Associative. Nous avons prévu d’intervenir également auprès des écoles de la ville qui seront intéressées.

Voyage au Népal

Un voyage est prévu en novembre 2022. Parmi les possibilités : visite du Langtang avec rencontre des familles des enfants parrainés, voyage à Dhorpatan. Ces deux options peuvent maintenant se faire en jeep. Si vous êtes intéressés, faites le savoir afin que nous puissions organiser ce voyage.

Prochaine Assemblée Générale

La date a été fixée au vendredi 11 mars 2022. Elle se déroulera à la salle des fêtes de Champfleur.

Comment soutenir nos actions ?

C’est grâce au soutien de tous nos donateurs que nous avons pu mener ces différentes actions et améliorer à la fois les conditions des écoliers mais aussi des villageois très marqués par la situation économique du pays. Je vous transmets tous leurs remerciements.

Si vous voulez faire un don à l ‘Arche de Dolanji, vous pouvez envoyer un chèque à notre trésorière : Madame Claire Rougé 8 allée de la colline 38100 Grenoble ou faire un virement sur le compte de l’association :

L’association étant reconnue d’intérêt général, tout versement donnera droit à un reçu fiscal qui sera envoyé au début de l’année 2022.

Passez de bonnes fêtes de fin d’année et surtout prenez bien soin de vous.

Monique CHANTREL présidente et les membres du conseil d’administration.

Les adresses de l’Association :

L’ARCHE de DOLANJI 10 rue de la Libération 72610 CHAMPFLEUR

mails : m.chantrel.dolanji@orange.fr

archededolanji@yahoo.fr

Pour plus d’informations, visitez et faites connaître notre site internet: http://archededolanji.org

Nouvelles du 13 décembre 2021

Passang, directeur de la Conscience Primary School nous a envoyé la photo du nouveau dortoir qui semble presque terminé.
Finalement il est construit dans la cour de la CPS.
Nous avons demandé à Passang l’estimation pour le terminer et l’équiper.

Takla nous a envoyé des photos du bâtiment en construction pour les moulins de Simikot.



A Kagkot, les batteries de l’équipement solaire viennent enfin d’arriver.


A Dhorpatan

Voici quelques photos de l’arrivée du matériel à la communauté tibétaine. Trois personnes pourront l’utiliser: la coordinatrice, l’infirmière et Sherab (que nous salarions à l’école).

La lettre de Dolanji mai 2021

La situation du Népal reste difficile. La crise sanitaire ne permet toujours pas aux touristes de voyager dans de bonnes conditions, c’est tout un pan important de l’économie du pays qui est à l’arrêt laissant beaucoup de familles sans ressources.

L’inde et la Chine ont fourni des doses de vaccins si bien que la vaccination des personnes âgées et du personnel soignant a pu commencer à un rythme lent mais au Népal comme ailleurs le virus reste très présent.

Les conditions climatiques se sont ajoutées pour rendre la vie encore plus compliquée. De nombreux feux de forêts dus à une sécheresse importante ont apporté une énorme pollution surtout à Katmandou , une des villes les plus polluées du monde.

A Katmandou la vie est presque normale, les commerces, hôtels et restaurants sont ouverts mais les touristes sont absents. En ce qui nous concerne, nous n’avons pas de projets de voyages prévus au Népal prochainement. Nous aviserons en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

Le 13 Avril, les Népalais ont fêté le premier jour de leur année civile. Souhaitons leur une année 2078 meilleure que la précédente.

Malheureusement, les dernières nouvelles qui nous viennent du Népal datant de début Mai ne sont pas bonnes. Suite à la recrudescence de l’épidémie, le pays a dû se reconfiner pour une durée d’au moins un mois. Il s’agit d’un confinement strict : fermeture des écoles, des magasins, arrêt des transports…. Seuls, les magasins alimentaires peuvent ouvrir un peu.

Voici quelques nouvelles de nos différentes actions…

L’école de Kagkot

La gestion de notre aide localement :

Nous avons des informations sur les raisons qui ont entrainé l’absence de classe d’hiver cette année alors que nous avions donné notre accord pour la financer et que les enfants en avaient bien besoin après une année scolaire raccourcie à cause de la crise sanitaire. Le responsable du comité d’école, élu également au niveau du district, a eu des conflits importants avec la population locale qui le soupçonne de corruption. Suite à ces accusations il a démissionné du comité d’école et décidé de ne plus être le responsable de la gestion de notre aide. Un jeune du village a pris la présidence du comité d’école.

Nous avons dû rechercher une solution fiable pour pouvoir continuer à aider l’école car l’éducation des enfants reste une priorité. Finalement, pour l’école de Kagkot, nous fonctionnerons comme pour l’école de Dhorpatan. Notre argent sera géré par le responsable du camp tibétain de Pokahara . Nous le remercions d’avoir accepté si chaleureusement d’autant que nous savons que nous pouvons avoir une grande confiance. Comme pour Dhorpatan, Takla sera le coordinateur, il se chargera de faire les achats et d’acheminer le matériel sur place.

Le fonctionnement de l’école

L’école a ouvert fin mars avec la même équipe d’enseignants. et le même directeur toujours aussi motivé. 70 enfants y sont inscrits dont 20 à l’internat. Mais finalement, seuls 35 enfants ont fait la rentrée scolaire. Suite au passage de lamas beaucoup d’enfants sont partis dans des monastères de Pokhara et Katmandou. Les classes de sixième, cinquième et quatrième ont dû fermer et 8 enfants sont partis étudier à Dunai, la ville la plus proche.

Un nouveau cuisinier est arrivé . Il est originaire du Dolpo.

le cuisinier au travail

A l’internat les enfants peuvent manger sur des tables financées par l’Arche de Dolanji



Takla a apporté le matériel prévu cette année : fournitures scolaires, uniformes, masques , imprimante, batterie et onduleur pour le système solaire. Ce matériel est transporté en bus jusqu’à Népalganj ( ville située au sud ouest du Népal près de la frontière indienne). Il voyage ensuite dans un petit avion jusqu’à l’altiport de Juphal au Dolpo.

Les villageois de Kagkot le transporte ensuite bénévolement à dos de cheval jusqu’à leur village Ils ont prévu 8 chevaux pour transporter les 410 kg de matériel : uniformes, chaussures, matériel scolaire, imprimante, batterie et onduleur pour les panneaux solaires. Ils pourront alors utiliser les ordinateurs livrés l’année dernière.

Suite à l’apparition d’une reprise de la pandémie au Dolpo, l’école de Kagkot a dû fermer le jeudi 6 mai.

imprimante, tableaux et autres fournitures sont chargés sur les chevaux
cheminement le long de la Barbung

Projet d’aide à l’école de Sheri

Sheri est un village d’altitude ( 4000 m) situé également dans la vallée de la Barbung, à deux jours de marche de Kagkot.

En 2017, une école y a été construite. C’est l’association Karuna Shechen présidée par Mathieu Ricard, qui a financé la construction de l’école mais elle ne prend pas en charge les frais de fonctionnement.

L’école accueille 57 enfants tous internes qui viennent de Sheri et des villages alentours

Nous avions visité cette école lors de notre voyage en 2019. Cette visite nous avait marqué, les enfants et les enseignants étaient plein d’énergie et de motivation mais les conditions d’hébergement étaient très précaires.

Un moine, originaire de Sheri a fondé une association qui gère le fonctionnement de l’école. L’essentiel des fonds proviennent de sa famille qui vit au Tibet chinois.

Une demande nous a été faite pour aider cette école ponctuellement. Dès la fin du confinement, une installation solaire sera installée à l’école financée par l’Arche de Dolanji. Les salles pourront ainsi être éclairées le soir et plus tard, des ordinateurs pourront fonctionner .

L’école de Dhorpatan

265 enfants fréquentent l’école cette année.

Pendant les examens de fin d’année scolaire

La situation reste difficile pour la population. N’arrivant pas à trouver de travail sur place, des habitants ont décidé de partir en Inde ou dans les émirats en espérant y trouver une vie meilleure.

En 2020, à cause du confinement local, nous n’avons pas livré de matériel à l’école, la venue de Takla, était donc très attendue.

Il a pu se rendre à Dhorpatan en Mars pour apporter le matériel.: uniformes, chaussures, masques, matériel scolaire et 4 ordinateurs..

la distribution des uniformes
Après la distribution des uniformes

A cette occasion, à la demande des enseignants, nous avons organisé une distribution alimentaire pour 70 familles en grande précarité. Chaque famille a reçu 25 kg de riz, 2 kg de lentilles, 5 kg de farine, 3 l d’huile et du savon.

En Avril, les feux de forêts environnantes ont également provoqué une pollution de l’air.

La Conscience Primary school

les enfants nouvellement arrivés à l’école.

La bonne nouvelle est arrivée mi-avril. Après pratiquement une année de fermeture, les écoles ont été autorisées à ouvrir à Katmandou. Les enfants sont ravis de retrouver l’école.

Cours de mise à niveau

En ce moment, ils préparent avec ardeur les examens pour passer en classe supérieure. L’année scolaire a été prolongée d’un mois et la prochaine rentrée aura lieu début Juin. Nous ne savons pas quel impact cette si longue interruption aura sur la scolarité des enfants.

la classe 2

Malheureusement, début Mai, après une semaine d’ouverture, la Namgyal school ( qui accueille les enfants à partir de la sixième) a dû refermer suite au confinement.

Grand ménage à la Namgyal School

La CPS qui n’accueille pas d’élèves externes peut continuer de fonctionner et Passang, le responsable de l’école, a décidé d’accueillir les 25 enfants qui étaient à la Namgyal. Ils pourront ainsi suivre des cours par visio . L’Arche de Dolanji va financer l’achat d’ordinateurs dès que cela sera possible.

Une partie des travaux que nous avions décidé de financer a été effectuée mais le nouveau dortoir n’est pas construit, la situation sanitaire ne permettant pas d’effectuer de tels travaux.

Les projets en France :

Les associations «  Du Bessin au Népal » et « L’Arche de Dolanji » ont pour projet d’organiser une exposition photos et textes intitulée : « Voyager…Revenir » Après nos nombreux voyages en Inde et au Népal, cette exposition permettra de présenter la vie dans un pays pauvre en le comparant un peu à celle que nous connaissons en France, ainsi que de réfléchir aux objectifs des projets menés dans le cadre de la solidarité internationale. Elle s’adressera à tout public et nous interviendrons également en milieu scolaire : collège et lycées.

Nous vous remercions pour votre soutien et votre aide à la réalisation de ces projets dont les enfants du Népal sont directement les bénéficiaires !

Monique CHANTREL
présidente de l’Arche de Dolanji

la lettre de Dolanji 2021

le 14 décembre 2020

Bonjour, Namasté !

Pendant ce nouveau reconfinement, voici un peu de lecture pour vous apporter quelques nouvelles du Népal.

A Dhorpatan :

Une distribution de nourriture a été organisée début octobre financée par l’Arche de Dolanji et l’organisation des tibétains de Dhorpatan.

140 familles particulièrement en difficulté ont pu en bénéficier

Des travaux importants ont lieu à l’école, financés par le gouvernement. Ils permettront de disposer de quatre nouvelles classes.


Les difficultés liées à la crise sanitaire n’ont toujours pas permis à Takla, notre référent, de se rendre à Dhorpatan pour y apporter les fournitures scolaires et les bottes. Takla espère pouvoir y aller début janvier. Il aura peut-être les bottes prévues pour les enfants, celles-ci ne sont toujours pas disponibles à cause de la fermeture des frontières car elles viennent de Chine.

Une nouvelle distribution de nourriture sera organisée à cette occasion auprès de 67 familles d’enfants scolarisés.

Le bilan du glissement de terrain qui a eu lieu près de Dhorpatan, début septembre, est de 54 victimes décédées dont 14 habitants de Dhorpatan. De nombreuses aides venant du gouvernement et d’associations ont été distribuées aux sinistrés. La piste qui mène à Dhorpatan est de nouveau ouverte

A Kagkot :

L’école a fermé mi octobre. Nous avions donné notre accord pour financer les salaires de deux enseignants pendant la classe d’hiver. Sur décision du responsable du village l’école a été fermée , les deux enseignants ont du rentrer chez eux . Pour l’instant nous avons du mal à comprendre ce qui a motivé cette décision d’autant plus regrettable que l’année scolaire a été très perturbée en raison de la pandémie.. Nous attendons des nouvelles plus précises.

L’effectif de l’école était important cette année : 75 enfants tous de Kagkot. Les écoles de Katmandou étant toujours fermées, tous les enfants sont retournés vivre au village.

Le menuisier a pu construire une table et des bancs pour l’internat.

Les enfants ont commencé à se familiariser avec les trois ordinateurs que nous avons achetés.


La Conscience Primary School :

C’est toujours le grand calme. L’école est fermée comme toutes les écoles de Katmandou. Les enfants sont dans leurs familles depuis la fin du mois d’Avril. Comment se passera la reprise ?

Beaucoup de familles rencontrent des difficultés financières. Le Langtang est une région touristique qui, comme partout au Népal, a perdu toute activité. Passang, le responsable de l’école, a organisé une distribution de nourriture financée par une partie de l’argent des parrainages, dont ceux de l’Arche de Dolanji et par une collecte organisée en Allemagne. Toutes les familles dont les enfants sont scolarisés à la CPS (et celles de ceux qui ont continué leurs scolarité à la Namgyal school) soit environ une centaine de familles en ont bénéficier.


Les familles venaient chercher la nourriture au point d’arrêt du camion. A chacun ensuite de transporter les sacs jusqu’à son domicile ce qui représente pour certains plusieurs heures de marche.

Tsewang , jeune garçon parrainé et solarisé à la Namgyal school a aidé au transport de la nourriture du point de collecte à son domicile.

Les activités en France :

Nous avions l’espoir de pouvoir participer au marché de Noël solidaire d’Alençon. Ce nouveau reconfinement met fin à ce projet mais le 20 décembre, nous participerons à un marché de Noel dans une ferme de la campagne Alençonnaise. Nous y proposerons l’artisanat qui a été expédié de Katmandou.

Comme tous les ans nous proposons des calendriers, vous pouvez nous en commander, nous les enverrons par la poste, 15 € le calendrier mural, 10€ le calendrier de bureau (frais de port compris).

L’année 2020 n’est pas une bonne année pour les recettes de l’association. Nous n’avons pas pu organiser de soirées diaporamas, théâtre etc… C ‘est un manque important pour notre budget.

Heureusement, nous avions quelques réserves pour faire face aux besoins qui deviennent plus importants puisque les Népalais connaissent une baisse significative de leurs revenus qui étaient pour beaucoup déjà très faibles.

Nous n’avons pour l’instant aucun projet de voyage sur place, nous attendons que la situation s’améliore.

Les membres du bureau vous souhaitent de très bonnes fêtes de fin d’année pleines de sérénité et d’espoir.

Bien amicalement

Monique

Vous pouvez continuer à nous soutenir :

Arche de Dolanji, Madame Rougé Claire,8 allée de la colline, 38100 Grenoble.

30 mai 2020 Informations sur la situation au Népal face au COVID 19

Fin mai 2020, des milliers de Népalais sans nourriture ni abri attendent l’autorisation d’entrer au Népal à la frontière avec l’Inde dans la partie ouest du Népal.

Il y aurait environ 2 millions de travailleurs Népalais en Inde. Avec la crise du covid19, beaucoup d’entre eux ont perdu leur travail. Sans ressource, ils désirent regagner le Népal et rejoindre leurs villages.situés pour certains dans la région de Nepalganj, de Dhorpatan, du Dolpo, d’Humal ( distritcs de Benke et de Karnali). L’Inde a mis en place des trains et des bus pour leur permettre de gagner la frontière. Ceux qui n’ont pas trouvé de place ont fait le périple à pied.

Pour pouvoir franchir la frontière indienne, ils doivent prouver qu’ils ne sont pas contaminés par le covid 19 et donc être testés. Si le test est négatif, ils peuvent rejoindre leur village et y rester en quarantaine.

Le gouvernement Népalais n’ayant pas anticipé cet événement, les tests ne sont pas disponibles et des milliers de travailleurs et leurs familles restent bloqués à la frontière sans aucune prise en charge : nourriture, eau, abri pour dormir. Cette situation concerne donc aussi de jeunes enfants et des mères avec des bébés La frontière est située en Zone tropicale où la chaleur est accablante en ce moment).

D’après les informations du journal Népalais « Katmandou Post » environ 50000 personnes seraient concernées dont 2000 auraient réussi à passer la frontière. Quelques actions humanitaires locales se mettent en place pour leur venir en aide en espérant que le gouvernement pourra résoudre cette situation rapidement d’autant que ce mouvement risque de continuer !

Monique Chantrel d’après un article du quotidien « The Katmandhu Post » du 26 mai 2020.

Mai 2020 informations sur le tourisme au Népal

Coronavirus : le point sur la situation au Népal, avec David Ducoin et Paulo Grobel

David Ducoin est membre de la Société des Explorateurs Français et chef de secteur Himalaya chez Tamera, la branche aventure du voyagiste français Secret Planet. Paulo Grobel est guide de haute montagne, fin connaisseur du Népal, et travaille pour leur filialeExpeditions Unlimited, la seule en France à proposer des expéditions à 8 000 m. 

Alors que le coronavirus a obligé le Népal au confinement, nous avons fait le point avec eux sur les conséquences de cette crise sanitaire sur le tourisme.

Avez-vous des informations actualisées sur la situation au Népal ? 

David Ducoin : Le Népal attendait 2 millions de visiteurs cette année avec une opération « Visit Népal 2020 » et à la place une catastrophe humanitaire se prépare. Oui, nous suivons l’actualité du pays tous les jours :  le confinement initié le 24 mars est annoncé jusqu’au 7 mai. Au 28 avril, il y a 54 cas (sur 11 000 tests) et pas de mort officiellement. Il y a peu de tests faits mais une peur bien présente que le virus fasse des morts à la chaîne car il y a extrêmement peu d’infrastructures de santé.

Pour l’instant il y a beaucoup plus de dégâts dû au confinement qu’au virus lui même. Des bons d’achats de nourriture sont distribués, le pays a assez de nourriture jusqu’en septembre seulement. Les migrants n’ont plus de travail dans les pays du Golfe, mais n’ont pas le droit de rentrer car ils pourraient apporter le virus. Ainsi ils vivent dans la rue sans être payés et parfois sans assez d’argent pour se nourrir. 70 corps de défunts népalais dans les pays du Golfe n’ont pas pu être rapatriés chez eux. 

Beaucoup de gens sont rentrés dans les villages où ils ont un peu plus à manger. Comme il y a 70% environ de la population qui est à la limite du seuil de pauvreté, le pays va sombrer dans la misère si cet automne les voyages ne reprennent pas. En plus du tourisme, le deuxième apport de devises était les travailleurs émigrés (3,5 millions) en Asie du sud-est (Corée, Japon, etc…) et au Moyen-Orient (pays du Golfe). Tous ceux-là ne peuvent plus travailler non plus. Toutes les expéditions ont été annulées ce qui fait que le gouvernement n’a pas touché l’argent des permis qui représente une somme considérable.

La catastrophe économique est déjà présente. Le gouvernement a annoncé une réduction de 10% sur les aliments de première nécessité comme le riz et les lentilles pour permettre aux plus démunis de tenir plus longtemps. Les vols intérieurs et internationaux sont suspendus a minima jusqu’au 15 mai et les frontières terrestres a minima jusqu’au 13 mai. Aucun véhicule sauf de police et ambulance ne peut circuler. La population ne peut sortir que pour acheter aliments et médicaments.

Paulo Grobel : J’ai une petite agence sur place donc je suis en relation régulière avec le Népal. Là-bas, ils sont confinés comme nous, avec des interdictions de déplacement. Il y a ceux qui ont pu rejoindre leur village et ceux qui n’ont pas pu… Bref, la situation est très compliquée, d’autant plus que la proportion de gens fragiles est plus importante. 

Un mot sur votre situation en tant qu’agence opérant sur le territoire népalais? 

David Ducoin : Le Népal a vécu 10 ans de guerre civile qui ont fait plus de 10 000 morts (1996-2006, entre les maoïstes et les monarchistes, ndlr), puis le tremblement de terre de 2015 en a fait presque autant en quelques jours. Malgré cela, le tourisme a toujours été au rendez vous et il ne s’est jamais vraiment arrêté. 

Ce printemps est une vrai catastrophe pour eux et si à l’automne les frontières sont toujours fermées de nombreuses personnes vont mourir de faim. Notre partenaire sur place a commencé à distribuer gratuitement des sacs de riz à ceux qui en ont le plus besoin et qui n’ont déjà plus les moyens de se nourrir. Nous savons fort bien qu’il n’y a ni indemnisation ni chômage donc les guides, les assistants, les porteurs, les cuisiniers qui gagnaient leur année en quelques semaines de travail et nourrissaient des dizaines de bouches avec leur seuls salaire et pourboires ne pourront plus le faire. 

Puis il y a tous les lodges, les hôtels, les restaurants les agences et les transports qui employaient de nombreuses personnes et qui ne le font évidemment plus. Tout comme durant le conflit et après le tremblement de terre, une des meilleurs façons d’aider les Népalais est de retourner au Népal, même si le retour de nos trekkeurs doit naturellement se faire dans des conditions sanitaires parfaites pour ne pas prendre le risque d’ajouter à la catastrophe économique la catastrophe sanitaire (tout l’inverse de nous !). 

En attendant les dons sont évidemment les bienvenus, de nombreuses associations sont présentes et peuvent relayer l’aide. Nous espérons donc que la situation s’améliore, que les frontières s’ouvrent et les vols reprennent. Nous savons bien qu’il y aura peu de monde cet automne au Népal mais si nous pouvons quand même faire quelques départs cela sera toujours un peu d’espoir pour tenir jusqu’à l’année prochaine.

Paulo Grobel : Le printemps, c’est vraiment la grosse période pour les expéditions habituellement. En gros, ils gagnent sur ces mois-là l’équivalent d’un peu plus d’un an de salaire. Sur un 8 000, un grimpeur qui va au sommet gagne à peu près 400 000 roupies (environ 4 000 €, ndlr). Le salaire moyen mensuel pour une famille à Katmandou, c’est 25 000 roupies. 

Globalement, tout est reporté sur l’année prochaine. On a absolument aucune visibilité sur l’automne. Est-ce que les frontières vont être ouvertes ? Est-ce que le secteur du tourisme va être repartir ? Est-ce que les gens vont avoir envie d’y aller ? Aujourd’hui, on ne sait pas. 

Là, on attend le déconfinement sur place pour en profiter pour organiser des expéditions entre Népalais, pour les former. Un message important à faire passer, c’est qu’il faudra continuer à voyager malgré le discours ambiant. Mais ce qui va changer, c’est notre manière de voyager. Je pense qu’on ira plus en Inde pour une semaine par exemple, mais il faut continuer à voyager et à avoir des projets au Népal.

 

Informations sur la situation au Népal face au COVID 19

6 avril 2020

Le Népal est aussi en confinement total.

A Kagkot : Même dans les villages de montagne, le confinement est strict. Les villageois ne peuvent quitter leur village L’école est fermée, les enseignants originaires du Dolpo sont rentrés chez eux sauf le directeur qui est resté sur place et un enseignant bloqué à Dunai ( petite ville située près de l’altiport) qui se trouve bloqué faute d’avion et il ne peut pas retourner à Kagkot. Les achats prévus pour l’école sont arrivés à Dunai. Si ce confinement dure, l’approvisionnement en nourriture risque de poser problème surtout que nous sommes au printemps , le moment où les réserves s’épuisent. A Kagkot, il reste encore un peu de pommes de terre et de riz. Un agent sanitaire est arrivé à Kagkot mais pour l’instant pas de cas de malade signalé.

Les enfants de la Conscience Primary School sont en vacances dans leurs familles ainsi que ceux de la Namgyal School qui sont partis en vacances plus tôt que prévu sans attendre leurs résultats d’examens.Les travaux sont bien sûr interrompus.

28 avril 2020

Bishnu, directeur de l’école de Kagkot s’est promené dans le village ce matin. Les gens ont bien l’air confiné. On ne voit pratiquement personne mais les jardins situés près des maisons ont été travaillés.

Ugyen, médecin qui intervient à la Conscience Primary School nous a contactés . Elle fait partie d’un groupe médical envoyé au Dolpo. Elle est actuellement à Kagkot où le groupe doit rester en quarantaine avant de rejoindre Charka.  Ils logent à l’école de Kagkot.

Fin mai: Shenang, le responsable du village a pu rejoindre Dunai pour aller chercher tout le matériel scolaire que nous avions acheté . Shenang et sa famille les accompagnait ainsi que le chairman de Charka. (un jeune chairman venant de Dolanji, que nous avions rencontré en chemin lors de notre voyage cet automne).

Ils sont venus en bus jusqu’à Dunai ce qui est une nouveauté et une bonne nouvelle car le Dolpo devient plus accessible.

A Dhorpatan : Nous ne connaissons pas non plus la date de rentrée. Les examens ont pu se passer malgré la neige . Les achats pour la rentrée n’ont pu être faits à cause du confinement. 240 enfants doivent faire leur rentrée cette année.

Dhorpatan: deux photos des enfants sur le chemin de l’école le jour de l’examen.

La Conscience Primary school : Les enfants sont actuellement en vacances dans leurs familles. La rentrée devait avoir lieu fin Avril mais pour l’instant nous ne connaissons pas la date de reprise. Les travaux financés par l’association avaient commencé mais le chantier est à l’arrêt.

A la Namgyal School de Katmandou, les vacances ont commencé plus tôt que prévu, juste après les examens. Des cours par internet commencent à se mettre en place pour ceux qui le peuvent mais il sera difficile d’en bénéficier pour les enfants que nous parrainons qui habitent dans les villages du Langtang.

14 mai 2020

Quelques photos de Kagkot…

Bishnu, le directeur de l’école nous a informés que 60 personnes sont restées en confinement à l’école de Kagkot pendant 14 jours dont la mission de Ugyen mais aussi des villageois de Pimri et de Mukot.  Il n’y aura pas de récolte de yarsagumba cette année.

Il y aurait un cas de covid 19 au Dolpo et 246 au Népal.

Les villages continuent de se confiner et l’école ne reprend pas pour l’instant.

« La découverte du pays caché, le Dolpo ». Diaporama d’un voyage à l’automne 2019.

L’association, l’Arche de Dolanji, apporte une aide à la scolarisation d’enfants de villages isolés des montagnes du Népal. Visite de l’école de Kagkot au Dolpo et des villages d’altitude (entre 3200 m et 4300 m).

 

 

 

The association, l’Arche de Dolanji, provides support for the schooling of children from remote villages in the mountains of Nepal. Visit of the Kagkot school in the Dolpo and the villages of altitude (between 3200 m and 4300 m).

 

Page 1 of 6

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén

%d blogueurs aiment cette page :