C’est avec un immense plaisir que notre Association a accueilli Yangchen Gurung, Uygen et Yangchen Lahmo, jeunes népalais présents à Champfleur. Ils ont ont honoré de leur présence notre Assemblée Générale 2024 !
Ils ont accepté de venir témoigner de leur parcours d’enfants parrainés. Leur trajectoire personnelle, au vu de leur histoire, est pour chacun et chacunes exceptionnelle.
Uygen , frère de Yanchen Lahmo, qui vit en France depuis 10 ans a pu traduire les propos de sa soeur et de Yangchen Gurung qui ont tout comme lui répondu aux questions intéressantes des membres de Dolanji présents lors de cette soirée !
Ces échanges ont été filmés et nous publions avec leur accord cette vidéo dont Pierre a réalisé le montage !
Nous éprouvons une grande joie et beaucoup de fierté à la partager avec vous ! Leurs paroles témoignent du travail accompli par l’Arche de Dolanji dans son engagement auprès des enfants via les parrainages des adhérents et auprès des écoles qui ont été accompagnées de longues années, ceci jusqu’au 31 décembre 2023.
A la rencontre de Sanir, Layul, Passang, Krishna,Pema dawa,
Takla et tous les autres…
Enfin, nous sommes ma fille Albane et moi à Charles de Gaulle très tôt, pour réaliser un rêve de jeunesse : voir le toit du monde, sa majesté, l’Hymalaya !
Albane m’a motivée en venant avec moi ! Sa parfaite maîtrise de l’anglais et son habitude de voyager à l’étranger en réservant, grâce à Internet, presqu’au jour le jour nuitées, déplacements , visites… nous a facilité ce périple… L’aube se lève ce 24 février et je découvre la chaîne hymalayenne sur l’aile de l’avion qui approche Katmandou, tandis qu’Albane dort.
Après une sieste dans un petit hôtel, nous allons prendre une boisson dans un bar et nous grimpons les marches de l’immense stupa de Swayambhunath accompagnées de nombreux singes et touristes du pays et étrangers… Les yeux immenses du Boudha sur le monde et l’environnement à couper le souffle nous plongent de suite dans la spiritualité et l’art omniprésents et rythmant la vie quotidienne des népalais…Partout, des vendeurs, des boutiques, de l’encens, des temples, des prières, des gongs, des peintures , des drapeaux, et un mariage (pas osé prendre des photos, nous arrivions …): un festin de couleurs pour nos yeux…
Nous dégustons un beau fruit, un dragon , sans gout en rentrant à l’hotel et des sandwichs qu’on nous a donnés dans l’avion puis repartons pour une petite ballade vers Tamel
Le lendemain, nous changeons d’hotel, parcourons Thamel, dégustons de fameux “momos” et allons le soir dans un bar ou un groupe de musique new age avec une chanteuse, se produit.
Dans la rue, des enfants mendient, ils ont faim disent ils, 3 garnements de 5-6 ans… Albane et moi rentrons avec eux dans une boutique, genre boulangerie-pâtisserie-snack et leur proposons des gâteaux. Mais non, ils veulent des paquets de pain de mie. Albane en achète 3 et leur distribue. Sous nos yeux et ceux de la vendeuse amusée, ils déguerpissent en riant et sans demander leur reste ! Nous les reverrons 2 rues plus loin dans l’encadrure d’une porte en train de manger…
Le 26, nous rencontrons Pema Dawa le filleul de Martine et Takla le guide nous indique un de ses confrères pour un trek de 4 jours dans le Langtang. Ils nous offrent des momos autour d’un verre, l’accueil est chaleureux et je survole la conversation en anglais… Ma fille traduit quand nécessaire et j’ose quelques mots, le bonheur de découvrir ce pays tout en couleurs, ce peuple d’une grande gentillesse, ne me quittera pas, tout au fil des jours…
Nous visitons Bodnath, quartier tibétain avec son grand stupa, toujours les yeux de Budha, les moulins à prières, les boutiques d’art et d’artisanat pleines à craquer, les petites ruelles qui nous ont menées vers un bel hotel où se pratiquait du yoga chaque matin dans un temple attenant. L’accueil et la visite se déroulent très agréablement mais nos moyens et nos projets ne nous permettent pas d’y séjourner.
La nuit suivante, nous dormons dans une auberge de jeunesse, le Yaketi yak, plus confortable et plus propre mais nous serons réveillées en pleine nuit par des cris et des lamentations de femmes à l’extérieur..?
Le 27, nous prenons le car pour aller dans la réserve de Chitwan au sud et découvrons la pénibilité des trajets en bus pour sortir de la capitale…
Nous rencontrons Anna, une jeune femme belge, enceinte de 5 mois, qui connait le Népal. Elle a laissé fils et compagnon pour venir 2 semaines marcher et voir les éléphants, seule… Beaucoup de femmes seules ou de mère avec leur fille comme nous, c’est rassurant de voir qu’il y a de tels pays dans le monde où on se sent relativement en sécurité ! Une journée pour peu de kms sur une route, rarement correcte, parfois une piste mais surtout une circulation dense et des dépassements dangereux de camions, cars, minibus, jeeps et motos, avec beaucoup d’accidents… Notre hôtel à Sauraha, réservé pour 4 nuits, est confortable et au calme près du fleuve… Le soir, nous allons à un spectacle de musique et danses des Tharu, une ethnie haute en couleur, proche de l’Inde.
Le parc de Chitwan est immense mais les visites se font dans un périmètre réduit pour protéger faune et flore. Nous décidons de faire un safari à pied malgré les dangers, avec 2 guides.
Nous prenons d’abord des pirogues et approchons des crocodiles qui semblent dormir et apprécions de nombreux oiseaux, pélicans, échassiers et merveilleux paons qui nous éblouissent en nous faisant la roue ! La marche sans dénivellé, reste accessible pour qui aime la nature : forêt et savane, jaunie par les feux et parsemée d’immenses arbres avec des fleurs de coton rouges (c’est le printemps) Les rhinocéros noirs sont nombreux et impressionnants ! Nous les avons approchés de près et vu un éléphant de loin… très dangereux ! Un jeune israéliens en vélo et deux villageoises ont été tués 2 semaines auparavant… Les guides, s’ils veulent garder leur job, préfèrent nous en éloigner ! De nombreux troupeaux de daims aux cornes immenses, près de points d’eau, des singes blancs et noirs dans les arbres… une mangouste sur le chemin et des empreintes de tigres à ne pas croiser, cette journée s’est avérée très palpitante !
Le jour suivant, nous prenons une jeep avec d’autres touristes dont une famille sympa avec 3 jeunes enfants qui ont parcouru l’Inde et y retourne, 6 mois de périple ! Bravo ! Nous verrons des Paons, des buffles ou bisons, des crocos, des rhinos et … deux ours noirs qui longent notre jeep à l’arrêt ! Silence, ils ne sont pas très grands mais si l’idée leur venait de se lever sur les pattes arrière, ils pourraient ??? Tout se passe bien, ouf… Un peu plus loin, un ours à collier se frotte tranquillement le dos contre un arbre…
Le dernier jour, nous louons des vélos, la circulation reste tranquille dans ce village, pour aller voir des éléphantes sauvées par une association “Stand-up éléphant”… Ici comme en Inde, des éléphants sauvages sont cassés mentalement pour transporter des touristes et travailler ! On nous explique que ces animaux sauvages, très intelligents ne se domptent pas. Nous aurons une démonstration de soins apportés aux pieds d’une éléphante qu’on laissait mourir parce qu’elle ne pouvait plus travailler… Patience, approche en douceur et récompenses !
Le 3 mars retour à Katmandou dans une autre auberge où nous dormirons en dortoir, ce qui permet aussi de faire quelques rencontres… Le soir, restau japonais délicieux et prix mini, groupe de musique avec des morceaux de Deep Purple, groupe mythique de ma jeunesse…
Le samedi, enfin, Passang est là à nous attendre avec les katas de bienvenue, pour aller à la Namgyal School voir Sanir mon filleul et Layul, la filleule de mon amie Evelyne qui ne viendra jamais au Népal…
J’ai du mal à y croire et c’est avec beaucoup d’émotions, de délicatesse et timidement que nous nous apprivoisons … cadeaux qu’ils emportent tout de suite dans leurs dortoirs, sans les ouvrir devant nous ! C’est ainsi au Népal et nous le savions. Ils nous font visiter leur classe; les structures extérieures. Terrains de foot (Sanir dans son dernier courrier m’a dit être capitaine de son équipe), de basket et de volley(choix de Layul). Dans la cour centrale comme c’est jour de repos mais aussi de lessive, toutes les vêtements pendent aux balcons… On leur enseigne aussi la musique, plusieurs langues…
Sanir parle anglais déjà bien mieux que moi ! Layul semble si fragile et encore plus timide que Sanir… Ma fille a été très touchée et l’aurait bien prise sous son aile ! Elle a 3 soeurs et la seule à l’école, quel poids, quelle responsabilité pour elle !
Je remarque qu’il y a des affiches en anglais dans la classe de Sanir avec l’invitation à se respecter et des mantras tibétains ainsi que “Thank you” au dessus du porche qui entre dans la cour. Partage d’un repas à coté de l’établissement. Passang “s’empiffre” avec les doigts, Sanir déguste et Layul mange comme un p’tit oiseau… Nous aurions voulu le même plat qu’eux, un bon Dhal amélioré, mais Passang a mal compris et nous avons eu un genre d’omelette. Peu importe, notre souhait était simplement de leur faire plaisir et de les voir savourer leur plat qui apparemment sortait de l’ordinaire. Nous avons partagé une de nos tablettes de chocolat pour le dessert. Nous les quittons déjà et leur promettons de revenir le samedi suivant avec des nouvelles de Shyabrubesi où vivent leur famille. !
Le 5, nous partons pour le Langtang, Shyabrubesi est à 113kms… une journée éprouvante nous attend ! Le bus est dans un no man’s land à la périphérie de Katmandu où tout le monde attend longtemps.
Sans doute, n’y a t il pas de déchetterie au Népal et on brûle par terre au milieu de gravats des petits tas de papiers, alus, plastiques,emballages… Le bus klaxonne dans la longue banlieue en sortant de Katmandou pour finir de le remplir ! “Carotte”(nous l’avons prénommé ainsi parce qu’il avait une sorte de petite carotte sur sa casquette) celui qui fait payer et accompagne le chauffeur, met la radio à tue- tête, chants pop indiens stridents, nasillards et “cucus”… insupportables à nos oreilles et Albane ose aller lui demander poliment de baisser un peu… Elle obtiendra un non catégorique et devra finir le voyage avec une grosse migraine, les boules quiès au fond du sac à dos dans la soute à bagages… Nous savions que les déplacements en bus sont pénibles… sortir de Katmandu dans une circulation qui bouchonne, poussière (piétons et élèves en tenue scolaire qui marchent et vivent tout le long de la route), puis route défoncée au bord de précipices…en proie au vertige, s’abstenir ! Je me suis installée du côté qui bordait la route pour profiter du paysage car j’aime les montagnes et les paysages escarpés, je n’ai pas été déçue !
Ouf, nous arrivons à bon port et sommes reçues chez la maman de Sanir avec son frère Samir, 26 ans, pas de confusion possible. La mère de Sanir fait très jeune..? Nous avons parlé de Sanir, visionner des photos sur les téléphones… Ils nous ont offert du honey limon ginger (boisson chaude que je bois souvent depuis que je suis rentrée…) et des biscuits pour Losar, le nouvel an tibétain. Nous ne verrons pas son père qui travaille à la centrale hydraulique chinoise. Un cousin, nous a dit à l’hôtel où nous dormons que l’aide apportée pour les études de Sanir était une bonne chose.
Krishna, notre guide arrive et nous prévoyons le départ tôt le lendemain matin, je loue des bâtons pour les 4 jours de trek. Grand beau temps pour une belle montée vers la récente Guesthouse appartenant à Krishna.
Avec Krishna, près de Nagtali
Nous avons laissé le maximum à l’hôtel, Albane porte un sac avec le strict nécessaire et comme Krishna a un sac encore plus petit, il me propose de prendre le mien tout aussi léger. C’est la première rando en montagne où je ne porte rien , je me sens privilégiée et même si mon souffle est bruyant et court, avec des arrêts réguliers, de l’eau pour s’hydrater, je suis très heureuse de retrouver mes capacités et le plaisir de crapahuter, de surcroit dans l’Himalaya ! Après la rude montée, un long chemin plat, à l’ombre de la forêt nous amène au village où nous mangeons de délicieux momos préparés avec soin par Krishna qui avait sondé nos goûts culinaires en marchant… Après un peu de repos, il nous accompagne vers le lac sacré avant la nuit. Calme et sérénité, fraîcheur d’un grand vent dans les drapeaux colorés… Nous croisons des femmes chargées de hottes de feuilles sèches, qui servent de litière aux vaches et yacks… Les cultures en terrasses et les chemins empierrés pour y accéder demandent un travail certainement harassant et sont bien entretenus. Peu de pousses visibles au début de ce printemps…
Nous rencontrons un groupe d’allemands avec leur coach sportif et leurs jeunes porteurs très joyeux qui non seulement partent plus tôt, portent comme des bêtes de grosses charges mais font et distribuent à manger avant de se nourrir eux- mêmes ! Tous rêvent de devenir guide, moins dur et mieux rémunéré !
Chapeau bas, les gars ! Ils font 15 jours de trek et marchent 2 fois plus vite que moi… Nuit un peu froide, peu confortable et des odeurs d’excréments avant de nous endormir ? Nous repartons au petit matin avec un temps idéal pour la marche… des népalais, casseurs de rochers sur le bord du chemin, des casseuses de cailloux avec 2 jeunes enfants plus loin au bord d’un ravin et des gabions plus bas pour servir de murs … Bientôt un car passera par là pour amener les villageois qui font le trajet à pieds, quelques uns en moto, dans des coins reculés où la vie de labeur en sera un tant soit peu adoucie sans doute..?! Monter, descendre et on recommence ! Nos chevilles, nos genoux, nos cuisses sont solides et tiennent le coup.
Nous arrivons à Chilim, une guesthouse pas tout à fait terminée, la plus belle et la plus confortable que nous ayons faite. La grand mère porte des boucles d’oreilles énormes en or, c’est son héritage, le dur labeur d’une ou plusieurs vies ! Nous partageons un repas sympa dans une cuisine vétuste autour du vieux poêle !
C’est reparti pour notre dernière montée vers Tatopani puis Naghtali à 3200m. Un temple se construit avec des matériaux sculptés, piliers en bois, pierres… Albane discute longuement avec un artisan…
Ici, on travaille dur mais on prend le temps de faire du beau: de l’artisanat d’art !
La dernière montée, la dernière heure nous inflige une sorte de grêle (seule fois où nous souffrirons une petite heure du froid !)et c’est le temps d’arriver chez Sonam et Pema où l’on mange comme des rois…
Pema en cuisine dans le lodge à Nagtali
Thomas un allemand qui a parcouru l’Inde, aide à l’insertion des immigrés en Suisse profite du lieu depuis plusieurs jours et attend d’être plus en forme pour redescendre. Il est très en colère contre une randonneuse qui a un guide et un porteur pour plusieurs semaines ! Pour lui, l’esclavage moderne est insupportable ! A 6 heures, Krishna nous réveille pour voir le lever du soleil sur le Tibet ! Un 360 degrés à nous couper le soufle Waouhhh !!!Merci l’univers de nous faire un tel cadeau en ce dernier jour au Langtang ! Le Tibet et ses sommets sont tout proches…
Nous ne pouvons pas faire le dernier village prévu pour un trek de 5 jours car il nous faut rentrer vendredi pour voir nos jeunes samedi. Krishna a essayé plusieurs fois de nous convaincre en vain !
Arrêt dans un temple où le village célèbre un décès, on nous invite à nous poser au milieudes enfants et de leurs mères, les moines récitent des prières (écrites à la main en tibétain sur des bandes de papiers) dans le brouhaha… Les hommes restent dans l’entrée…
Moulin à eau bucolique qui chante l’écoulement du torrent sur le chemin. Dans des villages, des chapeaux, des ceintures et des étoles faites main nous sont proposés mais trop chers, les touristes en sont friands sans doute. Nous ferons nos achats avant le départ.
Le descente de 1700m de dénivelé aura raison de nos jambes ! Courbatures dans le bus le lendemain… Krishna nous quitte après bien des échanges et des “peut être, reviendrai-je ?” Je te souhaite, bon vent cher Krishna, les confidences sur ta vie difficile nous ont touchées et nous espérons qu’elle va s’améliorer …
Nous allons dire au revoir à la maman de Sanir qui nous offre le fameux thé salé au beurre de yack ! D’origine vendéenne, élevée aux tartines de beurre salé avec confiture, j’ai apprécié ce breuvage que beaucoup trouvent écoeurant ! Qui sait si nos origines peuvent un jour trouver écho dans un partage à l’autre bout du monde ? Samir ne travaille pas, bricole dans son village ( garage et électronique) et à l’air heureux chez ses parents !
Dans le car qui nous ramène vers Katmandou , je dis adieu aux sommets lumineux du Tibet et du Népal ! Le retour en bus est moins bruyant avec ou sans les boules quiès… un arrêt repas le moins goûteux du séjour et une égratignure sur un taxi qui nous a valu trois quart d’heure de parlotes entre les chauffeurs et les policiers dans la poussière en bord de route nous font renoncer à repartir la dernière semaine…
Samedi 11, retour à la Namgyal school avec Passang. Nous allons manger des Pizzas à Bodnath avec Sanir et Layul . Passang a choisi ce qui fait plaisir aux enfants et ce qu’il aime surtout. Nous allons ensuite acheter des vêtements aux ados et ils choisissent.
Leurs goûts s’affirment et nous espérons, Albane et moi, leur avoir fait vraiment plaisir ! Pas facile quand même… pour eux si timides et pour nous qui sentions l’influence forte de Passang qui surveille tout et leur fait écrire les lettres au sponsor, comme ils disent ! Nous avons discuté de leurs projets .Sanir semble évoquer le social ainsi que Layul mais ils sont si jeunes, nous espérons qu’ils affineront cela avec la maturité. Il a bien fallu quitter pour de bon nos protégés, nous reverrons nous ? Ils ne sortent de la Namgyal School, que pour rentrer chez eux par cette longue route cahotique 2, 3 fois par an ?
Maintenant, nous l’avons empreintée et nous savons que les chinois font un tunnel pour sortir plus vite de Katmandou et améliorent les routes… Bien sûr les tibétains exilés auNépal ont peur de l’emprise chinoise et en même temps ils leur donnent du travail etaméliorent les conditions de vie … rien n’est simple dans ce pays et nous nous gardons bien de juger ! Au retour en taxi, avec Passang qui dormait dans le taxi, nous sommes descendus encatastrophe de la voiture qui allait perdre une roue au milieu du traffic ! Il nous a bien fallu en reprendre un autre … Nous sommes restées à Katmandou et ses alentours le reste du séjour, à déguster des momos, spécialités japonaises, coréennes et autres (petits restaus très bon marché) et du“honey lemon ginger” que je fais depuis très souvent… Je buvais du citron chaud au miel mais j’y ajoute désormais des petits morceaux de gingembre confits, ma boisson préférée ! Revisite de Durbar square où Passang avait envie d’aller et achats de pashminas pour l’association, dans un quartier qu’il semblait ne pas bien connaître… Visite de Durbar Square qui garde les stigmates du grand tremblement de terre.
D’ailleurs, nous avons visionner sur une TV d’un hôtel ce terrible tremblement qui aenglouti tout un village. Les villages noirs du Langtang ne sont plus les mêmes depuis… Il reste des photos d’avant, aujourd’hui presque tous les toits noirs en bois ont été remplacés par de la tôle peinte en bleu à moindre coût… Longs massages toniques dans une association qui forme des aveugles afin qu’ils soient autonomes et aient un revenu. Visite de Pashupatinath, sadous, crémations, multitudes de temples de toutes dimensions… Interdit d’entrer dans le temple hindou avec l’hipopotame en or que nous apercevons. Des gardes armés barrent l’entrée… Une jeune Pema voit notre déception, nous explique de l’attendre, qu’elle va faire quelque chose pour nous ? Lorsqu’elle revient, elle nous dit qu’elle a prié pour nous et nous donne une offrande de fleurs ! Nous en sommes tout émues, la remercions et poserons son offrande près d’un petit temple à Katmandou en rentrant en faisant des voeux pour elle…
Nous passerons la dernière journée à finir nos emplettes et à visiter le musée et une exposition toute proche de plusieurs artistes modernes dont un photographe qui fait des portraits noir et blanc extraordinaires !
La première semaine s’est déroulée lentement puis le reste a défilé trop rapidement… La pollution dans tout le pays nous a marquée : dans Katmandou, les commerçants balaient devant leur porte leur partie de trottoir et mettent les poussières dans des poubelles qui vont on ne sait où ? Dans la savane, beaucoup de feux, pour disent ils fertiliser, empêcher que la nature prenne le dessus et qu’elle devienne inaccessible… Le tourisme, les safaris, les randonnées font vivre la population. En montagne jusqu’à 3200m d’altitude (le plus loin et haut où nous sommes allés) tout le long des chemins, des torrents, des terrasses, dans les villages, papiers, plastiques et verres sous nos pas et autour des guesthouses si ce n’est un mur de bouteilles entassées. La civilisation passe par là et nous avons vu des enfants qui quémandaient de l’argent, nous ne leur en avons pas donné… loin de nous en vouloir, une petite fille nous a proposé un bonbon que nous avons refusé et sitôt le bonbon sorti de son papier, ce dernier a été jeté par terre devant une jolie fontaine déjà bien encombrée… Il faudrait une prise de conscience et toute une organisation pour nettoyer tous ces pays où la survie passe avant tout et il y a tant à faire… D’ailleurs, au vu des innombrables commerces et guesthouses, la pandémie a dû considérablement accroître la pauvreté donc la mendicité et la corruption…
Albane dit qu’il faudrait payer le kg de déchets à ceux qui les ramasseraient pour les porter dans des déchettereries à créer… Je garde dans mon coeur la grande gentillesse des népalais, leur sourire, qui même s’ils nous demandent si nous les voulons comme guide, chauffeur…etc, à tous les coins de rue, n’insistent pas devant notre refus et nous accompagnent qq mètres sur le chemin pour nous questionner comme de grands enfants curieux pour savoir d’où nous venons, où nous allons, combien de temps..? A l’aéroport, nous nous faisons bousculer et doubler par de jeunes indiens… et retrouvons groupes et couples de français… Je ne sais si j’y retournerai mais je souhaite avant tout soutenir Sanir jusqu’à ce qu’il obtienne un travail qui lui conviendra. J’aimerais aussi lui offrir la possibilité de venir en France et l’accueillir chez moi quand il sera adulte, s’il en a envie bien sûr, et lui faire visiter quelques régions de France. Le temps passe mais tout est toujours aussi Présent. Bonheur et Nostalgie se mêlent… Les plus belles photos s’imposent à moi sur l’écran intérieur et intime de mon cerveau chaque jour depuis notre retour … J’ai reçu depuis 3 fois des nouvelles , d’abord via Passang puis quand Sanir est rentré pour les vacances chez lui. Il utilise le téléphone de son frère ou de sa mère depuis 1 an et demi car il a sa propre page facebook, ce qui nous permet d’échanger nouvelles et photos et j’en suis ravie !
Nous quittons Paris le 29 octobre au soir. Après une escale de jour de 12 heures à Doha pendant laquelle nous avons pu visiter ce nouvel aéroport conçu dans la démesure propre au Qatar, nous prenons le vol pour Katmandou en compagnie de très nombreux travailleurs népalais qui rentrent chez eux puisque les chantiers de la coupe du monde de foot se terminent.
Ce n’est qu’à 3 heures du matin le 31 octobre que nous arrivons à notre hôtel habituel dans le quartier de Bodnath à Katmandou.
Après une journée de récupération, nous partons le 1er Novembre pour le Langtang accompagnés de Passang et de Takla ainsi que du papa de Mingmar Lama qui sera porteur pendant notre périple. Comme en 2018, nous avons prévu de rencontrer les familles des enfants parrainés. Pour gagner Shyabrubesi en bus, le temps de route est toujours aussi long et nous avons bien du mal à atteindre les 20 km/h de moyenne. .
La ville semble bien remise des dégâts causés par le tremblement de terre de 2015 . Beaucoup de nouveaux hôtels ont été construits et des groupes de touristes sillonnent les rues.
Nous faisons halte chez la maman de Sanir dont l’activité principale est le tissage.
Passang nous fait visiter l’ancienne maison de sa famille , c’est une maison très modeste située à la sortie du village. Sa famille avait 90 yacks .
Cette fois nous gagnons Gatlang en jeep ce qui nous permet d’arrêter dans le village de Goljung . Nous y rencontrons le grand père de Migmar Lama qui vient d’une lignée de lamas très importants
Nous ne voyons que le papa de Nyima car la maman travaille dans les champs. Nous rencontrons également la maman d’Ashmita . C’est une femme qui semble fatiguée.
Passang nous confirme que sa santé est précaire.
Des femmes du village nous ont préparé un Dal Bhat que nous dégustons entourés de villageois.
Avant d’arriver à Gatlang , nous nous arrêtons près du lac de Parivati Kunda. C’est un lac sacré, un pèlerinage important y a lieu tous les étés. On peut s’y purifier aux 108 fontaines . .
Je pense que l’on a tous été marqués par ce lieu et ses milliers de drapeaux à prière .
Après une nuit passée à Gatlang, , nous arrêtons à Chilime. Les parents de Pemba et de Yangchen et Kanchi nous ont préparé un repas festif que nous prenons dans la pièce de vie de la maison de Pemba.
D’autres familles sont également présentes dont la maman d’une autre Kanchi ..C’est un moment très chaleureux que nous partageons avec beaucoup d’émotion. Anne et Sébastien font la connaissance des parents de Kanchi, la petite qu’il parraine .
Grâce aux centrales hydroélectriques construites dans la région, 600 emplois ont été créés et le niveau de vie des familles s’est amélioré.
Nous avons la confirmation que Pemba n’a pas continué dans l’école d’infirmière qu’elle avait commencé, elle est retournée à la Namgyal en classe 11 management et commerce. Je regrette que l’on n’ait pas été prévenu plus tôt. La petite sœur de Pemba est à la CPS. Nous passons la nuit dans un lodge à Goggang et profitons d’un paysage magnifique sur les sommets du Langtang.
Le 4 novembre nous arrivons à Tatopani qui cette fois mérite bien son nom puisque la source d’eau chaude a rejailli quelques jours avant notre passage. Quel plaisir de voir les enfants du village s’amuser dans les bassins mais les adultes en profitent également. Malgré la couleur bien ocre de l’eau nous ne résistons pas non plus.
Annie a pu visiter la maison de Mingmar Lama mais la maman vit surtout à Katmandou afin de pouvoir s’occuper de ses enfants quand les écoles sont fermées.
C’est avec plaisir que nous retrouvons également les parents de Tsemshoe. Le papa est toujours Lama et la maman est ravie de nous retrouver. Ils sont très contents du parcours de Tsemshoe. qui est en classe 10 cette année.
Le soir au lodge la soirée est animée de chants et musique de porteurs d’un autre groupe de touristes hébergés dans un lodge voisin et qui sont venus nous égayer la soirée.
Le lendemain nous atteignons Nagtali et son paysage grandiose à 360 degrés sur les sommets du Langtang. Nous retrouvons les parents de Passang Dicky qui tiennent le lodge. Mais d’autres lodges ont été construits et quelques touristes sont présents.
Avant d’atteindre Thumann, nous faisons halte à Briddam. Le village a été entièrement reconstruit et sur le lieu de l’ancien temple, on en reconstruit un nouveau ainsi qu’un lieu de méditation et un lodge.
Le soir à Thuman, nous retrouvons la famille de Mingmar Wangmo qui nous héberge dans un nouveau lodge plus rudimentaire que le précédent.
Dans le village, nous rencontrons 2 autres familles. Celle de Dawa dont les parents élèvent 17 yacks. Ils passent l’hiver dans une maison très simple du village avec une seule pièce.
Nous rencontrons Dawa qui doit regagner l’école de Shyabrubesi le lendemain . Il est en classe 8 et vit en ville avec son grand frère.
Il n’a pas pu aller à la Namgyal car les parents n’ont pas de connaissance à Katmandou pour l’héberger quand l’école est fermée et ses parents sont souvent en alpage assez loin . Les parents ont bien du mal à vivre avec la vente de leur lait car la laiterie locale achète le lait à prix très bas. C’est une famille très pauvre.
Dans la famille de Tsewang, grâce au travail du papa dans une centrale hydroélectrique proche, le niveau de vie s’est amélioré. Nous arrivons lors d’une réunion de femmes bien joyeuse et la grand mère de Tsewang est en pleine forme malgré se 83 ans.
Visite de la Conscience Primary School
Elle a eu lieu le dernier jour au Népal pour Anne et Sébastien, juste avant de prendre l’avion. Nous avons été très bien reçu : danses des enfants ( de qualité), danse collective, bon repas…
C’était très joyeux . Les enfants semblent en très bonne santé. A leurs vêtements et chaussures on voit que le niveau de vie des familles s’est amélioré. .
Lors de la visite de l’école, nous avons remarqué que le plafond de l’un des dortoirs est encore très humide et a besoin de travaux. Le nouveau petit dortoir est en fait une pièce de repos pour les enfants pendant la journée.
Nous avons fait la connaissance rapide de Tseten qui restait en retrait et que Passang ne nous a pas présentée. C’est la sœur de Passang, C’est elle qui dirige l’école et elle vit sur place.
Visite de la Namgyal School
Le jour de notre visite des personnalités importantes étaient reçues à l’école si bien que nous n’avons pas pu être reçus par le directeur.
Nous avons pu voir les enfants parrainés ainsi que les 3 enfants de Dhorpatan qui y sont scolarisés. Nous avions tout notre temps car les cours étaient annulés ce jour là. Ils vont tous très bien et en 3 ans ont beaucoup changé. A la demande de certains parrains, nous leur avons suggéré de donner plus de nouvelles à leur sponsor.
Dhorpatan
Notre séjour y a été très court. Seulement 2 jours pleins.
Premier jour : le directeur de l’école a organisé une rencontre avec les parents, les enfants , les enseignants et nous. C’était une bonne idée mais nous étions en campagne électorale et justement le député du coin se trouvait à Dhorpatan avec son équipe. Une partie des habitants étant à l’école, ils s’y sont invités et la réunion prévue s’est transformée en meeting électoral. Le directeur a peu apprécié… On a quand même pu prendre la parole et assister au spectacle de danse prévu.
Nous nous sommes retrouvés l’après midi pour une réunion plus calme avec les délégués de parents et les enseignants. Nous avons informé l’équipe que nous n’aiderons plus l’école en 2024.
L’école a actuellement 182 élèves et 45 enfants sont scolarisés dans des écoles près de Dhorpatan jusqu’au niveau 3.
Il y a 8 classes de la nursey à la classe 8 et 5 enseignants gouvernementaux, 2 de l’Arche de Dolanji et 4 payés par la municipalité. Il y a aussi un agent d’entretien.
Depuis la rentrée, une petite collation est servie gratuitement au moment de midi pour tous les enfants jusqu’au niveau 6. : Samosa, chapati, une banane par semaine….
Beaucoup d’enfants continuent leur scolarité à Bobang après la classe 8. C’est un village situé plus bas. Avant, c’était surtout les filles qui arrêtaient pour se marier mais ce n’est plus le cas car le mariage avant 18 ans est devenu strictement interdit. (prison pour les parents).
Les nouveaux locaux.
Sur les deux nouveaux bâtiments financés par le gouvernement, un seul est utilisable malgré quelques fuites d’eau pendant la mousson., l’autre a beaucoup trop de malfaçons. L’entreprise est partie sans finir le chantier.
Nous avons pu discuter avec les deux enseignants que nous salarions pour savoir ce qu’ils feront après 2023. Sherab nous a prévenu qu’il pensait ne pas renouveler son contrat à la fin de l’année scolaire c’est à dire en avril 2023. Finalement, nous avons vu par la suite que son départ s’est précipité puisqu’il a arrête fin décembre. Sa situation personnelle semble difficile et il paraissait bien soucieux.
Gyan à l’intention de passer le concours pour devenir enseignant gouvernemental. Finalement, il a trouvé un poste intéressant à l’école de Bobang.
L’équipe enseignante est très reconnaissante de l’aide que l’on a apportée et aimerait faire un panneau au nom de l’Arche de Dolanji.
Nous avons prévu d’installer une bibliothèque à l’école. Le menuisier du village a été sollicité pour fabriquer les tables et les chaises et Takla achètera les livres à Katmandou.
Le second jour nous avons passé la matinée avec les deux jeunes garçons parrainés par des personnes de la région d’Alençon (parrainages gérés par Solhimal ). L’occasion de visiter la petite école neuve évangéliste qui manque aussi de moyens. La situation familiale de ces deux enfants est tellement difficile qu’il nous paraît nécessaire de répondre au vœu de la famille qui souhaite qu’ils soient accueillis dans un internat.
L’après midi nous sommes retournés à l’école et avons rencontré TulMaya, une jeune fille qui a de grandes difficultés à marcher.
La maman de TulMaya avec Monique Chantrel
Vu ses difficultés et ses conditions de vie misérable, nous avons décidé d’essayer de faire quelque chose. car elle n’avait jamais consulté de médecin, juste le chaman afin de connaître la nature de ses problèmes et améliorer ses conditions de vie. Notre départ étant prévu à 7 h le lendemain matin, sa maman a été contactée pour nous rencontrer le lendemain matin. Elle est arrivée vers 6 h15 après 2 h de marche et a donné son accord pour une prise en charge de sa fille. Elle en était même ravie.
Celle ci a commencé une quinzaine de jours plus tard mais les examens n’ont pas permis de trouver la raison de ses difficultés. Grâce à l’aide de l’association, elle vit maintenant dans une pièce de l’école, avec un certain confort : elle a un lit et un poêle pour cuisiner.
Impression personnelle
Nous n’avons pas trouvé à Dhorpatan les mêmes changements qu’au Langtang. . il n’y a pas de développement économique en vue et pour la population trop en difficulté la solution reste l’émigration principalement en Inde et ces départs posent parfois des problèmes familiaux importants : parents séparés, enfants délaissés…
Quelques avancées : une guest house et un petit hôtel pour accueillir les touristes qui semblent très peu nombreux. .
Un hôpital en construction. (on nous a dit qu’il y aurait du personnel).
Plus de maisons équipées en électricité .(100 rps par mois soit moins d’1 €).
La piste s’est légèrement améliorée grâce à la présence d’un camp militaire à Dhorpatan.
Beaucoup de dynamisme et de projets à l’école.
Monique
Pour VOUS le montage vidéo du VOYAGE réalisé par Pierre, Monique, Annie, Sébastien et Anne !
Comme dans beaucoup de
pays, le COVID a laissé des traces dans ce petit pays himalayen. Les
touristes ne sont toujours pas revenus en nombre laissant toujours un
grand nombre de personnes sans emploi donc sans revenu. Le conflit en
Ukraine n’est pas non plus sans conséquence: l’inflation est
très importante surtout pour les produits alimentaires et
l’énergie : gaz, électricité, essence. La population ne
voit donc pas ses conditions de vie s’améliorer et l’aide que
nous apportons est bien utile et appréciée.
Voici des nouvelles de
nos différentes actions.
La CPS
C’est avec un grand plaisir que nous vous envoyons les photos du nouveau petit dortoir entièrement financé par l’Arche de Dolanji. Les enfants auront ainsi plus de confort et d’espace pour dormir. La construction avait pris beaucoup de retard et c’est une satisfaction de voir ce projet terminé.
les enfants dans le nouveau dortoir
Bien que située à proximité de Katmandou, l’école possède un terrain qui permet de faire deux récoltes par an : l’une de blé l’autre de riz. Les enfants participent à la moisson et au battage ce qui leur permet de garder un lien avec leurs activités familiales.
la récolte
A la demande de Passang, le responsable de l’école, nous finançons un complément de nourriture afin de permettre aux enfants de manger plus de fruits et légumes et de remédier aux carences survenues pendant la longue période passée dans leurs familles.
devant les pastèques…
La nouvelle année scolaire a débuté avec du retard. Elle a eu lieu mi-juin car les examens avaient été retardés en raison de la longue fermeture scolaire due au confinement.
Cinq enfants ont quitté la CPS pour faire leur rentrée dans la classe 6 à la Namgyal. Un autre poursuit sa scolarité au Langtang, à Shyabrubesi.
Huit jeunes originaires
de la CPS viennent de quitter la Namgyal. Ils avaient atteint le
niveau 10 (équivalent à la seconde ) et ont choisi un nouveau
cursus pour continuer leurs études secondaires.
Parmi ces 8 étudiants,
l’une est parrainée par l’Arche de Dolanji.
Il s’agit de Pemba, la deuxieme à gauche sur la photo qui se destine à devenir infirmière. C’est une élève brillante et nous lui souhaitons une très belle réussite dans ses études. Parmi les enfants parrainés par l’Arche de Dolanji, Pemba est la première à quitter la Namgyal mais ce sera maintenant le cas à chaque rentrée scolaire car les premiers enfants parrainés ont beaucoup grandi.
Dhorpatan
L’école a été peu impactée par les problèmes de confinement et les examens ont eu lieu en février ce qui a permis de commencer l’année scolaire début mai avec environ 170 élèves.
Takla, notre coordinateur, a pris en charge l’achat des fournitures scolaires et des uniformes des enfants et a pu se rendre à Dhorpatan en avril pour acheminer le matériel.
les fournitures scolaires arrivent à l’école
Le matériel scolaire a été distribué en mai, peu après la rentrée scolaire.
A la demande de l’équipe enseignante, les survêtements ont remplacé les uniformes scolaires plus traditionnels mais moins adaptés aux régions montagneuses. Nous avons aussi équipé chaque enfant d’un bonnet bien chaud.
La construction des nouveaux bâtiments de l’école continue. Les enfants travaillent maintenant dans des classes neuves qui n’ont plus rien à voir avec les bâtiments très vétustes que nous avons connus et nous avons hâte de découvrir cette nouvelle école. Preuve donc que le gouvernement népalais met des moyens pour développer l’éducation dans les zones longtemps oubliées. L’école dispose même d’une salle de sciences mais comme le financement du matériel n’était pas prévu, l’Arche de Dolanji a pris en charge cet équipement. Nous avons également remplacé la photocopieuse de l’école qui ne fonctionnait plus. En raison de l’inflation importante actuellement au Népal, les salaires des deux enseignants que nous finançons ont été augmentés.
Kagkot
Grâce au dynamisme des
deux enseignants chargés de la classe d’hiver celle ci a très
bien fonctionné. Comme prévu, elle s’est terminée en février.
La nouvelle année scolaire a pu reprendre en avril mais l’école a
été fermée en mai en raison des élections locales et en en Juin
pour aller à la cueillette du Yarsa Kumba, ce champignon que l’on
trouve dans les hautes montagnes de l’Himalaya et qui est une
source de revenus importante pour la population locale mais la
cueillette n’a pas été bonne cette année.
Des enfants du village
voisin de Pimri fréquenteront l’école de Kagot. Ils sont arrivés
en juillet.
Le matériel pour
l’école a été envoyé dès le mois de février et la
distribution a pu se faire en avril. En plus des uniformes, les
enfants ont été équipés d’une paire de chaussures. Comme à
Dhorpatan, l ‘imprimante de l’école a du être remplacée.
Arrivée du matériel à l’aéroport de Juphal au DolpoLes fournitures scolaires à l’école…avant la distribution.
L’Arche de Dolanji continue de prendre en charge le salaire du cuisinier de l’internat
Actuellement, le
charpentier de Kagkot est à l’oeuvre pour l’école. Il fabrique
des tables et des bancs pour le réfectoire. Ceux ci sont financés
par l’Arche de Dolanji.
Sheri
En 2021 nous avions
investi dans une installation solaire dans cette école située à 2
jours de marche de Kagkot.
Nous avons également aidé cette école cette année mais de façon plus modeste.
A leur demande, nous avons financé les cartables des enfants, et équipé l’école d’un grand écran télé et de vidéos. Grâce à l’arrivée de l’électricité, les enfants de Sheri peuvent découvrir le monde qui les entoure mais dont ils sont si éloignés.
Actions et projets en France
Amchi Ugyen Buthi.
Mi -juillet, nous avons eu le plaisir d’accueillir en France Ugyen qui est Amchi, c’est à dire docteur en médecine tibétaine.
Elle s’est d’abord rendu à Prague pour participer à une conférence sur la médecine tibétaine. Elle a prolongé son voyage en Allemagne, Belgique puis en France.
Le 18 juillet lors d’un cours séjour près d’Alençon , elle a proposé de faire une conférence sur la médecine tibétaine. Une quarantaine de personnes étaient présentes.
Ugyen a su captiver le public par l’intérêt de son intervention, elle a aussi apporté beaucoup d’émotion par ses remerciements appuyés pour l’aide importante que l’Arche de Dolanji lui avait apportée lors de ses études.
Venant d’une famille très pauvre et d’un village perdu du Dolpo, elle a cotoyé les bancs de l’école pour la première fois à Dolanji alors qu’elle avait 10 ans. Elle a su surmonter toutes les difficultés et travailler avec beaucoup d’acharnement afin d’accéder aux études supérieures lui permettant de devenir Amchi.
Pour Ugyen et bien d’autres que nous avions aidés à Dolanji, c’est une réussite dont nous pouvons être fiers d’autant que beaucoup continuent à mettre leurs compétences pour aider au développement de leur pays et soutenir leur famille.
Marché de Noël solidaire 2022
Il aura lieu le 4 décembre à Alençon et l’Arche de Dolanji y tiendra un stand.
Voyage au Népal
Un voyage est prévu en Novembre 2022. Au programme: visite du Langtang avec rencontre des familles des enfants parrainés, voyage à Dhorpatan. Cinq personnes de l’Association participeront à ce voyage.
Comment soutenir nos actions ?
C’est grâce au
soutien de tous nos donateurs que nous avons pu mener ces différentes
actions et améliorer les conditions des écoliers. Je vous transmets
tous leurs remerciements.
Si vous voulez faire un
don à l‘Arche de Dolanji, vous pouvez envoyer un chèque et
l’adresser à notre siège ou faire un virement sur le compte de
l’association.
L’association étant
reconnue d’intérêt général, tout versement donnera droit à un
reçu fiscal qui sera envoyé au début de l’année 2023.
Monique
CHANTREL présidente
et les membres du conseil d’administration.
Les adresses de
l’Association:
L’ARCHE
de DOLANJI 10 rue de la Libération 72610 CHAMPFLEUR
La situation au Népal reste difficile
mais s’améliore avec la fin de la mousson et l’arrivée de
quelques touristes. En plus de la crise sanitaire qui a sévèrement
impacté l’économie du pays, celui ci a dû faire face à des
problèmes climatiques : sécheresse au printemps provoquant des
feux de forêts importants puis une mousson très longue et très
forte qui ne s’est terminée qu’à la fin du mois d’octobre.
Aucun membre de l’association n’a
pu se rendre au Népal en 2021 mais nous recevons régulièrement des
nouvelles et avons pu continuer à agir.
En ce qui concerne Takla, notre guide
et coordinateur sur place, nous avons décidé de lui verser un petit
salaire en attendant qu’il puisse retrouver son activité de guide.
Il s’est chargé de l’achat et de l’acheminement du matériel
pour les écoles de Kagkot et de Dhorpatan ainsi que de l’achat et
de l’envoi d’artisanat pour nos prochains marchés de Noël.
Voici donc des nouvelles de nos différentes actions.
Dhorpatan.
L’école a pu fonctionner de février à juin et a pu rouvrir début septembre. Les écoliers continuent de respecter les normes sanitaires et la classe a souvent lieu à l’extérieur mais c’est une habitude dans les écoles de montagne où l’on cherche à profiter de la chaleur du soleil.
la classe en extérieur
Distribution de nourriture
le rassemblement du matin avec les uniformes
D’après les informations reçues,
la récolte de pommes de terre a été bonne cette année à
Dhorpatan mais les habitants les plus pauvres sont repartis
travailler en nombre en Inde et dans les émirats arabes.
A la demande du responsable du camp tibétain Tashi Palkiel de Pokhara, nous avons décidé l’achat d’une imprimante et d’un ordinateur portable pour la communauté tibétaine de Dhorpatan. Depuis le début de nos actions au Népal, la gestion de notre aide à Dhorpatan a toujours été faite gracieusement par les responsables de ce camp qui viennent de prendre également en charge la gestion de notre aide à l’école de Kagkot.
Kagkot
Le nouveau responsable du comité d’école est un jeune du village qui se nomme Thinley.
Les enfants et les enseignants de l’école
En raison du climat, cette école fonctionne normalement d’avril à fin octobre. Cette année, l’école a ouvert en avril mais a été fermée en mai et juin. La fermeture a eu lieu fin octobre mais deux enseignants ont été recrutés pour assurer une activité scolaire de novembre à fin février. C’est l’Arche de Dolanji qui prendra en charge les salaires de ces enseignants et du cuisinier puisque l’internat reste ouvert pendant cette période. Il accueille une vingtaine d’enfants.
la pause repas
la classe en extérieur
On s’applique…
les enfants assis devant les locaux de l’école
Les fournitures scolaires, achetées en mars ont été acheminées très tardivement. Les problèmes sanitaires puis les difficultés liées à la mousson ont retardé la livraison mais nous demandons à Thinley d’améliorer ce point en 2022 d’autant que le matériel pour l’installation solaire qui est arrivé au Dolpo en mai n’est toujours pas arrivé à Kagkot. Il est actuellement entreposé à Dunaï , la petite capitale du Dolpo. C’est bien sûr une situation qui ne nous satisfait pas.
les fournitures achetées par l’association
avant la distribution aux jeunes élèves…
Sheri
Ce village du Dolpo est situé à 4200 m d’altitude et à 2 jours de marche de Kagkot. Lors de notre denier voyage en octobre 2019, nous avions visité l’école. iI s’agit d’un internat qui accueille une cinquantaine d’enfants venant de Sheri et des villages voisins. Bien qu’elle soir récente, cette école a de gros besoins pour améliorer la vie des écoliers. Après discussion avec le responsable de l’école, nous avons décidé de financer une installation solaire pour permettre aux enfants de bénéficier de l’éclairage des locaux et plus tard de pouvoir équiper l’école de matériel informatique.
Le matériel arrivé à Kathmandou est prêt à être acheminé
les panneaux solaires…
montent à dos d’homme…
prêts poutr le trajet !
Dans cette région si éloignée, à 5 jours de marche de Dunai, la petite capitale située près de l’altiport, le gros problème est l’acheminement du matériel. Il a fallu attendre la fin de la mousson au Dolpo , c’est à dire le mois de septembre pour que le matériel puisse être acheminé et qu’un technicien puisse venir faire l’installation
L’école de Sheri, équipée de ses panneaux solaires
L’inauguration de l’installation
les panneaux, prêts à fonctionner.
L’arrivée de l’électricité a été
un grand moment de bonheur à l’école. Les enfants pourront
étudier pendant les soirées. (Il fait nuit vers 19 h tous les
soirs de l’année à Sheri). Bravo à l’entreprise de Katmandou
qui a parfaitement géré ce travail.
une classe enfin éclairée !
La Conscience Primary School
Comme toutes les écoles de Katmandou,
la CPS a été fermée une grande partie de l’année. Les enfants
sont retournés dans leurs familles, au Langtang.
La rentrée scolaire avait bien eu lieu en avril mais seulement pour quelques jours. La bonne nouvelle est arrivée début Novembre : toutes les écoles de Katmandou avec internat ont pu ouvrir. Il en est bien sûr de même pour les plus grands qui sont scolarisés à la Namgyal School.
Quelques « anciens » de la C.S.P désormais à la Namgyal School
les enfants dans la cour de la C.S.P…
…devant l’école
Pendant tout ce temps, la vie s’est
organisée dans les villages. Passang, le responsable de l’école
nous a demandé si on pouvait financer l’achat d’ordinateurs pour
que les enfants puissent bénéficier de cours en visio.
Pour les familles au Langtang, la situation économique reste difficile car le tourisme ne permet toujours pas d’avoir suffisamment de ressources. En décembre, Passang, le responsable de la CPS, ira faire une distribution de nourriture financée par notre association.
La construction d’un nouveau dortoir a pris beaucoup de retard à cause des restrictions sanitaires. Elle vient de commencer . Ce projet est également financé par notre association.
Village de Shimikot
Ce village est situé dans la région d’Humla, tout à l’ouest du Népal. C’est le village de Takla notre coordinateur. A sa demande, nous avons accepté de financer l’achat de deux moulins électriques afin de permettre aux habitants de moudre leur grain sans être obligés de parcourir une longue distance pour atteindre un autre moulin dans un village voisin.
Actions et projets en France
Nous avons prévu de participer à des marchés de Noel. Nous serons le 5 Décembre au marché de Noël solidaire à la halle au Blé à Alençon et le 12 Décembre au marché de Noël de Fontenay le Louvets dans l’Orne. Nous avons dû faire venir de l’artisanat par avion et les frais de transport représentent une dépense importante. Si cela vous intéresse, il est aussi possible d’acheter cet artisanat à Chambéry, près de Martine.
Une expo photos mise en place par un
de nos membres et abordant le thème de la solidarité
internationale est présentée par les deux associations l’Arche de
Dolanji et du Bessin au Népal. Nous l’avons présentée au collège
de Fresnay sur Sarthe puis à la salle des fêtes de Bellême et
sommes intervenus à l’école primaire de Bellême.
Lors de nos interventions, les écoliers montrent toujours beaucoup d’intérêt et posent de nombreuses questions sur la vie dans ce pays. »
L’ école de Bellême
Le collège de Fresnay sur Sarthe
L’exposition se tiendra du 18 janvier au 4 Février à Alençon, à la Maison de la Vie Associative. Nous avons prévu d’intervenir également auprès des écoles de la ville qui seront intéressées.
Voyage au Népal
Un voyage est prévu en novembre 2022. Parmi les possibilités : visite du Langtang avec rencontre des familles des enfants parrainés, voyage à Dhorpatan. Ces deux options peuvent maintenant se faire en jeep. Si vous êtes intéressés, faites le savoir afin que nous puissions organiser ce voyage.
Prochaine Assemblée Générale
La date a été fixée au vendredi 11 mars 2022. Elle se déroulera à la salle des fêtes de Champfleur.
Comment soutenir nos actions ?
C’est grâce au soutien de tous nos
donateurs que nous avons pu mener ces différentes actions et
améliorer à la fois les conditions des écoliers mais aussi des
villageois très marqués par la situation économique du pays. Je
vous transmets tous leurs remerciements.
Si vous voulez faire un don à l ‘Arche
de Dolanji, vous pouvez envoyer un chèque à notre trésorière :
Madame Claire Rougé 8 allée de la colline 38100 Grenoble ou faire
un virement sur le compte de l’association :
L’association étant reconnue
d’intérêt général, tout versement donnera droit à un reçu
fiscal qui sera envoyé au début de l’année 2022.
Passez de bonnes fêtes de fin d’année
et surtout prenez bien soin de vous.
Monique
CHANTREL présidente et les membres du conseil
d’administration.
Les adresses de l’Association :
L’ARCHE de DOLANJI 10 rue
de la Libération 72610 CHAMPFLEUR
Pour plus d’informations, visitez et faites connaître notre site internet: https://archededolanji.org
Nouvelles du 13 décembre 2021
Passang, directeur de la Conscience Primary School nous a envoyé la photo du nouveau dortoir qui semble presque terminé. Finalement il est construit dans la cour de la CPS. Nous avons demandé à Passang l’estimation pour le terminer et l’équiper.
Takla nous a envoyé des photos du bâtiment en construction pour les moulins de Simikot.
A Kagkot, les batteries de l’équipement solaire viennent enfin d’arriver.
A Dhorpatan
Voici quelques photos de l’arrivée du matériel à la communauté tibétaine. Trois personnes pourront l’utiliser: la coordinatrice, l’infirmière et Sherab (que nous salarions à l’école).
La situation du Népal reste
difficile. La crise sanitaire ne permet toujours pas aux touristes de
voyager dans de bonnes conditions, c’est tout un pan important de
l’économie du pays qui est à l’arrêt laissant beaucoup de
familles sans ressources.
L’inde et la Chine ont fourni des doses de vaccins si bien que la vaccination des personnes âgées et du personnel soignant a pu commencer à un rythme lent mais au Népal comme ailleurs le virus reste très présent.
Les conditions climatiques se sont ajoutées pour rendre la vie encore plus compliquée. De nombreux feux de forêts dus à une sécheresse importante ont apporté une énorme pollution surtout à Katmandou , une des villes les plus polluées du monde.
A Katmandou la vie est presque normale,
les commerces, hôtels et restaurants sont ouverts mais les touristes
sont absents. En ce qui nous concerne, nous n’avons pas de projets
de voyages prévus au Népal prochainement. Nous aviserons en
fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
Le 13 Avril, les Népalais ont fêté
le premier jour de leur année civile. Souhaitons leur une année
2078 meilleure que la précédente.
Malheureusement, les dernières nouvelles qui nous viennent du Népal datant de début Mai ne sont pas bonnes. Suite à la recrudescence de l’épidémie, le pays a dû se reconfiner pour une durée d’au moins un mois. Il s’agit d’un confinement strict : fermeture des écoles, des magasins, arrêt des transports…. Seuls, les magasins alimentaires peuvent ouvrir un peu.
Voici quelques nouvelles de nos différentes actions…
L’école de Kagkot
La gestion de notre
aide localement :
Nous avons des informations sur les raisons qui ont entrainé l’absence de classe d’hiver cette année alors que nous avions donné notre accord pour la financer et que les enfants en avaient bien besoin après une année scolaire raccourcie à cause de la crise sanitaire. Le responsable du comité d’école, élu également au niveau du district, a eu des conflits importants avec la population locale qui le soupçonne de corruption. Suite à ces accusations il a démissionné du comité d’école et décidé de ne plus être le responsable de la gestion de notre aide. Un jeune du village a pris la présidence du comité d’école.
Nous avons dû rechercher une solution fiable pour pouvoir continuer à aider l’école car l’éducation des enfants reste une priorité. Finalement, pour l’école de Kagkot, nous fonctionnerons comme pour l’école de Dhorpatan. Notre argent sera géré par le responsable du camp tibétain de Pokahara . Nous le remercions d’avoir accepté si chaleureusement d’autant que nous savons que nous pouvons avoir une grande confiance. Comme pour Dhorpatan, Takla sera le coordinateur, il se chargera de faire les achats et d’acheminer le matériel sur place.
Le fonctionnement de
l’école
L’école a ouvert fin mars avec la même équipe d’enseignants. et le même directeur toujours aussi motivé. 70 enfants y sont inscrits dont 20 à l’internat. Mais finalement, seuls 35 enfants ont fait la rentrée scolaire. Suite au passage de lamas beaucoup d’enfants sont partis dans des monastères de Pokhara et Katmandou. Les classes de sixième, cinquième et quatrième ont dû fermer et 8 enfants sont partis étudier à Dunai, la ville la plus proche.
Un nouveau cuisinier est arrivé . Il est originaire du Dolpo.
le cuisinier au travail
A l’internat les enfants peuvent manger sur des tables financées par l’Arche de Dolanji
Takla a apporté le matériel prévu cette année : fournitures scolaires, uniformes, masques , imprimante, batterie et onduleur pour le système solaire. Ce matériel est transporté en bus jusqu’à Népalganj ( ville située au sud ouest du Népal près de la frontière indienne). Il voyage ensuite dans un petit avion jusqu’à l’altiport de Juphal au Dolpo.
pesée des marchandises à l’aéroport de Nepalganj
Arrivée en provenance de Katmandou
arrivée du matériel à Nepalganj
arrivée à Nepalganj
Les villageois de Kagkot le transporte ensuite bénévolement à dos de cheval jusqu’à leur village Ils ont prévu 8 chevaux pour transporter les 410 kg de matériel : uniformes, chaussures, matériel scolaire, imprimante, batterie et onduleur pour les panneaux solaires. Ils pourront alors utiliser les ordinateurs livrés l’année dernière.
Suite à l’apparition d’une reprise de la pandémie au Dolpo, l’école de Kagkot a dû fermer le jeudi 6 mai.
imprimante, tableaux et autres fournitures sont chargés sur les chevaux
cheminement le long de la Barbung
Projet d’aide à l’école de Sheri
Sheri est un village d’altitude ( 4000 m) situé également dans la vallée de la Barbung, à deux jours de marche de Kagkot.
En 2017, une école y a été construite. C’est l’association Karuna Shechen présidée par Mathieu Ricard, qui a financé la construction de l’école mais elle ne prend pas en charge les frais de fonctionnement.
L’école accueille 57 enfants tous internes qui viennent de Sheri et des villages alentours
Nous avions visité cette école lors de notre voyage en 2019. Cette visite nous avait marqué, les enfants et les enseignants étaient plein d’énergie et de motivation mais les conditions d’hébergement étaient très précaires.
Un moine, originaire de Sheri a fondé une association qui gère le fonctionnement de l’école. L’essentiel des fonds proviennent de sa famille qui vit au Tibet chinois.
Une demande nous a été faite pour aider cette école ponctuellement. Dès la fin du confinement, une installation solaire sera installée à l’école financée par l’Arche de Dolanji. Les salles pourront ainsi être éclairées le soir et plus tard, des ordinateurs pourront fonctionner .
L’école de Dhorpatan
265 enfants fréquentent l’école cette année.
Pendant les examens de fin d’année scolaire
La situation reste difficile pour la
population. N’arrivant pas à trouver de travail sur place, des
habitants ont décidé de partir en Inde ou dans les émirats en
espérant y trouver une vie meilleure.
En 2020, à cause du confinement local, nous n’avons pas livré de matériel à l’école, la venue de Takla, était donc très attendue.
Il a pu se rendre à Dhorpatan en Mars
pour apporter le matériel.: uniformes, chaussures, masques, matériel
scolaire et 4 ordinateurs..
Après la distribution des fournitures scolaires
Avec les bottes et les uniformes
la distribution des uniformesAprès la distribution des uniformes
A cette occasion, à la demande des
enseignants, nous avons organisé une distribution alimentaire pour
70 familles en grande précarité. Chaque famille a reçu 25 kg de
riz, 2 kg de lentilles, 5 kg de farine, 3 l d’huile et du savon.
En Avril, les feux de forêts environnantes ont également provoqué une pollution de l’air.
La Conscience Primary school
les enfants nouvellement arrivés à l’école.
La bonne nouvelle est arrivée mi-avril. Après pratiquement une année de fermeture, les écoles ont été autorisées à ouvrir à Katmandou. Les enfants sont ravis de retrouver l’école.
Cours de mise à niveau
En ce moment, ils préparent avec ardeur les examens pour passer en classe supérieure. L’année scolaire a été prolongée d’un mois et la prochaine rentrée aura lieu début Juin. Nous ne savons pas quel impact cette si longue interruption aura sur la scolarité des enfants.
la classe 2
Malheureusement, début Mai, après une semaine d’ouverture, la Namgyal school ( qui accueille les enfants à partir de la sixième) a dû refermer suite au confinement.
Grand ménage à la Namgyal School
La CPS qui n’accueille pas d’élèves externes peut continuer de fonctionner et Passang, le responsable de l’école, a décidé d’accueillir les 25 enfants qui étaient à la Namgyal. Ils pourront ainsi suivre des cours par visio . L’Arche de Dolanji va financer l’achat d’ordinateurs dès que cela sera possible.
Une partie des travaux que nous avions
décidé de financer a été effectuée mais le nouveau dortoir n’est
pas construit, la situation sanitaire ne permettant pas d’effectuer
de tels travaux.
Les projets en France :
Les associations « Du Bessin au Népal » et « L’Arche de Dolanji » ont pour projet d’organiser une exposition photos et textes intitulée : « Voyager…Revenir » Après nos nombreux voyages en Inde et au Népal, cette exposition permettra de présenter la vie dans un pays pauvre en le comparant un peu à celle que nous connaissons en France, ainsi que de réfléchir aux objectifs des projets menés dans le cadre de la solidarité internationale. Elle s’adressera à tout public et nous interviendrons également en milieu scolaire : collège et lycées.
Nous vous remercions pour votre soutien et votre aide à la réalisation de ces projets dont les enfants du Népal sont directement les bénéficiaires !
Pendant ce nouveau reconfinement, voici un peu de lecture pour vous apporter quelques nouvelles du Népal.
A
Dhorpatan :
Une
distribution de nourriture a été organisée début octobre financée
par l’Arche de Dolanji et l’organisation des tibétains de
Dhorpatan.
140 familles particulièrement en difficulté ont pu en bénéficier
Des travaux importants ont lieu à l’école, financés par le gouvernement. Ils permettront de disposer de quatre nouvelles classes.
Les difficultés liées à la crise sanitaire n’ont toujours pas permis à Takla, notre référent, de se rendre à Dhorpatan pour y apporter les fournitures scolaires et les bottes. Takla espère pouvoir y aller début janvier. Il aura peut-être les bottes prévues pour les enfants, celles-ci ne sont toujours pas disponibles à cause de la fermeture des frontières car elles viennent de Chine.
Une nouvelle distribution de nourriture sera organisée à cette occasion auprès de 67 familles d’enfants scolarisés.
Le bilan du glissement de terrain qui a eu lieu près de Dhorpatan, début septembre, est de 54 victimes décédées dont 14 habitants de Dhorpatan. De nombreuses aides venant du gouvernement et d’associations ont été distribuées aux sinistrés. La piste qui mène à Dhorpatan est de nouveau ouverte
A Kagkot :
L’école
a fermé mi octobre. Nous avions donné notre accord pour financer
les salaires de deux enseignants pendant la classe d’hiver. Sur
décision du responsable du village l’école a été fermée , les
deux enseignants ont du rentrer chez eux . Pour l’instant nous
avons du mal à comprendre ce qui a motivé cette décision d’autant
plus regrettable que l’année scolaire a été très perturbée en
raison de la pandémie.. Nous attendons des nouvelles plus précises.
L’effectif de l’école était important cette année : 75 enfants tous de Kagkot. Les écoles de Katmandou étant toujours fermées, tous les enfants sont retournés vivre au village.
Le menuisier a pu construire une table et des bancs pour l’internat.
Les enfants ont commencé à se familiariser avec les trois ordinateurs que nous avons achetés.
La
Conscience Primary School :
C’est toujours le grand calme. L’école est fermée comme toutes les écoles de Katmandou. Les enfants sont dans leurs familles depuis la fin du mois d’Avril. Comment se passera la reprise ?
Beaucoup
de familles rencontrent des difficultés financières. Le Langtang
est une région touristique qui, comme partout au Népal, a perdu
toute activité. Passang, le responsable de l’école, a organisé
une distribution de nourriture financée par une partie de l’argent
des parrainages, dont ceux de l’Arche de Dolanji et par une
collecte organisée en Allemagne. Toutes les familles dont les
enfants sont scolarisés à la CPS (et celles de ceux qui ont
continué leurs scolarité à la Namgyal school) soit environ une
centaine de familles en ont bénéficier.
Les
familles venaient chercher la nourriture au point d’arrêt du
camion. A chacun ensuite de transporter les sacs jusqu’à son
domicile ce qui représente pour certains plusieurs heures de marche.
Tsewang
, jeune garçon parrainé et solarisé à la Namgyal school a aidé
au transport de la nourriture du point de collecte à son domicile.
Les
activités en France :
Nous avions l’espoir de pouvoir participer au marché de Noël solidaire d’Alençon. Ce nouveau reconfinement met fin à ce projet mais le 20 décembre, nous participerons à un marché de Noel dans une ferme de la campagne Alençonnaise. Nous y proposerons l’artisanat qui a été expédié de Katmandou.
Comme
tous les ans nous proposons des calendriers, vous pouvez nous en
commander, nous les enverrons par la poste, 15 € le calendrier
mural, 10€ le calendrier de bureau (frais de port compris).
L’année
2020 n’est pas une bonne année pour les recettes de l’association.
Nous n’avons pas pu organiser de soirées diaporamas, théâtre
etc… C ‘est un manque important pour notre budget.
Heureusement,
nous avions quelques réserves pour faire face aux besoins qui
deviennent plus importants puisque les Népalais connaissent une
baisse significative de leurs revenus qui étaient pour beaucoup déjà
très faibles.
Nous
n’avons pour l’instant aucun projet de voyage sur place, nous
attendons que la situation s’améliore.
Les
membres du bureau vous souhaitent de très bonnes fêtes de fin
d’année pleines de sérénité et d’espoir.
Bien
amicalement
Monique
Vous
pouvez continuer à nous soutenir :
Arche de Dolanji, Madame Rougé Claire,8 allée de la colline, 38100 Grenoble.
Fin mai 2020, des milliers de Népalais sans nourriture ni abri attendent l’autorisation d’entrer au Népal à la frontière avec l’Inde dans la partie ouest du Népal.
Il y aurait environ 2 millions de travailleurs Népalais en Inde. Avec la crise du covid19, beaucoup d’entre eux ont perdu leur travail. Sans ressource, ils désirent regagner le Népal et rejoindre leurs villages.situés pour certains dans la région de Nepalganj, de Dhorpatan, du Dolpo, d’Humal ( distritcs de Benke et de Karnali). L’Inde a mis en place des trains et des bus pour leur permettre de gagner la frontière. Ceux qui n’ont pas trouvé de place ont fait le périple à pied.
Pour pouvoir franchir la frontière indienne, ils doivent prouver qu’ils ne sont pas contaminés par le covid 19 et donc être testés. Si le test est négatif, ils peuvent rejoindre leur village et y rester en quarantaine.
Le gouvernement Népalais n’ayant pas anticipé cet événement, les tests ne sont pas disponibles et des milliers de travailleurs et leurs familles restent bloqués à la frontière sans aucune prise en charge : nourriture, eau, abri pour dormir. Cette situation concerne donc aussi de jeunes enfants et des mères avec des bébés La frontière est située en Zone tropicale où la chaleur est accablante en ce moment).
D’après les informations du journal Népalais « Katmandou Post » environ 50000 personnes seraient concernées dont 2000 auraient réussi à passer la frontière. Quelques actions humanitaires locales se mettent en place pour leur venir en aide en espérant que le gouvernement pourra résoudre cette situation rapidement d’autant que ce mouvement risque de continuer !
Monique Chantrel d’après un article du quotidien « The Katmandhu Post » du 26 mai 2020.