30 mai 2020 Informations sur la situation au Népal face au COVID 19

Fin mai 2020, des milliers de Népalais sans nourriture ni abri attendent l’autorisation d’entrer au Népal à la frontière avec l’Inde dans la partie ouest du Népal.

Il y aurait environ 2 millions de travailleurs Népalais en Inde. Avec la crise du covid19, beaucoup d’entre eux ont perdu leur travail. Sans ressource, ils désirent regagner le Népal et rejoindre leurs villages.situés pour certains dans la région de Nepalganj, de Dhorpatan, du Dolpo, d’Humal ( distritcs de Benke et de Karnali). L’Inde a mis en place des trains et des bus pour leur permettre de gagner la frontière. Ceux qui n’ont pas trouvé de place ont fait le périple à pied.

Pour pouvoir franchir la frontière indienne, ils doivent prouver qu’ils ne sont pas contaminés par le covid 19 et donc être testés. Si le test est négatif, ils peuvent rejoindre leur village et y rester en quarantaine.

Le gouvernement Népalais n’ayant pas anticipé cet événement, les tests ne sont pas disponibles et des milliers de travailleurs et leurs familles restent bloqués à la frontière sans aucune prise en charge : nourriture, eau, abri pour dormir. Cette situation concerne donc aussi de jeunes enfants et des mères avec des bébés La frontière est située en Zone tropicale où la chaleur est accablante en ce moment).

D’après les informations du journal Népalais « Katmandou Post » environ 50000 personnes seraient concernées dont 2000 auraient réussi à passer la frontière. Quelques actions humanitaires locales se mettent en place pour leur venir en aide en espérant que le gouvernement pourra résoudre cette situation rapidement d’autant que ce mouvement risque de continuer !

Monique Chantrel d’après un article du quotidien « The Katmandhu Post » du 26 mai 2020.

Mai 2020 informations sur le tourisme au Népal

Coronavirus : le point sur la situation au Népal, avec David Ducoin et Paulo Grobel

David Ducoin est membre de la Société des Explorateurs Français et chef de secteur Himalaya chez Tamera, la branche aventure du voyagiste français Secret Planet. Paulo Grobel est guide de haute montagne, fin connaisseur du Népal, et travaille pour leur filialeExpeditions Unlimited, la seule en France à proposer des expéditions à 8 000 m. 

Alors que le coronavirus a obligé le Népal au confinement, nous avons fait le point avec eux sur les conséquences de cette crise sanitaire sur le tourisme.

Avez-vous des informations actualisées sur la situation au Népal ? 

David Ducoin : Le Népal attendait 2 millions de visiteurs cette année avec une opération « Visit Népal 2020 » et à la place une catastrophe humanitaire se prépare. Oui, nous suivons l’actualité du pays tous les jours :  le confinement initié le 24 mars est annoncé jusqu’au 7 mai. Au 28 avril, il y a 54 cas (sur 11 000 tests) et pas de mort officiellement. Il y a peu de tests faits mais une peur bien présente que le virus fasse des morts à la chaîne car il y a extrêmement peu d’infrastructures de santé.

Pour l’instant il y a beaucoup plus de dégâts dû au confinement qu’au virus lui même. Des bons d’achats de nourriture sont distribués, le pays a assez de nourriture jusqu’en septembre seulement. Les migrants n’ont plus de travail dans les pays du Golfe, mais n’ont pas le droit de rentrer car ils pourraient apporter le virus. Ainsi ils vivent dans la rue sans être payés et parfois sans assez d’argent pour se nourrir. 70 corps de défunts népalais dans les pays du Golfe n’ont pas pu être rapatriés chez eux. 

Beaucoup de gens sont rentrés dans les villages où ils ont un peu plus à manger. Comme il y a 70% environ de la population qui est à la limite du seuil de pauvreté, le pays va sombrer dans la misère si cet automne les voyages ne reprennent pas. En plus du tourisme, le deuxième apport de devises était les travailleurs émigrés (3,5 millions) en Asie du sud-est (Corée, Japon, etc…) et au Moyen-Orient (pays du Golfe). Tous ceux-là ne peuvent plus travailler non plus. Toutes les expéditions ont été annulées ce qui fait que le gouvernement n’a pas touché l’argent des permis qui représente une somme considérable.

La catastrophe économique est déjà présente. Le gouvernement a annoncé une réduction de 10% sur les aliments de première nécessité comme le riz et les lentilles pour permettre aux plus démunis de tenir plus longtemps. Les vols intérieurs et internationaux sont suspendus a minima jusqu’au 15 mai et les frontières terrestres a minima jusqu’au 13 mai. Aucun véhicule sauf de police et ambulance ne peut circuler. La population ne peut sortir que pour acheter aliments et médicaments.

Paulo Grobel : J’ai une petite agence sur place donc je suis en relation régulière avec le Népal. Là-bas, ils sont confinés comme nous, avec des interdictions de déplacement. Il y a ceux qui ont pu rejoindre leur village et ceux qui n’ont pas pu… Bref, la situation est très compliquée, d’autant plus que la proportion de gens fragiles est plus importante. 

Un mot sur votre situation en tant qu’agence opérant sur le territoire népalais? 

David Ducoin : Le Népal a vécu 10 ans de guerre civile qui ont fait plus de 10 000 morts (1996-2006, entre les maoïstes et les monarchistes, ndlr), puis le tremblement de terre de 2015 en a fait presque autant en quelques jours. Malgré cela, le tourisme a toujours été au rendez vous et il ne s’est jamais vraiment arrêté. 

Ce printemps est une vrai catastrophe pour eux et si à l’automne les frontières sont toujours fermées de nombreuses personnes vont mourir de faim. Notre partenaire sur place a commencé à distribuer gratuitement des sacs de riz à ceux qui en ont le plus besoin et qui n’ont déjà plus les moyens de se nourrir. Nous savons fort bien qu’il n’y a ni indemnisation ni chômage donc les guides, les assistants, les porteurs, les cuisiniers qui gagnaient leur année en quelques semaines de travail et nourrissaient des dizaines de bouches avec leur seuls salaire et pourboires ne pourront plus le faire. 

Puis il y a tous les lodges, les hôtels, les restaurants les agences et les transports qui employaient de nombreuses personnes et qui ne le font évidemment plus. Tout comme durant le conflit et après le tremblement de terre, une des meilleurs façons d’aider les Népalais est de retourner au Népal, même si le retour de nos trekkeurs doit naturellement se faire dans des conditions sanitaires parfaites pour ne pas prendre le risque d’ajouter à la catastrophe économique la catastrophe sanitaire (tout l’inverse de nous !). 

En attendant les dons sont évidemment les bienvenus, de nombreuses associations sont présentes et peuvent relayer l’aide. Nous espérons donc que la situation s’améliore, que les frontières s’ouvrent et les vols reprennent. Nous savons bien qu’il y aura peu de monde cet automne au Népal mais si nous pouvons quand même faire quelques départs cela sera toujours un peu d’espoir pour tenir jusqu’à l’année prochaine.

Paulo Grobel : Le printemps, c’est vraiment la grosse période pour les expéditions habituellement. En gros, ils gagnent sur ces mois-là l’équivalent d’un peu plus d’un an de salaire. Sur un 8 000, un grimpeur qui va au sommet gagne à peu près 400 000 roupies (environ 4 000 €, ndlr). Le salaire moyen mensuel pour une famille à Katmandou, c’est 25 000 roupies. 

Globalement, tout est reporté sur l’année prochaine. On a absolument aucune visibilité sur l’automne. Est-ce que les frontières vont être ouvertes ? Est-ce que le secteur du tourisme va être repartir ? Est-ce que les gens vont avoir envie d’y aller ? Aujourd’hui, on ne sait pas. 

Là, on attend le déconfinement sur place pour en profiter pour organiser des expéditions entre Népalais, pour les former. Un message important à faire passer, c’est qu’il faudra continuer à voyager malgré le discours ambiant. Mais ce qui va changer, c’est notre manière de voyager. Je pense qu’on ira plus en Inde pour une semaine par exemple, mais il faut continuer à voyager et à avoir des projets au Népal.

 

Informations sur la situation au Népal face au COVID 19

6 avril 2020

Le Népal est aussi en confinement total.

A Kagkot : Même dans les villages de montagne, le confinement est strict. Les villageois ne peuvent quitter leur village L’école est fermée, les enseignants originaires du Dolpo sont rentrés chez eux sauf le directeur qui est resté sur place et un enseignant bloqué à Dunai ( petite ville située près de l’altiport) qui se trouve bloqué faute d’avion et il ne peut pas retourner à Kagkot. Les achats prévus pour l’école sont arrivés à Dunai. Si ce confinement dure, l’approvisionnement en nourriture risque de poser problème surtout que nous sommes au printemps , le moment où les réserves s’épuisent. A Kagkot, il reste encore un peu de pommes de terre et de riz. Un agent sanitaire est arrivé à Kagkot mais pour l’instant pas de cas de malade signalé.

Les enfants de la Conscience Primary School sont en vacances dans leurs familles ainsi que ceux de la Namgyal School qui sont partis en vacances plus tôt que prévu sans attendre leurs résultats d’examens.Les travaux sont bien sûr interrompus.

28 avril 2020

Bishnu, directeur de l’école de Kagkot s’est promené dans le village ce matin. Les gens ont bien l’air confiné. On ne voit pratiquement personne mais les jardins situés près des maisons ont été travaillés.

Ugyen, médecin qui intervient à la Conscience Primary School nous a contactés . Elle fait partie d’un groupe médical envoyé au Dolpo. Elle est actuellement à Kagkot où le groupe doit rester en quarantaine avant de rejoindre Charka.  Ils logent à l’école de Kagkot.

Fin mai: Shenang, le responsable du village a pu rejoindre Dunai pour aller chercher tout le matériel scolaire que nous avions acheté . Shenang et sa famille les accompagnait ainsi que le chairman de Charka. (un jeune chairman venant de Dolanji, que nous avions rencontré en chemin lors de notre voyage cet automne).

Ils sont venus en bus jusqu’à Dunai ce qui est une nouveauté et une bonne nouvelle car le Dolpo devient plus accessible.

A Dhorpatan : Nous ne connaissons pas non plus la date de rentrée. Les examens ont pu se passer malgré la neige . Les achats pour la rentrée n’ont pu être faits à cause du confinement. 240 enfants doivent faire leur rentrée cette année.

Dhorpatan: deux photos des enfants sur le chemin de l’école le jour de l’examen.

La Conscience Primary school : Les enfants sont actuellement en vacances dans leurs familles. La rentrée devait avoir lieu fin Avril mais pour l’instant nous ne connaissons pas la date de reprise. Les travaux financés par l’association avaient commencé mais le chantier est à l’arrêt.

A la Namgyal School de Katmandou, les vacances ont commencé plus tôt que prévu, juste après les examens. Des cours par internet commencent à se mettre en place pour ceux qui le peuvent mais il sera difficile d’en bénéficier pour les enfants que nous parrainons qui habitent dans les villages du Langtang.

14 mai 2020

Quelques photos de Kagkot…

Bishnu, le directeur de l’école nous a informés que 60 personnes sont restées en confinement à l’école de Kagkot pendant 14 jours dont la mission de Ugyen mais aussi des villageois de Pimri et de Mukot.  Il n’y aura pas de récolte de yarsagumba cette année.

Il y aurait un cas de covid 19 au Dolpo et 246 au Népal.

Les villages continuent de se confiner et l’école ne reprend pas pour l’instant.

« La découverte du pays caché, le Dolpo ». Diaporama d’un voyage à l’automne 2019.

L’association, l’Arche de Dolanji, apporte une aide à la scolarisation d’enfants de villages isolés des montagnes du Népal. Visite de l’école de Kagkot au Dolpo et des villages d’altitude (entre 3200 m et 4300 m).

 

 

 

The association, l’Arche de Dolanji, provides support for the schooling of children from remote villages in the mountains of Nepal. Visit of the Kagkot school in the Dolpo and the villages of altitude (between 3200 m and 4300 m).

 

Kagkot: l’école en janvier !

Pendant la fermeture de l’école de Kagkot durant les 4 mois d’hiver, deux enseignants sont restés au village et proposent du soutien scolaire aux enfants !

Les photos suivantes illustrent l’école en janvier là-bas !

L ‘Arche de Dolanji prend en charge   les salaires des deux enseignants et du cuisinier pendant ces quatre mois.

la lettre de Dolanji 2020

Bonne année 2020

Au nom des membres du bureau de « l’Arche de Dolanji » Je vous présente mes vœux les meilleurs pour que 2020 soit pour vous une belle et heureuse année accompagnée d’une bonne santé.

Sans vous, sans votre fidélité et votre confiance, les différentes aides que nous apportons près des 3 écoles que nous soutenons ne pourraient se réaliser.

Souhaitons à tous les petits écoliers que nous aidons une bonne réussite scolaire. Je profite de ce courrier pour vous donner quelques nouvelles:

Au Népal, c’est actuellement les vacances d’hiver , fin décembre des examens ont eu lieu pour tous les élèves. Les écoliers de la CPS et de la Namgyal sont retournés au Langtang , dans leur village , près de leur famille. La rentrée scolaire aura lieu le 26 Janvier.

A Dhorpatan, les écoliers doivent apprécier aussi les vacances d’hiver qui durent 50 jours.

Les conditions sont difficiles pour travailler dans des classes sans chauffage ni isolation. Grâce aux ordinateurs achetés l’an dernier, ils bénéficient de cours d’informatique à partir de la sixième.

A Kagkot, en raison de la rigueur du climat les vacances d’hiver durent quatre mois. Pour la première fois, les écoliers vont bénéficier de cours de soutien pendant cette période . En effet deux enseignants ont accepté de rester à Kagkot . iIs seront rémunérés par l’Arche de Dolanji .

Encore un grand merci pour nous permettre de mener ces actions.

Amical Namasté.

Monique Chantrel et les membres du bureau.

Trip to DOLPO by Monique, Pierre, Annie, Jean et Michèle. September-October 2019

After a flight from Paris to Delhi and then a delayed transfer to Kathmandu, Sonam, from the Shambala holidays agency greets us at the airport giving everyone, the first khata (scarf) to welcome our stay … He took care of the administrative aspect of our trip: trekking license, insurance ….

The setting was made in Bodnath, at the « Dragon Hotel ».

We quickly ask Takla our ex-pupil of « Dolanji Monastery in India » to get the necessary nepalese rupees for us. Ugyen makes us a quick but friendly visit. Then, Passang, the CPS Directing manager, picks us up to join his school further down the valley, where the kids and the whole team are waiting for us impatiently. We receive a very usual moving welcome made of dances by various groups of happy students, proud to show their talent to these « strangers » from so far away!

We thank Pierre for his initiative, what a surprise, he made the audience laugh with his magic accessory: the nose of a clown. Jean improvised an English rhyme mimicking the approach of the elephant. Then we organize the collective distribution of small school equipment, soft toys, small cars, then gifts given by the families who sponsor children. Photos are taken which will testify of these moments with the godparents. Annie meet her godson, both are deleted and emotional. The visit of the school show us the improvements due to the commitments of various donators: paved the courtyard, general equipment of the classes and we discover the new needs: in the dormitory the roof is leaking and the toilet area is refining

After some formalities, we go back to the airport to reach Nepalganj, a city close to India where we spend a short night. Takla’s local relationships make the passage of overweight bags easier… This flight for the small altiport of Juphal always surprises the regular travelers with the striking Himalayan mountains.

The air is fresh at 2400m hight, the bags are loaded on a « jeep » and we start our long trek by a half-day descent to Dunaï, the first town of Dolpo, Dunaï is in an isolated area where we can reach the school of Kagkot which is our main destination.On the next day, Dechen comes to visit us on the ground where we spent the first night under tents and invites us to her home. She carries her daughter on her back all day. Her husband works at the Bön school where their son is educated, but this « former Dolanji students » lives very modestly. We give her some clothes which are the donation from a generous french sports store.

 

 After meeting our muleteers and the kitchen team, we join the village of Tarakot during the day but then we have to face a strong rain, then end of the monsoon, which makes track slippery .

Once again, we notice the consequences of regular landslides that force up and down large. On the next day, as on the previous visit of Monique 6 years ago, the inhabitants of Kagkot sent us some horses to relieve our old bones. Seen from above, the steep slopes towards the river offer us some frights. Alternating horse and walking, we finally arrive in the Kagkot village (3300m).

We quickly discover the new buildings almost completed and intended to expand the boarding school. As a school teacher, Bishnu became the headmaster of a team of 7 motivated young teachers. The school hosts about forty students. We will spend 2 days discovering the various improvements in the classes (8 levels up to the 4th). Both dormitories are equipped with good beds financed by our fondation and made up locally. The cook that we pay prepares hot meals for the 18 students of the boarding school and the teaching staff. As a result, the school has gained a good reputation all around. We find that most of the beneficiaries of the boarding school are the children of the villagers. They had couragously rebuilt their houses on the plateau near the school, sheltered from the rock falls of the old village. During a general meeting, including Shenang, the District Chief, we talked about the building of the first part of the boarding school and of the accommodate children from remote villages. During another meeting, we talked about the future needs of Kagkot school. We decided, however, to agree an additional 4 months salaries for 2 volunteer teachers.

Thus, the students will be taught during 11months and the education will go on.

In the evening, we also celebrated together the Monique’s 70th birthday the « Arche de Dolanji »president whith a cakes good as our french cake

Our project is to continue our discovery of high villages of this Daulaghiri massif.

Bishnu, the headmaster of Kagkot school, meet us to visit the school equipement. Indeed, schools have been built, but the few appointed teachers do not stay; cold and isolation make them return home while continuing to collect their salaries ! Only decent housing, improved travel opportunities will help this teachers to stay in the village as in Kagkot.

Once again on the way, we walk through the villages of Pimri then Gharen, as described in the report of 28.11.2011, to reach Seri at 4000m hight. The harvest of barley offers magnificent views. Here, a school was built and operated funded by the Karuna Shechen NGO of Mathieu Ricard, the secretary of the Dalai Lama. It welcomes 42 students. Here we are welcome and meeting the teachers is interesting. We attend the children’s meal and then a quality dance performance in this magnificent natural setting.

The village of Teren has been emptied of its rare inhabitants that are busy with crops picking. We need a day of high altitude and sometimes narrow path to reach Mukot from the Barbung River. It is the ultimate step of our stay, the village appears well isolated with 4300m hight, around of snow-covered of Himalayan ranch. An interesting exchange takes place in the house of the village chairman.

      This is again the opportunity to take information on the school situation. This has hardly changed since our last visit. It is therefore useful to mention the existence of the Kagkot boarding school. These homestays are moments of discovery of an austere lifestyle that only electricity is improved by using solar batteries.

In order to go back to Kagkot,it is not possible for us to walk and cross the Barbung , so we ask to go up and walk until the night falls. We go back to Kagkot and find the running water pipe as well as the shelter of a room for our evening meals.

We go back to the boarding school for an evening meal and notice that the children have no seats.

It is expected that one of the new parts will be equipped for this purpose. During a new meeting with teachers around Shenang, we confirm our commitment to cover the salaries of the 4 winter months for the 2 volunteer teachers. A list of needs by priority is submitted to us and discussed.

http://www.himalaya-nepal.com/voyage_au_Nepal_fichiers/le_Dashain.htm

This moment of family gathering is very important especialy when the country celebrates Dashain during 15 days.

A goat is offered to us by Shenang, but we prefer a bag of local apples. To our surprise, we are invited to participate in the ritual related to this festival that brings the children in a respectful silence of the tradition. Music and dance to which everybody participate with joy.

For the last time we go through the new village. Everybody is busy managing the yaks rented by an expedition.

Delightful farewells precede our departure, knowing that it will no doubt be difficult for us to return one day.

Back to Kathmandu with a touch of nostalgia but a new visit awaits for us. The « Namgyal School », located on the outskirts of Kathmandu, welcome children from the 6th class. We have to give the gifts entrusted by sponsors to 5 students. The headmaster receives us in his office and confirms the good results of these students who go along with those of the well-ranked establishment in the valley. The establishment regularly wins prizes during sport competitions

sports. During the visit, we attend the snack room of the pupils boys and girls separated in an impressive calm made of self discipline without prohibiting so much the conversations. We meet groups of students in rooms or dormitories well used to self-management. We leave the college with Passang (the CPS headmaster) who leads us there and gives us a list of needs that we will examine at the next board meeting.

The time to fill empty suitcases with gifts and clothes distributed.

Purchases of local crafts for sale in France will mainly take place in one of the many shops that surround the stupa of Bodnath.

Many invitations come one after the other « ex- Dolanji Monastery students »: at Ugyen and her husband’ home, then at Pema who runs a « guesthouse ». We also drive through the busy city to have the pleasure of meeting Tsewang’family . He works for a major NGO and gives us a glimpse of the top of its terrace of the nightlife of the city. In a revitalizing air, we share a meal with his great friend Takla, his childhood companion, Dolanji Monastery in India. Passang being with us.

During the last evening , we find Michel Houdan, member of the fondation, returning from a mission to Mustang, with the family of his godchild Yangchen.

In the early morning of October 20th, farewell greetings and warm thanks to Takla and Tirtha, the cook, are exchanged at the airport. Passengers departing for Delhi leave Katmandu, sad but happy to have lived so many unique and strong moments, near a people who is improving, a little thanks to our distant but faithful solidarity …

John Laurent

Voyage au Dolpo de Monique, Pierre, Annie, Jean et Michèle. Automne 2019

INFORMATION LECTEUR

Quelques informations complémentaires au texte sont accessibles en cliquant sur les liens ( https://www ….) Une page d’information doit s’ouvrir que l’on peut consulter et fermer en cours de lecture.

Après un vol sans histoires Paris – Delhi puis un transfert retardé vers Katmandou, Sonam, de l’agence Shambala holidays tout sourire nous accueille à l’aéroport en  remettant à chacun, la première khata (écharpe ) de bienvenue du séjour….. Il s’est chargé de l’aspect administratif de notre voyage : permis de trek, assurances….

L’installation  faite à Bodnath, https://www.routard.com/guide_voyage_lieu/4230-bodhnath.htm . les visites se succèdent au « Dragon hôtel » . On charge assez vite Takla notre guide ex élève de « Dolanji » d’acquérir les roupies népalaises indispensables . Ugyen nous rend une rapide mais sympathique visite.  Puis Passang, directeur de la CPS    , vient nous chercher  pour rejoindre son école plus  loin dans la vallée, où les enfants et toute l’équipe nous attendent avec impatience. Nous recevons un accueil toujours touchant fait de danses par divers groupes d’élèves  heureux et fiers de montrer leur talent à ces « étrangers »  venus de si loin…

Comment remercier sinon en prenant l’initiative pour Pierre de surprendre et faire rire l’assemblée avec son accessoire magique : le nez de clown. Jean improvisera une comptine anglaise mimant la démarche de l’éléphant. Vient le moment de la distribution collective de petit matériel scolaire, peluches, petites voitures,  puis des cadeaux confiés par les familles qui parrainent un enfant. Des photos sont prises qui témoigneront de ces instants auprès des parrains. Annie retrouvera ainsi son filleul ,ravi, dans une émotion partagée. La visite de l’école  nous fera constater les améliorations dues aux engagements des divers donateurs : cour pavée, équipement des classes mais aussi découvrir les nouveaux besoins : toiture infiltrée d’un dortoir, zone sanitaire à refaire…  Cette première séquence « émotion » augure bien du séjour malgré un ciel bas menaçant.

Quelques formalités réglées, vient le temps de retourner à l’aéroport pour rejoindre Nepalganj, ville toute proche de l’Inde où nous passons une courte nuit. Les relations locales de Takla faciliteront le passage de sacs en surpoids….. Ce vol pour le petit altiport de Juphal surprend toujours même les habitués par ce qu’il représente d’impressionnant avec  son arrivée entre les masses de l’Himalaya sur une courte piste .

L’air est frais à 2400m, les sacs chargés sur une « jeep », nous débutons notre long trek par une descente d’une ½ journée vers  Dunaï première ville du Dolpo, région toujours bien  isolée où se situe notre principal objectif : l’école de Kagkot. Le lendemain, Dechen vient nous rendre visite sur le terrain où nous avons passé  la première nuit sous tente et nous invite chez elle. Elle porte en permanence à dos la petite dernière. Son époux travaille à l’école Bön où leur fils est scolarisé, mais cette « ancienne de Dolanji » vit très modestement. Nous laissons les premiers vêtements  apportés, dons d’un généreux magasin de sport.

Après avoir fait connaissance avec nos muletiers et l’équipe de cuisine, nous rejoignons dans la journée le village de Tarakot mais l’étape suivante nous confronte à une pluie intense de fin de mousson rendant glissant le premier obstacle du parcours. Là aussi, nous constatons les effets d’éboulements constants qui obligent à monter  et redescendre de grands dénivelés. Le lendemain, comme lors de la précédente venue de Monique il y a 6 ans, les habitants de Kagkot ont envoyé des chevaux pour soulager nos vieux os. Vu de plus haut, les pentes abruptes vers la rivière nous offrent quelques frayeurs. Alternant cheval et marche, nous arrivons en vue du village (3300m).  Saisissante  sensation que d’arriver à cheval puis de marcher entre 2 rangées d’habitants aux habits colorés, offrant boissons, écharpes  et sourires  jusqu’à l’entrée de l’école….

Nous découvrons vite, sur la droite, les nouveaux bâtiments de l’internat presque terminés. Il permettra d’améliorer l’accueil de nouveaux enfants, disposera d’une pièce pour les repas et d’un modeste sanitaire.

Enseignant de l’école, Bishnu est devenu directeur d’une équipe de 7 jeunes enseignants motivés. L’école accueille une quarantaine d’élèves. Nous passerons 2 jours à découvrir les améliorations diverses dans les classes (8 niveaux jusqu’à la 4ème). Les deux dortoirs sont équipés de bons lits financés par notre association et assemblés localement. Le cuisinier que nous salarions prépare des repas chauds aux 18 élèves de l’internat et à l’équipe enseignante.  L’école a acquis de ce fait une bonne réputation à la ronde. Nous constatons que la plupart des bénéficiaires de l’internat sont les enfants des villageois. Ceux-ci ont eu le mérite de reconstruire intégralement leurs maisons sur le plateau proche de l’école, à l’abri des chutes de rochers de l’ancien village. Il nous faut donc ré exposer au cours d’une réunion générale incluant Shenang chef du district, cet  objectif majeur lié à la construction de la 1ère partie de l’internat : accueillir des enfants de villages éloignés. Une autre réunion permettra d’échanger autour des besoins à venir que nous enregistrons. Nous décidons cependant de donner un accord de principe au financement de 4 mois supplémentaires pour 2 enseignants volontaires. Ainsi, les élèves seront scolarisés 11mois et les connaissances réactivées. Le soir, nous fêtons également avec tous, le 70ème anniversaire de notre présidente honorée par un gâteau digne de ceux de la douce France…

L’entrée en classe est toujours précédée d’un moment de gymnastique et d’un chant patriotique. Souvent, un élève plus âgé est invité à animer ce rituel.

Nous sommes les invités d’honneur d’une belle fête de village, à laquelle nous participons en dansant et prenant la parole pour remercier de l’accueil qui nous est fait.

Notre projet prévoit de poursuivre notre découverte de villages d’altitude de ce massif du Daulaghiri. Bishnu, le directeur de l’école de Kagkot, se joint à nous afin de constater la réalité scolaire et tenter d’y remédier. En effet, des écoles ont été construites, mais les rares enseignants nommés ne restent pas ; froid et isolement les font retourner chez eux tout en continuant à percevoir leur salaire !! Seuls des logements décents, des possibilités améliorées de déplacement contribueront à fixer ces maître comme à Kagkot. De nouveau en route, nous passons les villages de  Pimri puis Garengaon décrits dans le compte-rendu du 28.11.2011, pour atteindre Seri à 4000m. La moisson de l’orge offre des vues magnifiques.

Ici, une école a été construite et fonctionne  financée par l’association Karuna  Shechen de Mathieu Ricard, secrétaire du Dalaï Lama.  Elle accueille 42 élèves. Nous y sommes bien accueillis, le contact avec certain enseignants est intéressant. Nous assistons au repas des enfants puis à un spectacle de danse de  qualité dans ce décor naturel grandiose.  Sur tout le parcours, Bishnu essaie d’échanger quelques informations sur  la scolarisation des enfants. Ces contacts mêlent sa culture hindouiste à celle tibétaine voire parfois animiste, très présentes  sur ce secteur.

Le village de Terengaon s’est vidé de ses rares habitants tous occupés aux récoltes. Il nous faut une journée de fort dénivelé et de cheminement parfois étroit pour atteindre Mukot depuis la rivière Barbung. Etape ultime du séjour, le village apparaît bien isolé à 4300m dans un écrin de sommets enneigés du massif. Les raisons déjà évoquées ont encore plus de sens ici. Un échange intéressant a lieu dans la maison du chef de village. C’est à nouveau l’occasion de prendre des informations sur  la situation scolaire. Celle ci n’a guère évolué depuis la dernière visite. Il est donc utile d’évoquer l’existence de l’internat de Kagkot. Ces visites chez l’habitant sont  des moments de  découverte d’un mode de vie austère que seule l’électricité améliore à l’aide batteries solaires.

Pour retourner à Kagkot,  l’impossibilité de traverser à gué la Barbung oblige à remonter  et marcher jusqu’à la nuit tombée. Nous refaisons étape à Kagkot où nous retrouvons l’eau courante (au tuyau) et l’abri d’une pièce pour les repas du soir. Nous retournons voir l’internat lors d’un repas du soir et réalisons le manque de places assises pour les enfants. Il est en principe prévu qu’une des nouvelles pièces soit équipée à cet effet.   Au cours d’une nouvelle réunion avec les enseignants autour de Shenang, nous confirmons notre engagement pour la prise en charge des salaires de 4 mois d’hiver  pour les 2 enseignants volontaires. Une liste de besoins par priorité nous est soumise et discutée.

http://www.himalaya-nepal.com/voyage_au_Nepal_fichiers/le_Dashain.htm.

Le pays fête Dashain  15 jours durant      Ce moment de réunions familiales est très important ; une chèvre est offerte par Shenang à laquelle nous préférons un sac de pommes locales. A notre grande  surprise, nous sommes invités à participer au rituel lié  à cette fête qui rassemble les enfants dans un silence  respectueux de la tradition. Musique et danses auxquels tous se mêlent sans complexe.

Une dernière fois nous parcourons le nouveau village tout occupé à canaliser des yaks loués par une expédition.

        Des adieux émouvants précèdent notre départ sachant qu’il nous sera sans doute difficile d’y retourner un jour.                                                                                

Retour à Kathmandou avec un brin de nostalgie mais une nouvelle visite nous attend. La « Namgyal School » accueille à la périphérie de Kathmandou  les enfants dès la 6ème. Nous avons à remettre les cadeaux confiés par des parrains à 5 élèves . Le directeur nous reçoit et confirme les bons résultats de ces élèves qui vont de pair avec ceux de l’établissement bien classé dans la vallée. L’établissement remporte régulièrement des prix lors de compétitions sportives. Lors de la visite, nous assistons au goûter des élèves garçons et filles séparés dans un calme impressionnant fait d’auto discipline sans interdire  pour autant les conversations. Nous croisons des groupes d’élèves dans des salles ou dortoirs bien habitués à s’auto gérer. Nous quittons le collège avec Passang (directeur de la CPS )  qui nous y a conduit et nous remet une liste chiffrée de besoins que nous examinerons au prochain conseil d’administration.

      Vient le temps de remplir les valises vides des cadeaux et vêtements distribués.Les achats d’artisanat local destiné à la vente en France vont principalement s’effectuer dans l’une des nombreuses boutiques  qui entourent le stupa de Bodnath. Les invitations se succèdent chez les anciens de Dolanji :chez Ugyen et son mari, puis chez  Pema qui gère une « guesthouse ». Nous traverserons aussi la ville encombrée pour avoir le plaisir de rencontrer la famille de Tsewang. Celui-ci travaille pour une importante ONG et nous  donne un aperçu du haut de sa terrasse de la vie nocturne de la cité. Dans un air revivifiant, nous partageons un repas en compagnie de Takla son grand ami, compagnon d’enfance au monastère de  Dolanji en Inde, ainsi qu’avec Passang.  Le dernier soir, nous retrouvons Michel Houdan, membre du CA de l’association, de retour d’une mission au Mustang, en compagnie de la petite famille de sa filleule Yangchen.

De bon matin, ce 20 octobre des adieux et remerciements chaleureux  à Takla et Tirtha, le cuisinier, sont échangés à l’aéroport. Les passagers en partance pour Delhi embarquent tristes mais heureux d’avoir vécu autant de moments uniques et forts, près d’un peuple qui avance, un peu grâce à notre solidarité lointaine mais fidèle…

 

   

Nouvelles de Dhorpatan et de Kagkot 28 février 2019

Dhorpatan est actuellement très enneigé. L’école fonctionne malgré tout mais seulement un tiers des enfants sont présents. Les conditions semblent être difficiles car les classes ne sont pas chauffées.

Des nouvelles du Dolpo où la neige est tombée en abondance.
A Kagkot, l’école doit reprendre fin mars ou début avril en fonction de la météo. Des chèvres meurent prises par la neige. La vie dans le village doit être bien difficile aussi pour les villageois.

Voici le message de Shenang, responsable du village de Kagkot, reçu il y a quelques jours et  annonçant d’importantes pertes de bétail, yacks et chèvres:

Namaste! It’s been happy time that we finished our Losar( New Year) recently. I am in Kathmandu now. Soon going back to Dolpo, village. We now stay in new village. This year we have very heavy snowfall. Avalanche took more than hundreds of yaks. This year our villagers had difficult times because many cattles and animals lost their lives of heavy snowfall. Snowfall is not same all the time. Sometime more and sometime less but thia year snowfall took place so heavily. This days its very cold out there. This year we are hiring new teacher who could teach Tibetan language. We managed to give salary as per the schools rules and conducts. New teacher is from other village of Dolpo and he can teach all three languages like; Nepali, Tibetan and English.. Your sincerely Shenang.

Traduction :
Namaste! Nous avons terminé de bien  fêter Losar (Nouvel An) . Je suis maintenant à Katmandou. Vais bientôt revenir au village au Dolpo Nous restons maintenant dans le nouveau village. Cette année , nous avons des chutes de neige très importantes. L’avalanche a pris plus de cent yaks. Cette année , nos villageois ont vécu des temps difficiles parce que beaucoup de bétails et des animaux ont perdu la vie à cause des fortes chutes de neige. Ces jours, il fait très froid Les chutes de neige ne sont pas toujours les mêmes , mais elles ont été abondantes cette année.
Cette année , nous recrutons de nouveaux enseignants qui pourraient enseigner la langue tibétaine. Nous avons réussi à donner le salaire selon les règles de l’école mises en pla ce. Nouveau professeur est d’ un autre village du Dolpo et il peut enseigner les trois langues:  Népalais, tibétain et anglais.
Cordialement
Shenang.

 

Theâtre pour DOLANJI à Champfleur 23 et 24 mars 2019

C’est avec plaisir nous vous invitons à assister aux séances théâtrales qui seront données à la salle des fêtes de Champfleur (72), le samedi 23 mars à 20h30 et dimanche 24 mars 2019 à 15 h afin de soutenir les actions de l’Arche de Dolanji.
La troupe: » Les petits oiseaux » nous présentera sa nouvelle pièce:

« Du vents dans les branches de Sassafras » 

 

 

Comédie burlesque,

parodie de western

9 personnages

Durée 1h50, bref entracte

Du vent dans les branches de sassafras a été créée à Bruxelles, au Théâtre de Poche le 17 février 1965 par René De Obaldia.
La pièce a été représentée pour la première fois à Paris au Théâtre Gramont le 29 novembre 1965.

 

Synopsis:

Bienvenue dans la vie d’une famille de colons du Kentucky, les Rockfeller, au début du XIXe siècle.

Le patriarche s’efforce de protéger les siens des attaques des Indiens et de se faire l’arbitre des intrigues entrecroisées entre les membres de sa famille aux caractères bien trempés.

Il y a là le médecin ivrogne, la mère au solide bon sens et adepte des arts divinatoires, la fille rebelle, le fils voyou, la fille de joie au grand coeur, les indiens déjantés et le justicier libérateur.

Une parodie de western avec ses splendeurs et ses misères, au rythme de dialogues colorés, mijotés avec humour, inventivité et dérision, le tout relevée d’une pointe de poésie.

Entrées : adulte:    6 euros

                 groupes : 3 euros

gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

 

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