Aller à  DHORPATAN

Généreusement nantis par des dames d’Alençon d’une vingtaine de kilos de pulls pour les enfants, ce n’est pas bien lourd des pulls, mais vingt kilos de pulls ça en prend de la place dans des bagages!

Et nous étions en outre chargés de quarante kilos de livres par l’association Solhimal qui les destinait à une école au Népal. Par bonheur, il nous restait la possibilité d’embarquer chacun quelques menus bagages personnels dans le vol qui nous mena tous les quatre sans histoire à Barhein puis à Katmandou.

A l’arrivée nous étions attendus Par Pemba et son jeune cousin Tenzin, et aussi fort heureusement par un correspondant de Solhimal qui nous débarrassa des livres avant que nous essayions de les caser dans notre tout petit taxi.Une fois installés dedans avec des bagages dessous, dessus, derrière, devant et entre nous, nous constatâmes avec effroi qu’il restait un sac à dos sur le trottoir. pas un très gros, mais quand même, un des nôtres, un de nos modestes bagages personnels. Qu’en faire? Malgré les tentatives du taxi , il s’avéra impossible de le caser, ni sur le toit, ni entre nous pas plus que dans le coffre.

Ce fut Tenzin qui trouva la solution en l’endossant avant de monter à l’arrière de la moto de Pemba . Ils partirent alors fièrement nous les suivîmes ainsi jusqu’à Phulbari dans Bouddha où habite la famille qui nous reçoit habituellement .

 

C’est un quartier Tibétain en banlieue de Katmandou .Là nous retrouvâmes la grand mère et la tante ,Sonam ainsi que toute une joyeuse petite bande de cousins et cousines.Après avoir partagé la tukpa du soir (soupe tibétaine à base de nouilles), ils nous informèrent des dernières nouvelles de la famille: l’oncle qui est à Lhassa pour son commerce, la tante qui y va pour en ramener des produits Tibétains qu’elle vendra à Kathmandou, puis nous eûmes des nouvelles de Kenzom , de Yangchen Buthi, de Dolma qui vient de partir aux états unis pour ses études . Ils nous présentèrent aussi la jeune cousine qui arrive tout juste du Tibet et qui parle chinois. bref ce fut une chaleureuse soirée .

Dès le lendemain midi, nous reprîmes l’avion pour Pokhara grâce à notre amie Tsultrim, la directrice d’école qui nous avait réservé les billets, nous y arrivâmes après un court trajet sur la Boudha airline , c’est dire si nous nous sentions parfaitement sereins durant ce vol!

Là, à la sortie du petit aéroport, notre Tsering nous attendait avec son ami Karma. Après la remise des katas traditionnelles, Heureusement cette fois ci , ils nous trouvèrent un taxi plus grand, un peu ! Ce qui fait que c’est sans trop de difficulté que nous pûmes nous en extraire en arrivant chez Tsering où nous attendaient Lakpa ,sa femme ; et Kunga leur petite fille.

Le lendemain, nous téléphonions à Thupten, l’officier de Dhorpatan, de Tashiling et de trois autres camps de réfugiés Tibétains; il fut convenu que nous nous retrouverions le lendemain matin pour visiter Tashiling et qu’ensuite, en début d’après midi, il viendrait nous chercher chez Tsering pour le départ vers Dhorpatan.

 

L’arrière du pickup du camp plein jusqu’au dessus du toit de tout le matériel scolaire que Thupten avait acheté à la demande de l’association en vue de le donner aux écoles de Dhorpatan, nous nous entassâmes à l’intérieur tandis que faute de place, Tsering et Norbu prenaient un bus pour nous rejoindre le soir à Baglung.

 

Sur la route, Michel J montra la photo de sa filleule à Thupten en lui disant qu’il espérait la voir à Dhorpatan. Thupten pris la photo et la regarda, mais il ne reconnu pas la fillette.; Mais précisa-t-il, l’homme qui est sur la photo avec elle, son père, vous le verrez ce soir, il vient nous chercher à Baglung.

 

C’est ainsi qu’en y arrivant,dés le premier soir, Michel et Carole eurent le plaisir de rencontrer Yundrung le père de Palzom qu’ils parrainent et surent qu’ils allaient la rencontrer.

Le lendemain, vers l’aube , car si nous devions partir à l’aube et que nous y étions prêt, ce n’était pas le cas de tout le monde et encore moins du matériel qu’il fallait charger dans des jeeps avant de prendre la piste, mais …dans la matinée, nous partîmes nous faire secouer gaillardement pendant toute une journée sur la piste qui nous mena à Butiban ou nous arrivâmes à la nuit tombante .

Nous y avons diné d’un dal bhaat tout à fait correct dans la petite lodge agréable où nous sommes restés pour la nuit.

Le lendemain, les choses commencèrent à l’aube , ou presque, il fallut charger les colis et les bagages apportés en jeep sur les chevaux, puis nous primes le chemin pour Dhorpatan.

 à pied et à cheval

A certain moment nous avons eu l’impression de faire de la varappe à cheval,mais à l’expérience on constate que ces animaux sont tout à fait compétents en matière d’escalade.

et puis quoi d’autre à faire que de fermer les yeux et de leur faire confiance à ces braves bêtes, quand elle longent un petit sentier à peine plus large qu’elles tandis qu’à quelques dizaines de mètres sous votre pied un torrent s’ enfourne joyeusement entre des roches que vous préféreriez continuer à admirer de très haut !

c’est donc finalement assez heureux qu’enfin nous aperçûmes le plateau de Dhorpatan depuis le col où nous arrivâmes en toute fin d’après midi. Après une descente paisible suivie d’une petite cavalcade sur le plateau, nous arrivâmes au camp!

 

                    Et voici nos caravaniers avec quelques uns des chevaux